Cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier
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Cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier
LES TROIS CLOCHERS XI-XIIIème siècle
La cathédrale de Tréguier comporte trois clochers : la tour Hasting, d'époque romane, la tour gothique du Sanctus, et la flèche ajourée reconstruite au XVIIIème siècle. Les cloches que ces tours contiennent portent les noms de saint Tugdual, saint Yves, Sacré Coeur, Notre-Dame et Balthazar.
PORCHE DES LADRES 1356, granit et schiste
Le porche occidental est probablement achevé en 1356, lorsque Charles de Blois vient en pèlerinage. Il est surmonté d'un arc plein cintre, et divisé en deux arcs trilobés brisés retombant en leur centre sur une fine colonne. Une rosace prend place entre ces deux derniers. Une balustrade surplombant le porche est ornée de chouettes à chacun des angles. Certaines traces de peinture attestent un décor pictural dans la voûte. Le nom de porche des Ladres provient de sa destination aux lépreux, écartés de la foule des fidèles pendant la célébration de l'office dans le but d'éviter les risques de contamination.
PORCHE DES CLOCHES XVème siècle, granit
La façade sud est significative de la construction progressive de l'édifice, particulièrement au niveau des fenestrages où l'on passe d'un arc encore presque en plein cintre à un arc brisé comme celui de la verrière du porche des Cloches. La voûte de ce porche est ornée d'une dentelle de granit, si fragile qu'elle s'effondre un an après sa construction. Le porche du Peuple, situé lui aussi sur la façade sud et ressemblant au porche des Ladres, est muré lorsque le porche des Cloches est achevé. Il abrite alors les fonts baptismaux et n'est ouvert à nouveau qu'en 1934.
CLOCHER DU DIABLE 1785, granit
A l'origine, la tour des Cloches porte un clocher couvert d'une toiture de plomb mais son poids, ajouté à la foudre, a provoqué sa disparition. Ce n'est qu'après plusieurs tentatives que s'élève en 1785 une nouvelle flèche. Elle est construite en pierre ajourée de quatre signes d'un jeu de cartes : pique, coeur, carreau et trèfle. Louis XVI l'ayant financée grâce aux gains pris sur des loteries. Son nom provient d'une légende relevée par Anatole Le Braz, qui affirme que le clergé, découragé par tant de difficultés lors de la construction de la flèche, accepta l'aide du diable, en échange des âmes des paroissiens morts chaque dimanche entre messe et vêpres, pendant un an. Cela explique pourquoi l'officiant enchaîna dès lors les vêpres à la suite de la messe. La légende dit que le diable n'y vit que du feu.
TOUR HASTING XI-XIIème siècle, granit et calcaire
La première cathédrale, dédiée à saint André, est édifiée du temps de saint Tugdual, c'est-à-dire au VIe siècle, mais les parties les plus anciennes encore en place aujourd'hui ne remontent qu'au XIe siècle. il s'agit de l'actuel transept nord occupé par la tour Hasting, de style roman. Cette tour se trouve, à sa base, percée de deux arcs en plein cintre soutenus par des colonnes sculptées.
CHAPITEAUX XIIème siècle, calcaire, Tour Hasting
Sur les chapiteaux de cette partie de l'édifice, est créé un décor stylisé, typiquement roman, constitué d'entrelacs, héritage celte, formant de véritables frises. Un chapiteau historié, près de la porte du cloître, montre un personnage dont le bras, démesurément long, protège deux autres personnages. Les bases des colonnes sont d'un style plus archaïque, avec des formes géométriques plus simplifiées, chères aux premiers sculpteurs romans.
NEF XIV-XVème siècles, granit, schiste et calcaire
L'édification de la cathédrale gothique commence en 1339. Pendant la guerre de Succession, les travaux sont interrompus, et la nef n'est terminée qu'en 1380. De nombreuses interruptions troublent la constrution, dont les résultats sont inégaux, avec des travées et des piliers tous différents. Le choeur, en revanche, montre une harmonie dans la décoration, car celle-ci a été réalisée par une petite équipe d'artisans qu'à la fin du XIVème et au début du XVème siècle.
GROTESQUE XIVème siècle, pierre Nef
Après le séjour du bataillon d'Etampes le 4 mai 1794, la plupart du mobilier de la cathédrale est détruit, et il ne reste alors plus que les décors sculptés dans la pierre, comme ce borgne à deux bouches, situé à la retombée des arcs de la nef et du choeur. Il reste aussi quelques sculptures héraldiques en clef de voûte ainsi que plusieurs enfeus sur les murs des bas-côtés.
PÉCHÉ DE GOURMANDISE 1512, Menuisiers, Tugdual Kergus et Gérard Dru, bois de chêne, détail de stalle
Les quarante-six stalles sont les seuls vestiges du choeur. L'une des stalles présente saint Tugdual exterminant un dragon tandis que celle d'en face montre saint Yves se préparant à traverser les eaux du Leff qu'un ange écarte devant lui. Celle-ci figure un gourmand illustrant l'un des sept péchés capitaux.
FRESQUES XVème siècle, Choeur
A l'origine, toute la cathédrale est peinte. Il reste quelques traces de cette polychromie sur l'un des piliers, ainsi que sur la voûte du choeur. Longtemps recouvertes d'un badigeon, les fresques du choeur montrent, sur un fond ocre, des anges portant phylactères sur lequels sont inscrits des textes liturgiques. Ces fresques ont fait l'objet de restauration, alors que celles de la croisée du transept sont restées en l'état ; celles de la nef ont disparu lors de l'écroulement de cette dernière, reconstruite à l'identique mais sans ses peintures.
BUFFET D'ORGUE XVIIème siècle, bois,
L'existence d'orgues dans cette cathédrale est attestée dès le XVème siècle, et elles occupent le transept nord jusqu'en 1665. En 1794, le dernier orgue installé dans la cathédrale est détruit par le bataillon d'Etampes, et ce n'est qu'en 1831, que le grand orgue actuel, provenant de l'abbaye Cistercienne de Begard, trouve sa place définitive.
APOCALYPSE DE SAINT-JEAN XVIIème siècle, bois, Transept sud
Saint Jean l'évangéliste, cousin de saint Jean-Baptiste, occupe une place privilégiée parmi les douze apôtres. Il est témoin de la Gloire de Jésus sur le Thabor. L'aigle le représente, car il est le seul à pouvoir s'élever au-dessus des nuages et fixer le soleil. Jésus lui confie sa mère au pied de la Croix. Sur ce tableau, saint Jean rédige l'Apocalypse, la plume à la main, et des vagues suggèrent son exil dans l'île grecque de Patmôs. Marie, quant à elle, dans la douleur de l'accouchement, est représentée auréolée d'étoiles et menacée par un dragon qui attend de dévorer l'enfant qui va naître.
SAINT-YVES ENTRE LE RICHE ET LE PAUVRE bois, Transept sud
Ce groupe, restauré au XXème siècle, est acheté à la fin du XIXème siècle par un Trécorrois, marin d'Etat à Brest. Cette statue est remarquée par le recteur, lors d'une procession, le propriétaire l'ayant posée à l'entrée de sa porte. Celui-ci décide alors de l'offrir à la paroisse. Juge, Yves se faisait souvent avocat, spécialement l'avocat des pauvres, car il avait constaté que dans les procès, les petites gens se défendre eux-mêmes vaille que vaille. Il leur disait : " Jurez-moi que votre cause est juste et je vous défendrai gratis".
RETABLE XVIème siècle, bois polychrome, Transept nord
Ce retable est divisé en trois parties. Dans sa partie centrale, il est occupé par une Vierge en Majesté, assise sur une nuée décorée de têtes d'anges tandis que les travées latérales sont occupées par les douze sibylles. La Vierge est l'oeuvre de l'atelier quimpérois Le Déan.
GISANT DU DUC JEAN V 1947, Sculpteur Armel Beaufils Pierre, Chapelle du duc Jean V
Le 15 février 1420, Jean V, Duc de Bretagne, est fait prisonnier lors d'un guet-apens. Craignant pour sa vie, il fait voeu d'élever un tombeau et une chapelle à saint Yves, où il souhaite lui-même se faire enterrer. Libéré, il donne l'équivalent en argent de son poids en armure. Son tombeau et celui de Saint Yves sont détruits lors du passage du bataillon d'Etampes, et leurs morceaux jetés dans le Jaudy. Le nouveau tombeau de saint Yves est achevé en 1889 tandis qu'une plaque de marbre au sol et un gisant rappellent la mémoire de Jean V.
VITRAIL 1934-1937, Chapelle du duc Jean V
Les ateliers de maîtres verriers de Tréguier connaissent un rayonnement sur toute la Bretagne du XVème au XVIIIème siècle. Le bataillon d'Etampes détruit tous les vitraux de la cathédrale. Dans celle-ci, un seul vitrail date du XIXème siècle, et trois autres commémorent la Première Guerre mondiale. Les vitraux de la chapelle du duc Jean V ont été offerts par les avocats de Bretagne, France, Belgique et Etats Unis. Tous les autres vitraux sont exécutés par Hubert de Sainte-Marie, originaire de Quintin, en 1970.
AUGUSTIN LE MINTIER Huile sur toile (50 X 60 cm)
Dernier évêque de Tréguier avant le Concordat, Mgr Augustin Le Mintier fait construire la flèche de la cathédrale en 1785, publie en 1789 un écrit hostile aux idées nouvelles, et préfère émigrer en 1791 avec Pierre Taupin. Il meurt à Londres en 1801.
CLOÎTRE Vers 1470 architecte Roland Le Besq, pierre et bois
Ce cloître, de style gothique et contemporain du porche des Cloches, est un quadrilatère irrégulier possédant une voûte en bois, le projet d'une voûte en pierre ayant été abandonné. Il reste cependant de ce premier projet les grands arcs-boutants. Pendant longtemps, le cloître fait office de marché, les redevances étaient perçues par le clergé. La croix, au centre du cloître, provient du château de Keralio et remplace, en 1938, une statue de saint Yves, placée en cet endroit afin d'éviter que n'y soit enterré Ernest Renan comme il l'aurait souhaité
source :http://www.ville-treguier.fr/patrimoine-treguier/cathedrale-saint-tugdual.php
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La cathédrale de Tréguier comporte trois clochers : la tour Hasting, d'époque romane, la tour gothique du Sanctus, et la flèche ajourée reconstruite au XVIIIème siècle. Les cloches que ces tours contiennent portent les noms de saint Tugdual, saint Yves, Sacré Coeur, Notre-Dame et Balthazar.
PORCHE DES LADRES 1356, granit et schiste
Le porche occidental est probablement achevé en 1356, lorsque Charles de Blois vient en pèlerinage. Il est surmonté d'un arc plein cintre, et divisé en deux arcs trilobés brisés retombant en leur centre sur une fine colonne. Une rosace prend place entre ces deux derniers. Une balustrade surplombant le porche est ornée de chouettes à chacun des angles. Certaines traces de peinture attestent un décor pictural dans la voûte. Le nom de porche des Ladres provient de sa destination aux lépreux, écartés de la foule des fidèles pendant la célébration de l'office dans le but d'éviter les risques de contamination.
PORCHE DES CLOCHES XVème siècle, granit
La façade sud est significative de la construction progressive de l'édifice, particulièrement au niveau des fenestrages où l'on passe d'un arc encore presque en plein cintre à un arc brisé comme celui de la verrière du porche des Cloches. La voûte de ce porche est ornée d'une dentelle de granit, si fragile qu'elle s'effondre un an après sa construction. Le porche du Peuple, situé lui aussi sur la façade sud et ressemblant au porche des Ladres, est muré lorsque le porche des Cloches est achevé. Il abrite alors les fonts baptismaux et n'est ouvert à nouveau qu'en 1934.
CLOCHER DU DIABLE 1785, granit
A l'origine, la tour des Cloches porte un clocher couvert d'une toiture de plomb mais son poids, ajouté à la foudre, a provoqué sa disparition. Ce n'est qu'après plusieurs tentatives que s'élève en 1785 une nouvelle flèche. Elle est construite en pierre ajourée de quatre signes d'un jeu de cartes : pique, coeur, carreau et trèfle. Louis XVI l'ayant financée grâce aux gains pris sur des loteries. Son nom provient d'une légende relevée par Anatole Le Braz, qui affirme que le clergé, découragé par tant de difficultés lors de la construction de la flèche, accepta l'aide du diable, en échange des âmes des paroissiens morts chaque dimanche entre messe et vêpres, pendant un an. Cela explique pourquoi l'officiant enchaîna dès lors les vêpres à la suite de la messe. La légende dit que le diable n'y vit que du feu.
TOUR HASTING XI-XIIème siècle, granit et calcaire
La première cathédrale, dédiée à saint André, est édifiée du temps de saint Tugdual, c'est-à-dire au VIe siècle, mais les parties les plus anciennes encore en place aujourd'hui ne remontent qu'au XIe siècle. il s'agit de l'actuel transept nord occupé par la tour Hasting, de style roman. Cette tour se trouve, à sa base, percée de deux arcs en plein cintre soutenus par des colonnes sculptées.
CHAPITEAUX XIIème siècle, calcaire, Tour Hasting
Sur les chapiteaux de cette partie de l'édifice, est créé un décor stylisé, typiquement roman, constitué d'entrelacs, héritage celte, formant de véritables frises. Un chapiteau historié, près de la porte du cloître, montre un personnage dont le bras, démesurément long, protège deux autres personnages. Les bases des colonnes sont d'un style plus archaïque, avec des formes géométriques plus simplifiées, chères aux premiers sculpteurs romans.
NEF XIV-XVème siècles, granit, schiste et calcaire
L'édification de la cathédrale gothique commence en 1339. Pendant la guerre de Succession, les travaux sont interrompus, et la nef n'est terminée qu'en 1380. De nombreuses interruptions troublent la constrution, dont les résultats sont inégaux, avec des travées et des piliers tous différents. Le choeur, en revanche, montre une harmonie dans la décoration, car celle-ci a été réalisée par une petite équipe d'artisans qu'à la fin du XIVème et au début du XVème siècle.
GROTESQUE XIVème siècle, pierre Nef
Après le séjour du bataillon d'Etampes le 4 mai 1794, la plupart du mobilier de la cathédrale est détruit, et il ne reste alors plus que les décors sculptés dans la pierre, comme ce borgne à deux bouches, situé à la retombée des arcs de la nef et du choeur. Il reste aussi quelques sculptures héraldiques en clef de voûte ainsi que plusieurs enfeus sur les murs des bas-côtés.
PÉCHÉ DE GOURMANDISE 1512, Menuisiers, Tugdual Kergus et Gérard Dru, bois de chêne, détail de stalle
Les quarante-six stalles sont les seuls vestiges du choeur. L'une des stalles présente saint Tugdual exterminant un dragon tandis que celle d'en face montre saint Yves se préparant à traverser les eaux du Leff qu'un ange écarte devant lui. Celle-ci figure un gourmand illustrant l'un des sept péchés capitaux.
FRESQUES XVème siècle, Choeur
A l'origine, toute la cathédrale est peinte. Il reste quelques traces de cette polychromie sur l'un des piliers, ainsi que sur la voûte du choeur. Longtemps recouvertes d'un badigeon, les fresques du choeur montrent, sur un fond ocre, des anges portant phylactères sur lequels sont inscrits des textes liturgiques. Ces fresques ont fait l'objet de restauration, alors que celles de la croisée du transept sont restées en l'état ; celles de la nef ont disparu lors de l'écroulement de cette dernière, reconstruite à l'identique mais sans ses peintures.
BUFFET D'ORGUE XVIIème siècle, bois,
L'existence d'orgues dans cette cathédrale est attestée dès le XVème siècle, et elles occupent le transept nord jusqu'en 1665. En 1794, le dernier orgue installé dans la cathédrale est détruit par le bataillon d'Etampes, et ce n'est qu'en 1831, que le grand orgue actuel, provenant de l'abbaye Cistercienne de Begard, trouve sa place définitive.
APOCALYPSE DE SAINT-JEAN XVIIème siècle, bois, Transept sud
Saint Jean l'évangéliste, cousin de saint Jean-Baptiste, occupe une place privilégiée parmi les douze apôtres. Il est témoin de la Gloire de Jésus sur le Thabor. L'aigle le représente, car il est le seul à pouvoir s'élever au-dessus des nuages et fixer le soleil. Jésus lui confie sa mère au pied de la Croix. Sur ce tableau, saint Jean rédige l'Apocalypse, la plume à la main, et des vagues suggèrent son exil dans l'île grecque de Patmôs. Marie, quant à elle, dans la douleur de l'accouchement, est représentée auréolée d'étoiles et menacée par un dragon qui attend de dévorer l'enfant qui va naître.
SAINT-YVES ENTRE LE RICHE ET LE PAUVRE bois, Transept sud
Ce groupe, restauré au XXème siècle, est acheté à la fin du XIXème siècle par un Trécorrois, marin d'Etat à Brest. Cette statue est remarquée par le recteur, lors d'une procession, le propriétaire l'ayant posée à l'entrée de sa porte. Celui-ci décide alors de l'offrir à la paroisse. Juge, Yves se faisait souvent avocat, spécialement l'avocat des pauvres, car il avait constaté que dans les procès, les petites gens se défendre eux-mêmes vaille que vaille. Il leur disait : " Jurez-moi que votre cause est juste et je vous défendrai gratis".
RETABLE XVIème siècle, bois polychrome, Transept nord
Ce retable est divisé en trois parties. Dans sa partie centrale, il est occupé par une Vierge en Majesté, assise sur une nuée décorée de têtes d'anges tandis que les travées latérales sont occupées par les douze sibylles. La Vierge est l'oeuvre de l'atelier quimpérois Le Déan.
GISANT DU DUC JEAN V 1947, Sculpteur Armel Beaufils Pierre, Chapelle du duc Jean V
Le 15 février 1420, Jean V, Duc de Bretagne, est fait prisonnier lors d'un guet-apens. Craignant pour sa vie, il fait voeu d'élever un tombeau et une chapelle à saint Yves, où il souhaite lui-même se faire enterrer. Libéré, il donne l'équivalent en argent de son poids en armure. Son tombeau et celui de Saint Yves sont détruits lors du passage du bataillon d'Etampes, et leurs morceaux jetés dans le Jaudy. Le nouveau tombeau de saint Yves est achevé en 1889 tandis qu'une plaque de marbre au sol et un gisant rappellent la mémoire de Jean V.
VITRAIL 1934-1937, Chapelle du duc Jean V
Les ateliers de maîtres verriers de Tréguier connaissent un rayonnement sur toute la Bretagne du XVème au XVIIIème siècle. Le bataillon d'Etampes détruit tous les vitraux de la cathédrale. Dans celle-ci, un seul vitrail date du XIXème siècle, et trois autres commémorent la Première Guerre mondiale. Les vitraux de la chapelle du duc Jean V ont été offerts par les avocats de Bretagne, France, Belgique et Etats Unis. Tous les autres vitraux sont exécutés par Hubert de Sainte-Marie, originaire de Quintin, en 1970.
AUGUSTIN LE MINTIER Huile sur toile (50 X 60 cm)
Dernier évêque de Tréguier avant le Concordat, Mgr Augustin Le Mintier fait construire la flèche de la cathédrale en 1785, publie en 1789 un écrit hostile aux idées nouvelles, et préfère émigrer en 1791 avec Pierre Taupin. Il meurt à Londres en 1801.
CLOÎTRE Vers 1470 architecte Roland Le Besq, pierre et bois
Ce cloître, de style gothique et contemporain du porche des Cloches, est un quadrilatère irrégulier possédant une voûte en bois, le projet d'une voûte en pierre ayant été abandonné. Il reste cependant de ce premier projet les grands arcs-boutants. Pendant longtemps, le cloître fait office de marché, les redevances étaient perçues par le clergé. La croix, au centre du cloître, provient du château de Keralio et remplace, en 1938, une statue de saint Yves, placée en cet endroit afin d'éviter que n'y soit enterré Ernest Renan comme il l'aurait souhaité
source :http://www.ville-treguier.fr/patrimoine-treguier/cathedrale-saint-tugdual.php
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