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Le ciel était bleu comme de la soie Avec un voile de nuages qui poudroie, Resplendissait un beau soleil Qui pleuvait des rayons de merveilles et de miel. Quelques clochettes de fleurs Tentaient dans le silence, des couleurs. Mes yeux dans

Quand le temps sur moi posera Sur mes cheveux des fils d’argent, Auras-tu encore ce geste émouvant De caresser ma peau moins douce Desséchée par les ans qui passent ? Me prendras-tu encore dans tes bras Avant que l’amour ne trépasse ? Je

Tu n’as plus le temps d’avoir le temps ! Si vite passé, si vite oublié. Si tu n’aimes plus ta vie, c’est que déjà Tu n’es plus qu’une ombre qui s’en va. Tu dois pourtant assouvir de vivre ta faim Et surtout ne pas penser aux lendemains.

Ce matin, le doux clapotis de la pluie M’a réveillé et j’ai vu le ciel tout gris. J’aime son chant dans la lumière du petit jour Sillonnée de gros nuages lourds. Dame Nature n’est pas en deuil C’est juste Avril qui est en pleurs. Ses larmes

Je me souviens encore de ton regard méprisant. Je me faisais toute petite pour fuir tes yeux. Mais le son de ta voix me rappelait souvent Que pour toi, je n’étais rien de bien heureux. Tu m’avais tout pris : de ma jeunesse à mon innocence.

Dans mon jardin pousse un poème. Tout d’abord, il grandit, bohème. Petit à petit, sa rime chante. Elle nous surprend et nous enchante. Ses vers tout en sonorités Apporte un voile de sensualité. Et, doucement, on se laisse aller Sur la

Les prés, les vignes sont tapissés de boutons d’or Qui, d’un beau jaune, les colorent. Petits soleils qui luisent dans la verdure Pour en égayer notre belle nature. Elle nous chuchote mille choses, Plus de raison d’être morose ! Le doux

Les larmes ne sont que des gouttes d’eau salées Qui tombent sur les lèvres mouillées En fragiles perles de rosée. Tels de fragiles diamants, elles scintillent Dans le firmament des yeux qui brillent. C’est de l’eau qui s’échappe du cœur Et

Les vieilles bâtisses s’érigent en esquisse Sur un ciel de lune en éclipse. Chaque pierre narre le passé du bâtisseur Immortalisé par ses œuvres de grandeur. Bourgs médiévaux et châteaux parsèment nos paysages En de purs joyaux du Moyen-âge

Dis, tu veux ? Dessine-moi un rêve… De ton pinceau, sans trêve Trace-moi une brillante étoile Comme un phare, dans la nuit, sur ta toile. Imagine sur ton joli tableau Des couleurs qui n’existent que là-haut. Invente des barques qui seront

C’est un grand trou noir à fond de désespoir. Ame vagabonde dans un promenoir. Elle est là qui s’enroule dans le soir En étole d’ennui et d’angoisse noires. La muse fait délirer ma plume Bien que ce soit devenu coutume. Quand les nuits

J’ai fait un rêve étrange dans un long voyage. Les fenêtres du ciel s’ouvraient sur mon passage. Au bout du tunnel brillait la lumière Pour atteindre la porte du grand mystère. J’avais plus de mille ans dans ce paradis blanc. J’allais,

Arôme exquis de la Provence, la lavande C’est du bonheur parfumé en offrande. Elle pousse aux quatre vents de l’été Et par son odeur alléchante Sait, nos sens, aiguiser. Leurs couleurs mauve ou bleu Noient le paysage d’épis

De ma plume, les mots s’écoulent. Flots incessants comme les vagues de houles. Ils débordent et se bousculent sur ma page En longs concertos et lamentos qui font rage. Ils se veulent doux et charmants Parfois acides mais jamais méchants.

Je m’éveillais d’un songe inachevé Où je volais très-haut dans le ciel étoilé, Fuyant les sabliers du temps naguère. Ces havres du désert sont errances, Le puits de ma mémoire, un gouffre de souffrances. Libre j’étais. Je ne voulais ni

Joli mois de mai ! Voici les clochettes Comme de fines gouttelettes Enivrantes et parfumées Qui montrent enfin le bout de leur nez. Quelques brins de douceur Pour vous apporter du bonheur. Petit brin de printemps tant convoité Donne,