C’est un grand trou noir à fond de désespoir.

Ame vagabonde dans un promenoir.

Elle est là qui s’enroule dans le soir

En étole d’ennui et d’angoisse noires.

La muse fait délirer ma plume

Bien que ce soit devenu coutume.

Quand les nuits sont longues, je n’ai pas sommeil.

Les heures s’égrènent jusqu’à l’éveil.

Le silence est pesant, criant mon inquiétude.

Sur les murs, des ombres bousculent l’incertitude.

Le temps s’est figé pour rejoindre l’aurore

Car voici les premières lueurs du dehors…

(c)Valériane