La petite souris est bien passée cette nuit et a apporté un tube géant de Smarties à Firmin, qui m'en offrira quelques uns pour me remercier de lui avoir arraché sa dent !

Dehors le démontage se fait sous un beau soleil, mais cette fois il n'y a pas de machine magique pour enlever les pinces du chapiteau : à la récré nous verrons que les gars doivent se les arracher à la main, en tapant dessus à la masse... Bon courage... Il y en a surtout deux qui s'y collent, et malgré leurs gros biscotos on voit bien que ce n'est pas une partie de plaisir !

Après l'école nous avions prévu le départ vers quatorze heures. Mais vers midi, Didier passe me voir en me demandant si ce serait possible que mon camion soit prêt au maximum vers treize heures, car il voudrait aller faire le plein avant de partir (nous ne prenons que des petites routes pour nous rendre à la prochaine étape et il est peu probable qu'on trouve du carburant sur le chemin). Branlebas de combat et panique à bord, je n'avais pas du tout prévu ça ! Mais en mettant un bon coup d'accélérateur je finis par être prête à une heure moins le quart, ouf ! Du coup Hélène m'a mis de côté une assiette de leur repas de ce midi, car je n'ai vraiment pas eu le temps de m'occuper de ça ! Sans pause la route est un peu longue, d'autant plus que Gabrielle a une envie pressante, mais on ne peut pas s'arrêter avec les convois aussi facilement qu'avec sa voiture ! Même le beau paysage vallonné ne parviendra pas à lui faire oublier ses soucis... Quelques images de la route, avec de très belles vues qui nous font oublier la lenteur de notre avancée, un vieil arbre comme je les aime, un cycliste inattendu et un nuage en forme de tête d'éléphant :

En travsersant Autun nous guettons Robert et Simone, un oncle et une tante des Morallès qui habitent là et qui leur ont promis de les attendre sur le passage. Nous finissons par les apercevoir, presque à la sortie, mais ce sera assez fugitif !

L'arrivée à Dijon est très longue, avec une infinité de feux rouges, on a l'impression qu'on n'en finira jamais !

Même si nous ne sommes pas dans le centre, la place est déjà plus sympa qu'à Nevers, on se sent moins à l'écart de la ville !

Mon camion penche pas mal, heureusement Didier m'en parle car je ne remarque souvent ce genre de choses que le soir ou le lendemain, quand tout est installé et qu'il est trop tard pour tout rebouger ! Du coup il met des cales, de façon très optimiste comme vous pourrez le remarquer sur les photos suivantes (c'est même lui qui me dit "Bon... C'est pas vraiment nickel mais ça fera une belle photo"!).

Cela me rappelle l'année dernière, à Cossé-le-Vivien, sauf que là je n'ai pas d'inquiétude quant au fait que ça tienne ou pas. Je crois que j'ai quand même bien progressé par rapport à l'année dernière ! Pour faire plaisir à ceux qui étaient déçus que je n'ai pas immortalisé mes compagnes de chambre des premiers soirs, voici une petite squatteuse trouvée en ouvrant la trappe d'une prise électrique pour brancher mon camion en électricité... autant vous dire que j'ai bien vite refermé le clapet et choisi une autre prise ! C'est sûr, j'aurai au moins appris à être un peu plus amie avec la nature ! (ou tout au moins à la tolérer davantage... vu que je n'ai pas trop le choix!)