Krisonteme's photos

Plus jamais !!!!

31 Dec 2008 4 14 516
Je préfère la Drôme en hiver !

Le Rhône est en peu envahissant par ici

Journée pas terrible !

Coin de balcon

Prêt à l’envol .

8 mars Journée des super woman

Le jardin des Fontaines Pétrifiantes La Sône Isère

Le jardin des Fontaines Pétrifiantes La Sône Isère

03 Jan 2009 9 3 318
Pour prendre un petit repos à la fraîche

Le Canal du Midi a Trebes

On fait la course?

19 Sep 2010 9 4 393
Ragondin et canard à Trebes sur le canal du midi

Ragobdin à Trèbes sur le canal du Midi

19 Sep 2010 5 7 730
Le ragondin (Myocastor coypus) ou castor des marais (appelé aussi autrefois myopotame), est un mammifère originaire d'Amérique du Sud, introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. Tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchers volontaires. Myocastor coypus est la seule espèce du genre Myocastor, qui est lui-même le seul genre de la sous-famille des myocastorinés.

Rover , le plissé

Toujours le premier !

Marseille jardin du Pharo. Missak (dit Michel) Man…

18 May 2010 15 18 2897
LE MIROIR ET MOI Dans tes yeux de la fatigue et sur ton front tant de rides, Parmi tes cheveux les blancs, vois, tant de blancs camarade… Ainsi me parle souvent l'investigateur miroir Toutes les fois que, muet, je me découvre seul en lui. Tous les jours de mon enfance et les jours de ma jeunesse Je – cœur parfois tout disjoint – les brimais pour l'holocauste Sur l'autel des vanités tyranniques de ce temps, Naïf – tenant pour abri l'espoir tant de fois promis. Comme un forçat supplicié, comme un esclave qu'on brime J'ai grandi nu sous le fouet de la gêne et de l'insulte, Me battant contre la mort, vivre étant le seul problème… Quel guetteur têtu je fus des lueurs et des mirages ! Mais l'amertume que j'ai bue aux coupes du besoin S'est faite – fer devenue – que révolte, qu'énergie : Se propageant avec fureur mon attente depuis Enfouie jusqu'au profond du chant m'est cri élémentaire. Et qu'importe, peu m'importe : Que le temps aille semant sa neige sur mes cheveux ! Cours fertile qui s'élargit et qui s'approfondit Au cœur de toute humanité très maternellement. Et nous discutons dans un face-à-face, à "contre-temps", Moi naïvement songeur, lui ironique et lucide; Le temps ? Qu'importe ce blanc qu'il pose sur les cheveux : Mon âme comme un fleuve est riche de nouveaux courants. PRIVATION La question, des amis parfois me la posent: " Comment vis-tu donc, et comment l'âme ardente Veux-tu donner force aux cœurs qu'a fuis l'espoir ? Le pain et le besoin sont ton lot pourtant." Quand j'erre dans les rues d'une métropole, Toutes les misères, tous les dénuements, Lamentation et révolte l'une à l'autre, Mes yeux les rassemblent, mon âme les loge. Je les mêle ainsi à ma souffrance intime, Préparant avec les poisons de la haine Un âcre sérum – cet autre sang qui coule Par tous les vaisseaux de ma chair, de mon âme. Cet élixir vous semblerait-il étrange ? Il me rend du moins la conscience du tigre, Lorsque dents et poings serrés, tout de violence, Je passe par les rues d'une métropole. Et qu'on dise de moi: il est fou d'ivresse, Flux et reflux d'une vision Ne cessent d'investir mes propres pensées, Et je me hâte, assuré de la victoire. Traduction de l'arménien par Gérard HEKIMIAN Source: LA POESIE ARMENIENNE Anthologie des origines à nos jours Réalisée sous la direction de Rouben Mélik Les Editeurs Français Réunis 21, rue de Richelieu – Paris 1er Dernière Lettre de Missak Manouchian Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée, Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais. Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps. Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta sœur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la libération. Avec l'aide des amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n'ai fait de mal à personne et si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en regardant le soleil et la belle nature que j'ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. Je t'embrasse bien fort ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari. Manouchian Michel. P.S. J'ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène. M. M. http://www.netarmenie.com/histoire/dossiers/missak/lettre.php

Je ne saurai jamais...... La couleur du vent, La…

08 Dec 2011 9 3 390
youtu.be/WjxzrqOYzkY?si=WJxw8QorkE3TvpMU</ J'ai couru toute ma vie Derrière les mirages, Qui me promettaient l'or De mes rêves d'enfant. Me voici arrivé Sur cette étrange plage, Où en cris déchirants Meurent les goélands. Je ne saurai jamais La couleur du vent. Quand le vent m'a parlé, Il était l'aventure. Il s'est appelé gloire Et plus tard illusion. Et bientôt solitude Douce amère blessure, Car personne n'a pu Répondre à ma question. (Refrain) Je ne saurai jamais, La couleur du vent. La couleur du vent, La forme de l'eau Et l'âge du temps. Et je me suis retourné Sur les traces de mes pas. Aux derniers souvenirs, Je les perdais déjà. Alors je me suis assis Fourbu sur un rocher. J'étais prisonnier Entre la mer et mon passé. (Au refrain) Et je te trouve là, Dans la fleur de ton âge. Auréolée d'azur Et d'amour, qui m'attends. Puis-je tenir ta main ? J'ai fini mon voyage J'ai bien vu que tes yeux Ont la couleur du vent. J'ai bien vu que tes yeux Ont la couleur du vent. La couleur du vent, La forme de l'eau Et l'âge du temps. La couleur du vent, La forme de l'eau Et l'âge du temps.

Prendre le large .

Lac de belveze


10691 photos in total