Krisonteme's photos

Institut L Braille à Marseille

02 Mar 2009 9 3 386
Louis Braille, né le 4 janvier 1809 à Coupvray, près de Paris, et mort le 6 janvier 1852, est l'inventeur du système d'écriture tactile à points saillants, à l'usage des personnes aveugles ou fortement malvoyantes : le braille.

Mettre, jour après jour, ................du miel s…

08 Aug 2009 9 12 420
Découvrez ! Je serais bien resté: La maison était bonne. Le petit chat m'aimait. Elle s'était mariée, Puis s'était séparée. A présent, elle vivait Retirée, loin des gens, loin du bruit, De ses quelques amis, Mais surtout loin des hommes. Je serais bien resté: La maison était bonne, Le petit chat m'aimait. Déjà, c'était l'automne, La toiture à revoir Et le bois à couper. Elle avait beau me dire de ne pas m'inquiéter, Je pensais: C'est un travail d'homme. De mon côté, j'avais pas mal bourlingué, Entrevu des amours et fait tous les métiers. J'en avais plus que marre, je voulais m'arrêter. J'suis passé par hasard, nous avons bavardé. Comme c'était le soir et que le froid tombait, Elle ne m'a pas chassé. Elle ne m'a même pas demandé mon avis. Elle m'a ouvert son lit pour y passer la nuit. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas fait l'amour. Combien de temps avant qu'elle le refasse un jour? Elle s'est servie de moi pour se venger de lui. Une fois satisfaite, elle m'a chassé du lit. Je serais bien resté: La maison était bonne. Le petit chat m'aimait. Au matin, elle a fait Comme si j'étais personne, Comme si de rien n'était. Mais, moi, je l'aimais déjà, J'la voulais toute à moi. Oui, c'est vrai, J'voulais être son homme. J'avais vu des pays, j'pouvais les lui conter. J'pouvais lui faire l'enfant qu'il ne lui avait pas fait. J'pouvais remonter l'mur, j'pouvais scier du bois, J'pouvais travailler dur et pas penser qu'à moi. Et subir sans mot dire ses multiples morsures, Mettre, jour après jour, du miel sur ses blessures. Lui montrer que les hommes c'était pas c'qu'elle croyait, Qu'un amour de jeunesse, c'est pas fait pour durer, Qu'elle n'allait pas gâcher le reste de sa vie, Que tout était à faire, que rien n'était fini, Qu'dans mes rêves les plus fous, j'la voyais pas si belle, Que j'comprenais pas tout, mais qu'j'en savais plus qu'elle. Je serais bien resté: La maison était bonne. Le petit chat m'aimait. Déjà, c'était l'automne, La toiture à revoir Et le bois à couper. Je serais bien resté: La maison était bonne Mais seul le petit chat m'aimait.

Et je me dis que ça me plait.......... A l'heure q…

01 Sep 2002 15 5 429
Je regarde passer les ruines Éparpillées sur le rivage Avant que le jour ne décline Je nage Ce rêve me reviens souvent D'un inévitable naufrage Dont je serais seul survivant Je nage Fou peut-être Et fier de l'être Ils sont si doux ces bras de mer Que je m'y love que je m'y perds Fou peut-être Et fier de quoi Ils sont si doux ces bras de mer Que je m'y perds et que j'aime ça C'est l'eau qui va lisser mon front Et rendre serein mon visage Les années glissent et glisseront Je nage Et je me dis que ça me plait A l'heure qu'il est et à mon âge Que la mer a des dents de lait Je nage Fou peut-être Et fier de l'être Ils sont si doux ces bras de mer Que je m'y love que je m'y perds Fou peut-être Et fier de quoi Je n'ai suivis que des chimères Fortune de terre et Ils sont si doux ces bras de mer Que je m'y love que je m'y perds Fou peut être Et fier de quoi Ils sont si doux ces bras de mer Que je m'y perds et que j'aime ça

Silencio !

16 Nov 2011 9 10 577
youtu.be/GzPxJ6p6DhQ?si=fpf1o8b97hDTWSzQ Messieurs ! Assez plaisanté ! Chuuut ! Silencio ! Leçon de peinture : première ! Le noir ! Les bleus ! voilà… Les verts, s’il vous plaît ? Plus fort, plus de courage… Les jaunes, les rouges… Tous ensemble ! Merci messieurs ! Attention… Quand je sors de Paris, Capitale poubelle, Quand je fuis ses affiches qui m’engueulent en couleur, Quand je laisse ses gris dans mon rétroviseur Pour chanter quelque part, entre Loire et Moselle, Je découvre ta face balayée d’hirondelles, Et je redeviens peintre, et j’oublie le chanteur. Ah ! Les ciels qui me donnent des leçons de peinture. T’as des ciels, des tableaux de la Révolution. Tes nuages crachés par d’énormes canons Se bagarrent si haut quand on passe en voiture, Qu’on dirait des navires en conquête d’Azur, Et floconnent si bas, qu’ils me touchent le front. Tes chaumières ont tout l’air de sortir d’une Bible Rédigée par les soins d’un Moïse Normand, Et tes prés sont d’un vert tellement comestible, Qu’on s’y rêve cheval pour y paître un instant. T’as des ciels de Vlamenque, mais d’un bleu qui voyage. T’as des champs de Van Gogh, mais avec des odeurs. T’as Monnet pour les eaux, les reflets, les vapeurs, Et ces jungles fleuries dans les gares de village, C’est tellement du Rousseau qu’on se dit c’est dommage, Il y manque un lion souriant dans les fleurs. Qu’ils me guident du ciel ou qu’ils soient à mes trousses, Qu’ils soient d’or ou de cuivre, de brume ou de sang, Ton soleil me révèle, selon l’heure ou le temps, Des printemps japonais, des automnes de mousse, Des étés pissenlits, patronnés par Larousse, Des novembres de pluie, des hivers de diamants. Et tes boules de gui suspendues dans le vide Prouvent bien que la Gaule n’a jamais disparu, Puisqu’elle est encore là, qui te lance un salut, De ses mille ballons footballés par les druides. Et pourtant, moi qui prend tes leçons de peinture, Moi qui chante ta terre à tes propres enfants, Moi qui, à force d’amour, ait perdu mon accent, Et te taille en français des quatrains sur mesure, Comme bien des amants, j’ai aussi ma blessure, Que je garde secrète, mais qui saigne pourtant. M’as-tu bien regardé ? J’ai la boucle Berbère. M’as-tu bien écouté ? J’ai la voix d’un maçon. C’est dans l’huile d’olive que je cuis mes chansons, Et je parle des mains, et j’adore ma mère, Et j’ai tant de pogromes dans mon cœur millénaire, Que j’hésite parfois à manger du jambon. Tu commences à comprendre pourquoi je m’inquiète, Quand je vois le mépris qu’ont parfois tes enfants, Pour les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Gitans Qui n’ont pas le talent de passer pour poètes. C’est au nom de tes ciels aux mouvantes peintures, C’est au nom des concerts que dirigent tes vents, C’est au nom de ma chance et de tant de tourments Que je pose à présent ma question, ma blessure : Est-ce vrai qu’on t’encombre avec notre nature, A moins qu’on ne l’exprime d’une scène en chantant.

Victoria et Mr Nounours

Je veux m'offrir ça

20 Feb 2011 7 4 274
youtu.be/PwxoSDWVCa0?si=vpppbJdG1qxzbJ5p Quand on est pauvre et qu'on n'a rien On n'a pas même son chagrin C'est un chagrin sans importance Sans grandeur et sans élégance Ma peine a son horaire Ma peine pointe à l'usine Elle n'a pas de mystère Comme dans les magazines Je Veux Pleurer Comme Soraya Je veux pleurer comme une princesse Je veux pleurer avec noblesse Pas dans la soupe, mais dans la soie Je veux pleurer dans un décor Un chagrin plus grand que ma vie Un vrai chagrin qui fasse envie Je veux pleurer comme Liz Taylor {Refrain} Je Veux Pleurer Comme Soraya Je Veux Pleurer Comme Soraya Je veux m'offrir ça Quand on n'en a pas les moyens On n'profite pas de son chagrin On n'a pas l'temps d'en faire le tour Les pommes de terre brûlent dans le four On n's'y habitue pas Ça porte sur le foie C'est d'la peine à deux sous On n'en sent pas le goût Je Veux Pleurer Comme Soraya Des larmes qu'on prend en photo Pleurer sans rhume de cerveau Des larmes qui n'défigurent pas Je n'veux plus de chagrin à la gomme De chagrin payable par traites J'en veux d'un coup jusqu'à la r'traite Je veux pleurer comme la Bégum {Au refrain} Je Veux Pleurer Comme Soraya J'veux pleurer sans économie Qu'une fois au moins dans ma vie Je puisse me dire que je n'compte pas Je veux pleurer comme pour une fête Où on fout en l'air ses richesses Je veux pleurer comme une princesse Je veux pleurer comme Margaret

Victoria 1 jour La famille s’agrandit

Au temps où sur Iper on savait rigoler .....Bull l…

12 Sep 2009 40 74 7355
youtu.be/BC6Rsdrs_ms youtu.be/BC6Rsdrs_ms ben oui ...tout d'un coup l'envie de la rereposter ma prise !!!!!!!!! Marguerite !!!!!! m.youtube.com/watch?v=BC6Rsdrs_ms Découvrez Clémentine, Dominique Desmons ! Au premier temps de la vache, Toute seule dans son pré, elle est là, Au premier temps de la vache, Y a l'éleveur, y a la bête et y a moi, Et ma faim qui bat la mesure, La mesure de mon estomac, Et ma faim qui bat la mesure, Mesure aussi mes fins de mois. Une vache à mille francs, Comme ce serait charmant, Comme ce serait charmant Et beaucoup plus tentant Qu'un' vache à deux mille francs, Une vache à mille francs. Une vache à mille francs, F'rait l'filet à cent francs, L'rumsteck à soixante francs, Le gîte à quarante francs, L'aloyau à trente francs, La culotte à vingt francs. Un' culotte à vingt francs, F'rait la côte à quinze francs, La poitrine à douze francs, La bavette à dix francs, Le collier à huit francs, Le jarret à quatre francs. Un jarret à quatre francs, Ce s'rait intéressant Et plus avantageux Pour faire un pot-au-feu Qu'un jarret à mille francs, Un jarret à quatre francs… Au deuxième temps de la vache, C'est à peine si je l'aperçois, Au deuxième temps de la vache, Y a du monde entre la bête et moi. Il y a l'tueur qui passe la mesure, L'transporteur qui lui emboîte le pas, Pendant que l’ ministre nous assure Que la viande de la vache ne monte pas. Une vache à mille francs, En quittant l'Morbihan, Devient chemin faisant Comme par enchant'ment Un' vache à cinq mille francs En arrivant au Mans. Un' vache à cinq mille francs, On ne sait pas comment, Augment' de vingt pour cent En traversant Le Mans, Et d'vient par conséquent Un' vache à six mille francs. Un' vache à six mille francs, C'est bougrement tentant, C'est bougrement tentant Pour les gens d'Orléans D'en faire innocemment Un' vache à dix mille francs. Une vache à dix mille, En sortant de la ville, Pris' dans un tourbillon Devient à Arpajon Par un calcul habile Une vache à vingt mille, Cent mille à Montlhéry, Deux cents à Juvisy, Trois cent mille à Orly, Arrivant à Paris, À la Port' d'Italie La vach' n'a plus de prix. La vache est aux Gobelins Multipliée par vingt, Par deux cent cinquante deux Au carr'four Richelieu, Et par huit cent dix sept En sortant d'La Villette… Au dernier temps de la vache, En rôti, sur l'étal, elle est là, Au dernier temps de la vache, Y a un monde entre sa viande et moi. Et l'Etat, qui prend des mesures, L'Etat qui mesure notre émoi, Et l'Etat qui prend des mesures, Fait monter un peu plus chaque mois. De la vache à cent francs, On en mangeait autant, Autant qu'on en voulait, Et plus qu'il ne fallait, À midi, au dîner, Et dans l'café au lait. D'la vache à cinq cent francs, C'est déjà plus gênant, Moi qu'en mange en moyenne Dix kilos par semaine, Pour avoir mon content Je privais les enfants. De la vache à mille francs, De la vache à mille francs, Il vaut mieux carrément Se gaver d'ortolans, Et s'offrir des homards Tartinés de caviar. D'la vache à deux mille francs, Ça s'ra pour l'jour de l'an, On la mangera truffée, Sur un grand canapé, On gardera l'foie gras Pour les autr's jours du mois. D'la vache à cinq mille francs, Ça d'viendra un placement, Avec mes lingots d'or, Dans mon grand coffre fort, J'entass'rai les rumstecks Et les coupons d'beefsteack. D'la vache à cinq mille francs, Ça d'vient décourageant, C'est pas qu'on soit méchant, Mais un beau jour, pourtant, Il faudra bien qu'on sache Qu'on n'peut plus suivr' la vache ! Oh la vache ! La sale vache … Oh la vache nous rendra fous ! Oh la vache ! La sale vache … Oh la vache nous rendra fous ! Oh la vache ! Oh la vache…

Et c'est tout !

22 Jun 2012 16 13 381
youtu.be/PMM4ag_m5Ig?si=GIfnk0RCboritO37 J'arrive de chez les hommes peu de choses ont changé Les États les royaumes c'est à réinventer Le bonheur est présent il ne ressemble qu'à nous Je veux juste une rose un baiser et c'est tout Je veux juste une rose un baiser et c'est tout À marcher chez les hommes qu'ai-je vu de la Terre Quinze villes dix montagnes tout le Gange en prière À la vie et à toi j'en demande pas beaucoup Je veux juste une rose un baiser et c'est tout Je veux juste une rose un baiser et c'est tout Et que personne ne me prouve le contraire Toute gloire et richesse sont démarches légères La balance est égale quand on aime beaucoup Je veux juste une rose un baiser et c'est tout Je veux juste une rose un baiser et c'est tout Tout à côté des hommes je faisais marche arrière Je passais sans regard sous tous les baptistères Je tombais dans les pluies comme étoile au mois d'août Je veux juste une rose un baiser et c'est tout Je veux juste une rose un baiser et c'est tout J'ai aimé beaucoup d'hommes et des hommes m'ont aimée La naissance d'adulte c'est de s'abandonner S'il faut le demander à l'autre et à genoux Je veux juste une rose un baiser et c'est tout Je veux juste une rose un baiser et c'est tout

Quelque chose m’a échappée

C'est juste un petit peu.............. de sûrement…

05 Jan 2013 5 5 106
youtu.be/sJA8TB1sZ-k Connaissez-vous l'histoire de mamie les cheveux mauves Et de son pote Oscar, un peu sourd et tout chauve ? Elle puait la violette, il sentait le tabac Forcément c'était chouette et comme il fallait pas La la la Des crétins décrétèrent qu'après le troisième âge On a la grippe aviaire, la peste ou bien la rage Et que c'est un scandale de tomber amoureux Quand on a, au total, cent cinquante ans à deux Mais rien ne manque et tout est là Tes clés, ton sac et puis ton chat Pourtant Non, non Non, il manque le temps de la corde à sauter Puis le bruit de la craie sur le tableau mouillé Le respect L'école communale, les hommes à la belote La gueule du maréchal et puis le bruit des bottes Et l'odeur des vacances, on joue à la marelle ? La robe du dimanche, une orange à Noël Oh oui, mamie, la vie est belle Alors t'achètes un bouquet d' roses Quand tes gamins viennent t'écouter Mais t'aimerais bien donner autre chose Que des nouvelles de ta santé ! Mais rien ne manque et tout est là Tes clefs, ton sac et puis ton chat Pourtant Oh dis, mamie, c'était comment ? Le cochon qu'on égorge et la messe en latin Ton premier soutien-gorge et puis l'odeur du foin ? La la la C'était pas la misère, c'était juste l'urgence Un peu, beaucoup la guerre et surtout ton enfance À l'heure ou l'avenir était sous le soleil Et déjà ton sourire, une petite merveille Oh non ! C'est pas demain la vieille Que les enfoirés qui t'aiment tant Vont te ranger de ton vivant Au fond d'une maison d' retraite Pour y vieillir la bouche ouverte ! Et rien ne manque, et tout est là Tes clefs, ton sac et puis ton chat Pourtant Non, non Non, il manque le temps de ton premier amour Et ce goût de printemps qu'avait le petit jour À présent Quand t'y penses aujourd'hui, tu faisais pas la fière Dans les bras d'un grand lit trop baigné de lumière Et touchée en plein cœur d'un coup de bal musette T'as trouvé le bonheur et t'as perdu la tête Mais rien ne manque et tout est là Tes clefs, ton sac et puis ton chat Pourtant Oh dis, mamie, c'était comment ? Le goût des cafés crème et le parfum des rues ? Les chansons, les poèmes, ce type qui t'a plu La la la Quand il faisait le monde et beaucoup trop de phrases Quand tu faisais ta blonde au fond des boîtes à jazz Au temps des cigarettes qu'on fumait pas dehors Et que tous les copains n'étaient pas déjà morts Oh oui, mamie veut croire encore Au père Noël, au prix du pain À l'orthographe et aux fleuristes Aux belles amours qui finissent bien Et même au parti communiste ! Et rien ne manque, et tout est là Tes clefs, ton sac et puis ton chat Pourtant Non, non Non, il manque le temps de vivre encore un peu Et de foutre le camp, pis de faire des envieux Vous les vieux ! Des crétins décrétèrent qu'après le troisième âge On éteint la lumière ? Allez, pars en voyage ! Allez vite, il est tard, il faut pas réfléchir T'as plus trop de mémoire et tant de souvenirs Oh oui, mamie, tu peux partir Autour du monde et dans les bras D'un galopin aux cheveux blancs Manger la vie avec les doigts Et boire cul-sec un océan ! Car rien ne manque de là-bas Tes clefs, ton sac et puis ton chat Non, rien ne manque de là-bas Tes clefs, ton sac et puis ton chat Tu les reverras, va ! C'est juste un petit peu de sûrement pas grand-chose Connaissez-vous l'histoire de mamie les cheveux mauves ?

Pas besoin d’arrosage

Bel arc en ciel

Ça penche à la Ciotat

Arrivée à Bangkok

Avec un rayon de soleil


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