Sous mon pinceau naît des graffitis,
Des friselis, un visage légèrement enfoui.
A quoi reves-tu bel ange endormi ?
A un amant sans doute que tu as choisi.
Ô ma ravissante aux traits si jolis
Charme de tes regards mon âme ravie !
Souvent la nuit, je songe et point n'oublie.
Il n'est tant d'espérance à l'homme inconsolé
Marchant sur la terre blanche déjà immolée
Que les soupirs d'une belle énamourée.
Tout n'est qu'abandon sur un coeur infertile,
Une caresse oubliée quelque part, immobile.
Musarder sur un chemin d'ombres décimées
A la recherche d'un océan d'amour où se noyer.
L'empreinte fugace d'une main en creux de souvenir.
Mendiante suspendue à l'envie d'être aimée
Réveille les mots et les sens engourdis.
A la source des ténèbres, j'ai puisé ce sonnet,
Séché l'encre de ma plume courtisane,
Dérivé sur des vagues de poussière en filigrane.
Les chuchotements de l'aube usée m'enivrent
Même pendant l'été de doux frissons de givre.
Aux obsessions, nostalgie, succèdent les envies...
Chasser la mélancolie d'un sourire épanoui...

Valéri@ne