1.4 – Dans la maison de Leon et Leoni


Dans la maison de Leon et Leoni

Ils entrent et se sentent immédiatement entourés d’une ambiance bienfaisante,
comme s’ils venaient de rentrer à la maison sains et saufs après une longue randonnée.

Bien sûr, Nina et Nino sont curieux -
Comment la maison est-elle aménagée -
Qu’est-ce qu’il y aura à boire et à manger ?
Leoni semble deviner leurs pensées -
« Laissez-vous surprendre -
vous avez vu tant des nouvelles choses. »
« Mais il me reste une question, »
cette question ne lui laisse pas de répit,
et Nino brûle de la poser.

« La nuit ne tombe pas,
il fait encore jour comme ce matin. »
« Eh bien - cher Nino – chaque nouveau venu s’en rend compte,
sauf s’il vient d ‘une planète pareille à la nôtre.
Tu sais -
contrairement à la vôtre, notre planète
a une structure ouverte,
c’est pourquoi la lumière vient de tous les côtés,
même d’en bas.
Mais jouissez de la lumière,
vous allez pouvoir vous reposer tout de même.

Nous aussi nous devons nous régénérer.

Oui – je sais bien que vous voulez savoir
ce que nous allons vous servir à boire et à manger.
Ce sera une surprise. »



Ils entrent dans une pièce sobre -
sur la table il y a 4 assiettes, 4 cuillères, 4 verres.
Dans une terrine, il y a une macédoine de fruits,
sur la table il y a aussi une cruche de verre avec du jus.
Leoni sert les autres.
« Bon appétit, alors. »
Ils goûtent la macédoine et le jus.
« C’est bon ? » demande Leoni.
« Oui – c’est très bon – c’est un goût presque comme chez nous -
mais en plus il y a aussi un goût inconnu
mais très savoureux. »
« Eh bien – merci, c’est très gentil.



Nous allons vous montrer vos chambres maintenant
où vous pouvez habiter et dormir
pendant votre séjour chez nous.
Venez nous rejoindre après vous être reposés. »



Puis Leoni et Leon prennent congé.

Nina et Nino sont vraiment fatigués
et ils s’endorment très vite.

Après leur repos.

La fenêtre est ouverte,
deux oiseaux se posent sur l’appui -
ils regardent vers la droite – puis vers la gauche -
...et...
ils commencent à chanter
– doucement d’abord –
puis de plus en plus fort ;
de toute évidence ce petit concert
est à l’adresse de nos deux amis
Nino et Nina.

Ils sont encore endormis,
mais le gazouillis commence à agir.
Nina se réveille – elle se frotte les yeux :
où est-elle ? – ah, oui -
ils sont à la maison de Leoni et Leon -
Nino se réveille aussi -
il regarde vers la fenêtre – il voit les deux oiseaux,
il entend leur joyeux gazouillis,
un sourire glisse sur sa figure :
« Nina – nous n’avons jamais été réveillés d’une manière plus jolie
je pense que ces deux oiseaux
donnent ce concert matinal seulement pour nous. «

Et ils ressentent un rapport vif,
une communication joyeuse
entre eux et les deux petits oiseaux.
Et comme si les oiseaux s’en étaient aperçus,
ils gazouillent une fois de plus
et s’envolent.

Le souvenir d’’hier’
la clarté – le calme -
la fraîcheur du ‘matin’
tout cela se mélange et devient un sentiment de bonheur inaccoutumé.

Ils se lèvent – ils se mettent à la fenêtre
et ils aperçoivent un jardin bien entretenu,
un pré vert avec quelques fleurs bleues
et une sculpture
qui représente deux personnes,
une femme et un homme.



A côté de la fenêtre se trouve une porte
– ils ouvrent cette porte
et descendent un escalier rouge.



Tout rayonne de joie et de fraîcheur bienfaisante.

Leon et Leoni les attendent en bas.
« Vous avez bien dormi ? »
« Très bien » dit Nina.
« Cette sculpture sur le gazon, qu’est-ce que c’est ? »
« Nous l’appelons ‘les amants’,
nous l’avons trouvée chez un sculpteur,
elle nous a plu tout de suite,
pour nous c’est un symbole de notre amour. »
« Oui – elle nous plaît aussi »
dit Nina - et Nino l’approuve.
« Bon – venez prendre le petit déjeuner -
c’est ce que vous dites chez vous, n’est-ce pas ? »
« Mais avec plaisir. »

Ils entrent dans le salon.
La table est mise comme la dernière fois.
« Asseyez-vous et servez-vous. »
Avec un geste de la main
Leon les invite à prendre le petit déjeuner.

Il y a du jus
et une espèce de pain – et
de la confiture de fruits.
« C’est pour vous que nous avons préparé ce pain ;
vous aimez manger du pain, n’est-ce pas ?
Alors – servez-vous et dégustez. »
Et ils dégustent -
tout est si bon,
ils mangent lentement et calmement
et cela se voit que c’est bon.