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Sables mouvants, Jacques Prévert
Au souk, Alexandrie
Textile Art, ma nappe made in India
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Sami Yusuf en concert à Alexandrie
Karnak, Egypte
Jean-Louis Barrault récite : Recueillement
Assia et Meriem
La Mayenne qui coule à Laval
Flagrant délit de chapardage :-)))
Sourire d'un enfant
Tchaïkovsky : Valse sentimentale - Album : L'art d…
Rêverie, œuvre de Robert Schumann [1810-1856]
Miles Davis : Ascenseur pour l'échafaud
Vent de sable brûlant : Khamsin en février 2006
Fleurs de Pêcher et Mimosa sur un mur, vues de ma…
Dans la joie de Pâques
Caféière Beauséjour, Pointe Noire (Guadeloupe)
Pêcher en fleurs aperçu de ma fenêtre
Quand le Ciel épouse la Terre
Akhénaton en famille, fresque à Alexandrie
Fort Qaitbay, Alexandrie
Prier sur le trottoir, à Alexandrie
La Soufrière, volcan de Guadeloupe
Bain Thomas, Guadeloupe
Mon Père devant son Amilcar
Celia Cruz chante : Choucoune
Harry Belafonte chante : Island in the Sun
Mon amie : Josie Balzamont, de Guadeloupe
Allée Dumanoir, Capesterre, Guadeloupe
Binic, en Bretagne
Une incitation au racisme
Une case créole en Guadeloupe
Bwa Bandé interprètent : Gwo siwo ka
Zouk La Sé Sel Médikaman Nou Ni, par Jacob Desvari…
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Auto-portrait
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Edith Lefel chante : Piensa en Mi
Photo : Daniela.
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En Guadeloupe, on vit délicieusement bien dans ces petites cases, si l'on accepte un certain confort spartiate. Certaines comme celle-ci sont encore habitées et les gens y vivent heureux... Ceux qui ont dû les quitter pour se retrouver en HLM ont souvent sombré dans la dépression...
Les cases créoles de Guadeloupe !!! Je dois avouer que j'ai une certaine tendresse pour cette humble architecture locale qui fait partie du patrimoine un peu délaissé de l'île-papillon. Et je suis fière de dire que j'ai vécu jadis pendant plusieurs mois dans une délicieuse petite case nichée au fin fond de Petit-Bourg, à Belair des Rozières très exactement — je suis restée deux ans en Gwada en 1964. Je suis retournée sur les lieux en 2004, mais malheureusement elle a été rasée et la topographie des lieux a beaucoup changé. Dans cette case, il n'y avait bien sûr aucun confort. Une jarre extérieure recueillait l'eau de pluie qui se laissait puiser. Le chant tendre et sonore des petites grenouilles hylodes peuplait le crépuscule jusqu'au matin. Un gigantesque pied de litchi étendait ses branches jusqu'au toit de tôle. Et quand la pluie tombait sur cette tôle, c'était un ravissement pour les oreilles et pour la zoreille que je suis...
Pour être sûre que ces merveilleux souvenirs étaient davantage qu'un rêve, je suis revenue de nombreuses fois. Même si tout s'est énormément modernisé, beaucoup de ce que j'avais aimé était encore là : la chaleur humaine des "locaux" dès qu'ils s'aperçoivent qu'on parle créole, les alizés, le soleil à la verticale, l'intense lumiinosité, le chant des petites grenouilles hylodes dès le crépuscule...
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En Guadeloupe, on vit délicieusement bien dans ces petites cases, si l'on accepte un certain confort spartiate. Certaines comme celle-ci sont encore habitées et les gens y vivent heureux... Ceux qui ont dû les quitter pour se retrouver en HLM ont souvent sombré dans la dépression...
Les cases créoles de Guadeloupe !!! Je dois avouer que j'ai une certaine tendresse pour cette humble architecture locale qui fait partie du patrimoine un peu délaissé de l'île-papillon. Et je suis fière de dire que j'ai vécu jadis pendant plusieurs mois dans une délicieuse petite case nichée au fin fond de Petit-Bourg, à Belair des Rozières très exactement — je suis restée deux ans en Gwada en 1964. Je suis retournée sur les lieux en 2004, mais malheureusement elle a été rasée et la topographie des lieux a beaucoup changé. Dans cette case, il n'y avait bien sûr aucun confort. Une jarre extérieure recueillait l'eau de pluie qui se laissait puiser. Le chant tendre et sonore des petites grenouilles hylodes peuplait le crépuscule jusqu'au matin. Un gigantesque pied de litchi étendait ses branches jusqu'au toit de tôle. Et quand la pluie tombait sur cette tôle, c'était un ravissement pour les oreilles et pour la zoreille que je suis...
Pour être sûre que ces merveilleux souvenirs étaient davantage qu'un rêve, je suis revenue de nombreuses fois. Même si tout s'est énormément modernisé, beaucoup de ce que j'avais aimé était encore là : la chaleur humaine des "locaux" dès qu'ils s'aperçoivent qu'on parle créole, les alizés, le soleil à la verticale, l'intense lumiinosité, le chant des petites grenouilles hylodes dès le crépuscule...
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