Bleu
Folder: Créations
tout bleu
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Découvrez !
Les chevalier Cathares
Pleurent doucement,
Au bord de l'autoroute
Quand le soir
descend,
Comme une denière insulte,
Comme un dernier tourment,
Au milieu du
tumulte,
En robe de ciment.
La fumé des voitures,
Les cailloux des
enfants,
Les yeux sur les champs de torture,
Et les poubelles devant.
C'est
quelqu'un du dessus de la Loire
Qui a dessiné les plans,
Il a oubli sur la robe,
Les taches de sang.
On les a sculté dans la pierre
Qui leur a cassé le corps,
Le
visage dans la poussire
De leur ancien trésor.
Sur le grand panneau de lumière,
Racontez aussi leur mort,
Les chevaliers Cathares
Y pensent encore.
N'en
déplaise ceux qui décident
Du passé et du prsent,
Ils n'ont que sept siècles d'histoire,
Ils sont toujours vivants.
J'entends toujours le bruit des armes,
Et je vois encore
souvent
Des flammes qui lèchent des murs,
Et des charniers géants.
Les chevaliers
Cathares
Pleurent doucement,
Au bord de l'autoroute
Quand le soir descend,
Comme une dernière insulte,
Comme un dernier tourment,
Au milieu du tumulte,
En robe
de ciment.
Picnik,jusqu'ou je peux aller avant qu'il explose…
Après
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Découvrez r !
La nuit t'habille dans mes bras
Pâles rumeurs et bruits de soie
Conquérante immobile
Reine du sang des villes
Je la supposais, la voilà
Tout n'est plus qu'ombre, rien ne ment
Le temps demeure et meurt pourtant
Tombent les apparences
Nos longs, si longs silences
Les amants se perdent en s'aimant
Solitaire à un souffle de toi
Si près tu m'échappes déjà
Mon intime étrangère
Se trouver c'est se défaire
A qui dit-on ces choses-là ?
Alors que l'aube d'un nouveau jour s'éclaircit
Les visions que j'ai eues s'effacent
Tous ces mots inexprimés
Mes rêves les plus fous, tous brisés
Ca n'aurait pas dû se passer ainsi
Devrais-je partir, pourquoi devrais-je rester
Solitaire à un souffle de toi
Laissant derrière moi le passé
Tout près tu m'echappes déjà
Suis-je libre ou délaissée
Mon intime étrangère
Consciente ou trompée
Se trouver, se défaire
Cela importe-t-il de toute façon ?
Il mène sa barque à sa mesure, à quoi ça sert une…
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Découvrez r !
J'ai fait le rêve d'être un enfant qui joue sa vie de son plein gré
Et tout est guerre et tout est trêve et on lui dit que c'est ça la vie
Le sac au dos tout plein de bouquins voilà revenir le moins que rien
Il se demande qui sont ces hommes, quelles sont leur place dans son destin
Il étudie à contre-coeur mais c'est une flamme qu'il a dans l'âme
Les années passent l'enfance s'écarte à la recherche d'une vie parfaite
Les années passent l'enfance s'éloigne et pour tout le monde il devient fou
{Refrain:}
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où je m'envolerais au bout du monde
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où je m'envolerais au bout du monde
J'ai fait le rêve de tous ces gosses {x2}
Le petit bonhomme reprend sa route, de l'inconscience comme disent les autres
Il mène sa barque à sa mesure, à quoi ça sert une vie sans rêve ?
A quoi ça sert une vie sans risque, il troque sa vie contre un stylo
L'amour d'écrire a fait de lui un incompris de ses amis
Il reste ferme et convaincu, pour la plupart il est perdu
Il reste ferme et convaincu, pour la plupart il est vaincu
{au Refrain}
Il vit le rêve qu'il a choisi, de plus la chance lui donne raison
Il a trimé à chaque saison pour pouvoir faire sa petite maison
Si j'étais fou j'aurais pu dire que la vie c'est le rêve que l'on affronte
Si j'étais fou je te dirais même qu'il n'y a pas de montagne que l'on ne surmonte
Si j'étais fou tu penses franchement que je pourrais croire tout ce qu'on me raconte
Si j'étais fou je serais qu'une horloge que l'on décompte au fil des soirs
Il est peut-être fou il est peut-être *** à 25 ans il rêve encore
Il rêve encore !
Il rêve encore !
{au Refrain}
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où je m'envolerais au bout du monde
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve, je ferai mon rêve, je vis le rêve
J'ai fait le rêve, je ferai mon rêve au bout du monde
je fais le rêve, je vis le rêve, je ferai mon rêve au bout du monde
je fais le rêve, je vis le rêve, je ferai mon rêve au bout du monde
Larmes de turquoise
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Découvrez !
A voir un jeune chien courir
Les oiseaux parapher le ciel
Le vent friser le lavoir bleu
Les enfants jouer dans le jour
A sentir fraîchir la soirée
Entendre le chant d'une porte
Respirer les lilas dans l'ombre
Flâner dans les rues printanières
Rien moins que rien pourtant la vie
Rien moins que rien Juste on respire
Est-ce un souffle une ombre un plaisir
Je puis marcher je puis m'asseoir
La pierre est fraîche la main tiède
Tant de choses belles qu'on touche
Le pain l'eau la couleur des fruits
Là-bas les anneaux des fumées
Un train qui passe et crie au loin
Rien moins que rien pourtant la vie
A doucement perdre le temps
Suivre un bras nu dans la lumière
Entrer sortir dormir aimer
Aller devant soi sous les arbres
Mille choses douces sans nom
Qu'on fait plus qu'on ne les remarque
Mille nuances d'êtres humaines
A demi-songe à demi-joie
Rien moins que rien pourtant la vie
Celui qui le veut qu'il s'enivre
De la noirceur et du poison
Mais le soleil sur ta figure
Est plus fort que l'ombre qu'il fait
Et qu'irais-je chercher des rimes
A ce bonheur pur comme l'air
Un sourire est assez pour dire
La musique de l'être humain
Rien moins que rien pourtant la vie
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Dans mes nuits - Y a des images qui brûlent.
Nos vérités reculent
Mais dans mes nuits, c'est pas grave :
Mes nuits, c'est pas la vie.
Dans mes nuits - Tous les fantasmes dansent
Dans mes nuits - Avec l'invraisemblance
Mais dans mes nuits, c'est pas grave :
Dans mes nuits, on oublie
Et tant pis si c'est du strass,
Tant pis si c'est du toc,
Si le carton pâte remplace le roc.
Tant pis si mes amours
Se dissipent au matin.
Ils sont faux mais ils sont les miens.
Dans mes nuits - Les prisons sont factices,
Dans mes nuits - Les raisons se déguisent
Mais dans mes nuits, c'est pas grave :
Mes nuits, c'est pas la vie.
Dans mes nuits - Les rêves se consument.
Les angoisses basculent
Mais dans mes nuits, c'est pas grave :
Dans mes nuits, on oublie.
Dans mes nuits - Il y a des mots que j'ose.
Dans mes nuits - Je propose et dispose.
Mais dans mes nuits, c'est pas grave :
Mes nuits, c'est pas la vie
Et tant pis si c'est des restes,
Tant pis si c'est bidon,
Si c'est pas d'la vraie vie pour de bon.
Tant pis si mes amours me quittent au petit jour.
Au moins, ceux-là reviennent toujours.
Dans mes nuits - Les fautes se pardonnent.
Dans mes nuits - Chaque fois nouvelle donne
Mais dans mes nuits, rien n'est grave :
Mes nuits, c'est pas la vie.
Dans mes nuits, c'est pas grave,
Dans mes nuits, c'est pour rire
Mais dans mes nuits, rien n'est grave :
Dans mes nuits on oublie.
Sakountala: petit bronze de Camille Claudel Etude
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Découvrez Barbara !
Barbara
L'Amoureuse
Celle qui tendait les bras,
Celle qui aimait si fort,
Mais qui ne le savait pas,
Qu'aimer encore et encore,
Ça vous brûle, ça vous damne,
Celle-là qui, les yeux clairs,
Marchait les bras grands ouverts,
Et qui voulait tout donner,
Et tout prendre,
Celle-là s'en est allée,
Le coeur, d'amour, éclaté,
Les bras fourbus de se tendre,
Et d'attendre,
Fut-elle innocence,
Fut-elle démence,
Qui donc le saura jamais,
Qui donc le saura jamais?
Elle jouait, toute enfant,
Déjà, d'attraper le vent,
Dedans ses bras frêles,
Mais elle ne retenait rien,
Le vent, ça va et ça vient,
Et c'est infidèle,
Elle découvrit la mer
La garce lui fit son oeil vert
En robe d'écume
Elle se jeta dedans
Ses cheveux blonds s'emmêlant
Aux reflets de lune
Puis elle voulut aussi
Voler un morceau de nuit
Qu'elle pensait, éblouie
Tenir tout contre elle
Mais revint le coeur chagrin
L'eau, ça vous glisse des mains
Et c'est infidèle
Fut-elle innocence,
Fut-elle démence,
Qui donc le saura jamais,
Qui donc le saura jamais?
On a crié "c'est assez,
De vouloir t'écarteler,
A donner, à prendre,
A vouloir donner ton sang,
A te brûler tant et tant,
Tu deviendras cendre"
Elle ne répondait rien,
Elle espérait quand soudain,
On se le rappelle,
Comme l'hiver était venu,
Un homme lui est apparu,
Qui marchait vers elle,
Elle lui ouvrit les bras,
Et l'homme s'y réchauffa,
La caressa tant et tant,
Qu'elle en devint belle,
Ce fut, la nuit et le jour,
Le temps des chaudes amours,
Et l'homme restait toujours,
Il était fidèle,
Fut-elle innocence,
Fut-elle démence,
Qui donc le saura jamais,
Qui donc le saura jamais?
Puis l'hiver a disparu,
Les oiseaux sont revenus,
Il a dit "écoute,
J'entends les arbres craquer,
La forêt s'est réveillée,
Je reprends ma route",
Alors, elle tendit le bras,
Ce fut la dernière fois,
Et son couteau se planta,
Dedans l'infidèle,
Puis calme, elle se coucha,
C'est ainsi qu'on la trouva,
Morte, dans le petit jour,
D'avoir trop aimé d'amour,
Fut-elle innocence,
Fut-elle démence,
Qui donc le saura jamais,
Qui donc le saura jamais?
Fut-elle innocence,
Fut-elle démence,
Elle est morte désormais,
Nul ne le saura jamais,
Elle est morte au petit jour,
D'avoir trop aimé d'amour.
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sur fond noir
Découvrez Philippe Lavil !
Elle danse, balance, sur le pont rouillé d'un cargo
Elle aime le vent et tout ce qui porte un drapeau
Elle sait le nom des petits et des grands bateaux
Elle te dis non si tu ne l'emmènes pas sur l'eau
Elle préfère l'amour en mer
C'est juste une question de tempo
Elle rêve d'un long voyage sur un paquebot
Elle préfère l'amour en mer
Elle se laisse aller sur les flots
La marine en est fière, Cap'tain Némo
Bâbord, Tribord
Elle danse, balance, entre Grenade et Dominique
Elle pense vacances devant les vagues du Pacifique
Elle rêve corsaire entre Cayenne et Bornéo
Elle crie galère aussitôt qu'elle n'est plus sur l'eau
Elle préfère l'amour en mer
C'est juste une question de tempo
Elle rêve d'un long voyage sur un paquebot
Elle préfère l'amour en mer
Elle se laisse aller sur les flots
La marine en est fière, Cap'tain Némo
Bâbord, Tribord
Elle fait du sport sur le pont rouillé d'un cargo
Elle perd le Nord dès qu'elle voit passer un radeau
Elle sait le nom des petits et des grands bateaux
Elle te dit non si tu ne l'emmènes pas sur l'eau
Elle préfère l'amour en mer
C'est juste une question de tempo
Elle rêve d'un long voyage sur un paquebot
Elle préfère l'amour en mer
Elle se laisse aller sur les flots
La marine en est fière, Cap'tain Némo
Elle préfère l'amour en mer
Elle se laisse aller sur les flots
La marine en est fière, Cap'tain Némo
10
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magique
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Découvrez !
Miroir magique, miroir magique
Vas-tu me montrer enfin qui je suis
Ma réplique symétrique
Mes contours géométriques
Les limites de mon corps, de mon esprit
Miroir magique, miroir magique
Ai-je bien choisi le chemin de ma vie?
J'improvise et je divague
Je dérive et je zigzague
Si au moins je savais d'où je suis parti?
Peux-tu me dire où est ma vérité?
Ou dois-je la chercher jusqu'au bout de l'enfer?
Miroir magique, miroir magique
Quand tu me fais changer de peau averti moi?
Je me croise dans la rue
Je ne me reconnais plus
Tu me fait perdre la face tant de fois
Je me donne rendez-vous
Je m'attends méfiant comme tout
J'ai peur de l'autre qui se fait passer pour moi
Peux-tu me dire où est ma vérité?
Ou dois-je la chercher jusqu'au bout de l'enfer?
Miroir magique, miroir magique
Apprend-moi où est le bien, où est le mal
J'ai gardé dans ma mémoire
Trop de lois contradictoires
Quand je crois faire l'homme, je fais l'animal
Miroir magique, miroir magique
Tu m'as montré des valets, des fous, des rois
Et j'ai joué à trop y croire
Tout ces rôles dérisoires
Mais pour m'applaudir, il n'y avait que moi
Miroir magique, miroir magique
Vas-tu me montrer enfin qui je suis?
Ma teneur en synthétique
Ma dimension politique
La porté philosophique de mon ennuie
Peux-tu me dire où est ma vérité?
Ou dois-je la chercher jusqu'au bout de l'enfer?
Peux-tu me dire où est ma vérité?
Ou dois-je la chercher jusqu'au bout de l'enfer?
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Refrain] :
J'ai la vie qui m' pique les yeux
J'ai mon p'tit cœur qu'est tout bleu
Dans ma tête j' crois bien qu'il pleut.
Pas beaucoup, mais un p'tit peu.
J' m'interesse plus à grand chose
Même pas fatigué , j' me r'pose
J' bois la vie à toute petite dose,
J' vois plus la couleur des roses .
Dans ma guitare , y a plus rien
Plus une note, plus un refrain.
Dans mes doigts, y a rien qui tient
Dans ma peau, y a qu' du chagrin.
[Refrain]
Au bistrot du temps qui passe,
J' bois un verre à la terrasse.
J' me dis qu' à l'école de l'angoisse,
J' s'rai toujours l' premier d' la classe.
Me raconter pas d' histoires :
La vie c'est une tonne de cafards
C'est toujours un fond d' tiroir,
C'est toujours un train qui part.
[Refrain]
J' voudrais vivre rien qu'en vacances,
Qu' ce soit tous les jours bizance,
Qu' ce soit tous les jours l'enfance,
Dans un monde que d'innocence.
Mais, j' vis au fond d'un abîme,
Tout seul , avec ma p'tite frime ;
Et dans mon dictionnaire de rimes,
Avec amour , y a qu' déprime.
[Refrain]
Alors l' soir avant qu' j' me couche ,
J'écoute chanter la pauv'e souche,
Les mots qui sortent de sa bouche,
Ça m' fait tout drôle, et ça m' touche.
Et tout au fond d' sa détresse
Je découvre tellement de tendresse ,
Que même si j' tombe et qu j' me blesse
J' dis bonne nuit à ma tristesse.
[Refrain]
J'ai la vie qui m' pique les yeux,
Heureusement, j' suis amoureux,
D'une p'tite fille qui m' rend heureux,
Pas beaucoup mais un p'tit peu.
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Découvrez !
J'en ai tant vu qui s'en allèrent
Ils ne demandaient que du feu
Ils se contentaient de si peu
Ils avaient si peu de colère
J'entends leurs pas j'entends leurs voix
Qui disent des choses banales
Comme on en lit sur le journal
Comme on en dit le soir chez soi
Ce qu'on fait de vous hommes femmes
O pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m'arrache l'âme
Les choses vont comme elles vont
De temps en temps la terre tremble
Le malheur au malheur ressemble
Il est profond profond profond
Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J'y crois aussi moi par moments
Comme l'alouette au miroir
J'y crois parfois je vous l'avoue
A n'en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous
A vous comme les grains de sable
Comme le sang toujours versé
Comme les doigts toujours blessés
Ah je suis bien votre semblable
J'aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu'au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez
Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir que ce que dit ma bouche
Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens
Quelle heure est-il quel temps fait-il
J'aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile
C'est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d'un trou
Cyber space
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Découvrez !
Trois choses que je crains
Trois choses :
Le feu qui n'a pas d'amis
La source tarie
Celui qui me connaît et détourne les yeux
Trois choses que je crains,
Une que je redoute :
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors
Trois choses que je respecte
Trois choses :
La mer qu'on appelle libre
Le vent que n'arrête aucun mur
Celui qui me connaît et qui meurt sans rien dire
Trois choses que je respecte,
Une que j'admire :
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors
Trois choses que j'aime,
Trois choses :
Celle que j'ai connue
Celle que j'ai perdue
Celle qui me connaît et qui m'aime quand même
Trois choses que j'aime,
Une qu'il me faut :
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors
Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors
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