Les Mains

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Les Mains

17 Oct 2009 4 2 978
Les mains d'Elsa Donne-moi tes mains pour l'inquiétude Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude Donne-moi te mains que je sois sauvé Lorsque je les prends à mon pauvre piège De paume et de peur de hâte et d'émoi Lorsque je les prends comme une eau de neige Qui fond de partout dans mes main à moi Sauras-tu jamais ce qui me traverse Ce qui me bouleverse et qui m'envahit Sauras-tu jamais ce qui me transperce Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli Ce que dit ainsi le profond langage Ce parler muet de sens animaux Sans bouche et sans yeux miroir sans image Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent D'une proie entre eux un instant tenue Sauras-tu jamais ce que leur silence Un éclair aura connu d'inconnu Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme S'y taise le monde au moins un moment Donne-moi tes mains que mon âme y dorme Que mon âme y dorme éternellement.

Petit miracle ..j'ai trouvé les paroles ...Je t'e…

09 Dec 2009 36 35 7561
youtu.be/PUOGwf6Uwzo Découvrez ! Tu n’fais pas l’unanimité dans cette école je te l’accorde, Faut dire que tu l’as bien cherché, t’as semé le trouble et la discorde, Dans la cour de récréation tu sais qu’on ne regarde que toi, Tu fais des représentations, mais au final on n’t'acclame pas, Pourtant on t’en fait des rappels, on te demande d’être celui Qui n’doit pas manquer à l’appel, tant il fait office d’alibi, Tant on se cache derrière lui, et… Quand tu mets ta main dans ma main, et que tes yeux m’appellent au secours, J’ai envie d’te faire des câlins, et d’te chanter des mots d’amour, T’es qu’un enfant, au regard las, que les adultes, n’épargnent pas… C’est vrai qu’à cinq ans et demi, tu n’avais plus rien d’un enfant, T’avais déjà d’la répartie, et tu te montrais insolent, T’as même choqué toutes les maîtresses, la nouvelle s’est propagée vite, Quand un après-midi de sieste, tu leur as proposé du chit, Tu t’ventais d’un père débrouillard, qui pourrait leur en procurer, T’es fier de ce sacré lascar, à la démarche bien assurée, Et qui pourrait t’le reprocher, mais… Quand tu mets ta main dans ma main, et que tes yeux m’appellent au secours, J’ai envie d’te faire des câlins, et d’te chanter des mots d’amour, T’es qu’un enfant, au regard las, que les adultes, n’épargnent pas… Tu es le roi de la bêtise, des coups foireux, des mauvais plans, Et bien souvent tu martyrises à coups de points tes dissidents, Niveau langage tu n’connais qu’ça, t’excelles dans la violence verbale, C’est l’prix à payer quand on a hérité d’un papa brutal, Les coups d’ceinture sur ton visage, sont autant d’scarifications, Symboles des rites de passage vers l’univers d’la soumission, Celui de l’incompréhension, alors… Quand tu mets ta main dans ma main, et que tes yeux m’appellent au secours, J’ai envie d’te faire des câlins, et d’te chanter des mots d’amour, T’es qu’un enfant, au regard las, que les adultes, n’épargnent pas… T’es maltraité par tes parents par le système éducatif, Et dans la salle des enseignants, j’distribuerais bien des gifles, A tous ceux qui n’ont pas compris que ton cartable, c’était ta croix, Et qui plus est ont du mépris pour ta jolie main de Fatma, J’te décerne le prix du courage, la palme d’or de la franchise, Tu s’ras l’premier en haut d’la page de mes souvenirs d’institutrice, Tu s’ras l’premier d’ma liste, parce que… Tous les jours tu me tends une main, si forte et fragile à la fois, Et pour m’assurer que demain sera plus clément avec toi, Je t’emmène au… pays des mots, pour que plus tard, tu te connaisses, Je t’emmène au… pays des mots, pour que plus tard, tu saches, que tu es beau.
19 Mar 2010 3 6 766
Les mains d'Elsa Donne-moi tes mains pour l'inquiétude Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude Donne-moi te mains que je sois sauvé Lorsque je les prends à mon pauvre piège De paume et de peur de hâte et d'émoi Lorsque je les prends comme une eau de neige Qui fond de partout dans mes main à moi Sauras-tu jamais ce qui me traverse Ce qui me bouleverse et qui m'envahit Sauras-tu jamais ce qui me transperce Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli Ce que dit ainsi le profond langage Ce parler muet de sens animaux Sans bouche et sans yeux miroir sans image Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent D'une proie entre eux un instant tenue Sauras-tu jamais ce que leur silence Un éclair aura connu d'inconnu Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme S'y taise le monde au moins un moment Donne-moi tes mains que mon âme y dorme Que mon âme y dorme éternellement.
13 Sep 2009 8 3 784
Elle est née le 20 décembre 1982. Marseillaise, originaire d'Argentine[1], elle vit une enfance tumultueuse, placée dans de nombreux foyers desquels elle fugue à plusieurs reprises. Ces évènements sont évoqués dans les chansons Je me barre et Eh connard. Keny Arkana commence à rapper ses premiers textes à l'âge de 12 ans[2]. En 1996, elle commence à se produire devant ses camarades de foyer[2]. Elle se fait connaître dans l'underground, à la Friche de la Belle de Mai. Deux collectifs auxquels elle appartient successivement se forment : Mars Patrie et État-Major. La main sur le coeur, je jure de dire que la vérité De dire ce que j'pense, je jure de pas oublier Pourquoi j'rap, pourquoi j'ai choisi de crier ma rage Pourquoi j'ai besoin de bouger d'ici sans vraiment quitter les parrages...! Pourquoi j'veux niquer leurs barrages, ou vivre ma vie à l'arrache A la vibe, pas à la riche,j'm'en fou, j'veux du contenu, pas de l'emballage ! Je jure de rester honnête dans mes dires Et loyale dans mes actes, je jure, je crache de jamais rentrer dans leur comédie ! Je jure de pas la fermer, j'rap, j'chante, j'gêne Peut-être, mais j'ai choisi mon camp pour moi et pour les gens que j'aime ! Je jure de m'battre pour mes causes, que mes rêves de gosse s'élèvent Et que si demain on m'écoute, de crier la vérité... Je jure de rester juste et d'pas tourner mauvaise De rester intègre à ce que je crois et d'jamais retourner ma veste ! Quitte à ce qu'on me rabaisse ou qu'on travestisse mes paroles Rester honnête, c'est une promesse, les miens savent que j'n'ai qu'une parole ! Refrain : La main sur l'coeur, je jure de dire que la vérité Même si elle parait folle, je jure qu'elle seule guidera Mes mots et mes buts, je jure de ne jamais oublier Ce qui m'a poussé à rapper, à écrire et à causer au peuple La main sur l'coeur, je jure de dire que la vérité Même si elle parait folle, je jure qu'elle seule guidera Mes mots et mes buts, je jure de ne jamais oublier Ce qui m'a poussé à rapper, à écrire et à causer au peuple La main sur l'coeur, je jure de rester fidèle aux miens A mes convictions, à mon combat et à la rage de mes ruelles au moins ! A ceux qui m'ont soutenu quand tout aller au plus mal Quand j'y croyais plus ou quand c'est la rue qui me servait de plumard ! Ceux qui ont cru en ma plume, à mon besoin de crier haut Que j'emmerde leur système à la con, que j'avancerai vers mes idéaux ! ! ! Je l'jure ! Et j'vous porte tous témoin ! T'façon, j'ai plus le droit de faire marche arrière vu que j'arrive de très loin...! Je jure de pas oublier le point de départ, le foyer L'auditoire du coeur, le chant perdu des jeunes dévoyés ! Ceux qui ont grandi noyés, dans leur putain de marge voilée De tension, et pour ceux qui trop tôt, on rejoint le Ciel Etoilé... Les années passent, mais je jure de ne pas oublier l'impasse ! Les traces dans l'Âme, faut que j'trace dans l'art, même si on m'refuse un pass Eh, j'm'en moque ! ! ! Tant que j'reste fidèle à mes principes ! Et même si les pages tournent, aujourd'hui, ma promesse est inscrite !... Refrain : La main sur l'coeur, je jure de dire que la vérité Même si elle parait folle, je jure qu'elle seule guidera Mes mots et mes buts, je jure de ne jamais oublier Ce qui m'a poussé à rapper, à écrire et à causer au peuple La main sur l'coeur, je jure de dire que la vérité Même si elle parait folle, je jure qu'elle seule guidera Mes mots et mes buts, je jure de ne jamais oublier Ce qui m'a poussé à rapper, à écrire et à causer au peuple

JE SAIS, JE SAIS ...QUE TU NOUS MANQUES terribleme…

02 Mar 2011 7 9 1429
Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes, J'parlais bien fort pour être un homme J'disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS C'était l'début, c'était l'printemps Mais quand j'ai eu mes 18 ans J'ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas Et je n'sais toujours pas comment elle tourne ! Vers 25 ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour ! Et heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain : Au milieu de ma vie, j'ai encore appris. C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots : "Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau, j'peux pas mieux dire, il fait très beau ! C'est encore ce qui m'étonne dans la vie, Moi qui suis à l'automne de ma vie On oublie tant de soirs de tristesse Mais jamais un matin de tendresse ! Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAIS Seulement, plus je cherchais, et puis moins j' savais Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge ? Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS ! La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le SAIS... !

Et pourtant il faut vivre Ou survivre

23 Sep 2010 2 558
Heure sonne matin Pleure chagrin Et repasse le film humide Du passé dans les yeux Court bien trop court Notre amour Et les appels au secours Savent qu'un sourd n'entend pas ce qu'il veut Et pourtant il faut vivre Ou survivre Sans poème Sans blesser tous ceux qui l'aiment Etre heureux Malheureux Vivre seul ou même à deux Mais vivre pour toujours Sans discours sans velours Sans les phrases inutiles D'un vieux roman photo Fleurs fanées meurent Noir et blanc Seules couleurs D'un futur qui est dèjà le passé pour nous deux Et pourtant il faut vivre ou survivre Sans poème Sans blesser tous ceux qu'on aime Etre heureux malheureux Vivre seul ou même à deux Et pourtant il faut vivre ou survivre Sans poème Sans blesser ceux qui nous aiment Etre heureux malheureux Vivre seul ou même à deux Mais vivre en silence En pensant aux souffrances De la terre et se dire Qu'on n'est pas les plus malheureux Quand dans l'amour Tout s'effondre Toute la misère du monde N'est rien à côté d'un adieu Et pourtant je veux vivre ou survivre Sans poème Sans blesser tous ceux que j'aime Etre heureux malheureux Vivre ou survivre Seul ou même à deux

Les mots ...

02 May 2010 10 17 1053
Quand il fait noir dans ma caboche Les soirs où tout est un peu moche Où même un sourire devient louche Où je brise tout ce que je touche Avis de vent devant ma vie Et les paupières en parapluie Y a toujours min copain Pierrot Qui pose une main en haut d'min dos Et qui me dit dans un sourire Quand j' sais plus où faut qu'on s'engage Que je tremble autant que j'orage Quand je recompte mes défauts Et les jours où je siffle faux Quand je me sens suant, sale et seul Avec la gueule de traviole Y a toujours min copain Pierrot Qui pose une main en haut d'min dos Et qui me dit dans un, dans un sourire Quand je détraque, que je tique Que je suis patraque et pathétique Quand j'hurle dans un mauvais roman Que je me mens chaque moment Quand j' me sens fiston sans papa Quand ça va pas frère... ça va pas Y a toujours min copain Pierrot Qui pose une main en haut d'min dos Et qui me dit dans un sourire