Mains
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les mains
Les Mains
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Les mains d'Elsa
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
Petit miracle ..j'ai trouvé les paroles ...Je t'e…
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youtu.be/PUOGwf6Uwzo
Découvrez !
Tu n’fais pas l’unanimité dans cette école je te l’accorde,
Faut dire que tu l’as bien cherché, t’as semé le trouble et la discorde,
Dans la cour de récréation tu sais qu’on ne regarde que toi,
Tu fais des représentations, mais au final on n’t'acclame pas,
Pourtant on t’en fait des rappels, on te demande d’être celui
Qui n’doit pas manquer à l’appel, tant il fait office d’alibi,
Tant on se cache derrière lui, et…
Quand tu mets ta main dans ma main, et que tes yeux m’appellent au secours,
J’ai envie d’te faire des câlins, et d’te chanter des mots d’amour,
T’es qu’un enfant, au regard las, que les adultes, n’épargnent pas…
C’est vrai qu’à cinq ans et demi, tu n’avais plus rien d’un enfant,
T’avais déjà d’la répartie, et tu te montrais insolent,
T’as même choqué toutes les maîtresses, la nouvelle s’est propagée vite,
Quand un après-midi de sieste, tu leur as proposé du chit,
Tu t’ventais d’un père débrouillard, qui pourrait leur en procurer,
T’es fier de ce sacré lascar, à la démarche bien assurée,
Et qui pourrait t’le reprocher, mais…
Quand tu mets ta main dans ma main, et que tes yeux m’appellent au secours,
J’ai envie d’te faire des câlins, et d’te chanter des mots d’amour,
T’es qu’un enfant, au regard las, que les adultes, n’épargnent pas…
Tu es le roi de la bêtise, des coups foireux, des mauvais plans,
Et bien souvent tu martyrises à coups de points tes dissidents,
Niveau langage tu n’connais qu’ça, t’excelles dans la violence verbale,
C’est l’prix à payer quand on a hérité d’un papa brutal,
Les coups d’ceinture sur ton visage, sont autant d’scarifications,
Symboles des rites de passage vers l’univers d’la soumission,
Celui de l’incompréhension, alors…
Quand tu mets ta main dans ma main, et que tes yeux m’appellent au secours,
J’ai envie d’te faire des câlins, et d’te chanter des mots d’amour,
T’es qu’un enfant, au regard las, que les adultes, n’épargnent pas…
T’es maltraité par tes parents par le système éducatif,
Et dans la salle des enseignants, j’distribuerais bien des gifles,
A tous ceux qui n’ont pas compris que ton cartable, c’était ta croix,
Et qui plus est ont du mépris pour ta jolie main de Fatma,
J’te décerne le prix du courage, la palme d’or de la franchise,
Tu s’ras l’premier en haut d’la page de mes souvenirs d’institutrice,
Tu s’ras l’premier d’ma liste, parce que…
Tous les jours tu me tends une main, si forte et fragile à la fois,
Et pour m’assurer que demain sera plus clément avec toi,
Je t’emmène au… pays des mots, pour que plus tard, tu te connaisses,
Je t’emmène au… pays des mots, pour que plus tard, tu saches, que tu es beau.
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Les mains d'Elsa
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
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Elle est née le 20 décembre 1982. Marseillaise, originaire d'Argentine[1], elle vit une enfance tumultueuse, placée dans de nombreux foyers desquels elle fugue à plusieurs reprises.
Ces évènements sont évoqués dans les chansons Je me barre et Eh connard.
Keny Arkana commence à rapper ses premiers textes à l'âge de 12 ans[2]. En 1996, elle commence à se produire devant ses camarades de foyer[2]. Elle se fait connaître dans l'underground, à la Friche de la Belle de Mai. Deux collectifs auxquels elle appartient successivement se forment : Mars Patrie et État-Major.
La main sur le coeur, je jure de dire que la vérité
De dire ce que j'pense, je jure de pas oublier
Pourquoi j'rap, pourquoi j'ai choisi de crier ma rage
Pourquoi j'ai besoin de bouger d'ici sans vraiment quitter les parrages...!
Pourquoi j'veux niquer leurs barrages, ou vivre ma vie à l'arrache
A la vibe, pas à la riche,j'm'en fou, j'veux du contenu, pas de l'emballage !
Je jure de rester honnête dans mes dires
Et loyale dans mes actes, je jure, je crache de jamais rentrer dans leur comédie !
Je jure de pas la fermer, j'rap, j'chante, j'gêne
Peut-être, mais j'ai choisi mon camp pour moi et pour les gens que j'aime !
Je jure de m'battre pour mes causes, que mes rêves de gosse s'élèvent
Et que si demain on m'écoute, de crier la vérité...
Je jure de rester juste et d'pas tourner mauvaise
De rester intègre à ce que je crois et d'jamais retourner ma veste !
Quitte à ce qu'on me rabaisse ou qu'on travestisse mes paroles
Rester honnête, c'est une promesse, les miens savent que j'n'ai qu'une parole !
Refrain :
La main sur l'coeur, je jure de dire que la vérité
Même si elle parait folle, je jure qu'elle seule guidera
Mes mots et mes buts, je jure de ne jamais oublier
Ce qui m'a poussé à rapper, à écrire et à causer au peuple
La main sur l'coeur, je jure de dire que la vérité
Même si elle parait folle, je jure qu'elle seule guidera
Mes mots et mes buts, je jure de ne jamais oublier
Ce qui m'a poussé à rapper, à écrire et à causer au peuple
La main sur l'coeur, je jure de rester fidèle aux miens
A mes convictions, à mon combat et à la rage de mes ruelles au moins !
A ceux qui m'ont soutenu quand tout aller au plus mal
Quand j'y croyais plus ou quand c'est la rue qui me servait de plumard !
Ceux qui ont cru en ma plume, à mon besoin de crier haut
Que j'emmerde leur système à la con, que j'avancerai vers mes idéaux ! ! !
Je l'jure ! Et j'vous porte tous témoin !
T'façon, j'ai plus le droit de faire marche arrière vu que j'arrive de très loin...!
Je jure de pas oublier le point de départ, le foyer
L'auditoire du coeur, le chant perdu des jeunes dévoyés !
Ceux qui ont grandi noyés, dans leur putain de marge voilée
De tension, et pour ceux qui trop tôt, on rejoint le Ciel Etoilé...
Les années passent, mais je jure de ne pas oublier l'impasse !
Les traces dans l'Âme, faut que j'trace dans l'art, même si on m'refuse un pass
Eh, j'm'en moque ! ! ! Tant que j'reste fidèle à mes principes !
Et même si les pages tournent, aujourd'hui, ma promesse est inscrite !...
Refrain :
La main sur l'coeur, je jure de dire que la vérité
Même si elle parait folle, je jure qu'elle seule guidera
Mes mots et mes buts, je jure de ne jamais oublier
Ce qui m'a poussé à rapper, à écrire et à causer au peuple
La main sur l'coeur, je jure de dire que la vérité
Même si elle parait folle, je jure qu'elle seule guidera
Mes mots et mes buts, je jure de ne jamais oublier
Ce qui m'a poussé à rapper, à écrire et à causer au peuple
JE SAIS, JE SAIS ...QUE TU NOUS MANQUES terribleme…
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Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes,
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes 18 ans
J'ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas
Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !
Vers 25 ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau,
j'peux pas mieux dire, il fait très beau !
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie,
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAIS
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j' savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge ?
Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS !
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le SAIS... !
Et pourtant il faut vivre Ou survivre
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Heure sonne matin
Pleure chagrin
Et repasse le film humide
Du passé dans les yeux
Court bien trop court
Notre amour
Et les appels au secours
Savent qu'un sourd n'entend pas ce qu'il veut
Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux qui l'aiment
Etre heureux
Malheureux
Vivre seul ou même à deux
Mais vivre pour toujours
Sans discours sans velours
Sans les phrases inutiles
D'un vieux roman photo
Fleurs fanées meurent
Noir et blanc
Seules couleurs
D'un futur qui est dèjà le passé pour nous deux
Et pourtant il faut vivre ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux qu'on aime
Etre heureux malheureux
Vivre seul ou même à deux
Et pourtant il faut vivre ou survivre
Sans poème
Sans blesser ceux qui nous aiment
Etre heureux malheureux
Vivre seul ou même à deux
Mais vivre en silence
En pensant aux souffrances
De la terre et se dire
Qu'on n'est pas les plus malheureux
Quand dans l'amour
Tout s'effondre
Toute la misère du monde
N'est rien à côté d'un adieu
Et pourtant je veux vivre ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux que j'aime
Etre heureux malheureux
Vivre ou survivre
Seul ou même à deux
Les mots ...
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Quand il fait noir dans ma caboche
Les soirs où tout est un peu moche
Où même un sourire devient louche
Où je brise tout ce que je touche
Avis de vent devant ma vie
Et les paupières en parapluie
Y a toujours min copain Pierrot
Qui pose une main en haut d'min dos
Et qui me dit dans un sourire
Quand j' sais plus où faut qu'on s'engage
Que je tremble autant que j'orage
Quand je recompte mes défauts
Et les jours où je siffle faux
Quand je me sens suant, sale et seul
Avec la gueule de traviole
Y a toujours min copain Pierrot
Qui pose une main en haut d'min dos
Et qui me dit dans un, dans un sourire
Quand je détraque, que je tique
Que je suis patraque et pathétique
Quand j'hurle dans un mauvais roman
Que je me mens chaque moment
Quand j' me sens fiston sans papa
Quand ça va pas frère... ça va pas
Y a toujours min copain Pierrot
Qui pose une main en haut d'min dos
Et qui me dit dans un sourire
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