Anne H's photos

Telles étaient les baraques en bois du camp de Gurs. Il n'y avait rien à l'intérieur, ni bancs ni châlits. Il faut imaginer au moins une soixantaine d'internés dans chaque baraque. En y pensant, j'ai du mal à visualiser. Chaque "îlot" du camp était constitué d'une trentaine de ces baraques. Interdiction pour les internés de quitter leur îlot. Les baraques de 1939 ayant été détruites, cette unique reconstitution a été réalisée en 2006-2007 par les élèves d'un lycée professionnel des métiers du bâtiment, section charpente, à partir des plans d'origine. campgurs.com

Pour lutter contre l'oubli, pour que le site du camp soit aménagé et rouvert au public (le site n'était alors qu'une forêt), ces stèles ont été érigées : une avec un texte en français, l'autre en allemand, plus abîmée. campgurs.com

Construites en bois, les baraques du camp de Gurs étaient censées être provisoires. Elles ont duré six ans. Quand le camp a fermé, elles sont tombées en ruine et ont été brûlées. À leur place, une forêt a été plantée pour l'exploitation forestière commerciale. À partir de la fin des années 70, une amicale des anciens internés s'est constituée pour lutter contre l'oubli. D'où cette pierre dans la forêt. campgurs.com

En bordure du camp de Gurs, à l'entrée, il y a cette voie ferrée symbolique (elle n'existait pas à l'époque) qui représente la déportation. Je me demande comment des maisons d'habitation peuvent se trouver là, juste à côté. campgurs.com

Le camp de Gurs est situé en Béarn. Il fut un des plus vastes que la France ait connu à cette époque. Bâti en toute hâte par les autorités françaises à la fin de la guerre civile espagnole pour "endiguer le flot de réfugiés", il a servi de lieu d'internement des Républicains espagnols en 1939, puis, à partir de l'occupation, il a été destiné aux Juifs étrangers qui furent ensuite déportés vers Auschwitz. Un mémorial national a été construit en 1994 : une voie ferrée longue de 180 mètres reliant deux grandes dalles. Cette voie ferrée, symbole de la déportation, n'existait pas à l'époque, pas plus que cette dalle de béton qui figure "la place de l'appel". campgurs.com

L'histoire de Chèvreloup s'inscrit dans celle du parc et du château de Versailles. A la fin du XVIIe siècle, sous ordre de Louis XIV, le hameau et ses terres sont inclus dans le parc pour étendre les parcours de chasse et dévier les eaux qui y coulent au profit des bassins du palais. Le Muséum national d'Histoire naturelle prend possession de ce domaine au début du XXe siècle pour y développer des collections végétales complémentaires de celles du Jardin des Plantes de Paris. Puis, à partir des années 1960, de nouveaux secteurs du parc sont aménagés en arboretum scientifique. La zone géographique regroupe les arbres par continents : Europe, Asie, Amérique du Nord (l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'Australie sont peu représentées). Comme à Versailles, la tempête de 1999 a abattu de nombreux arbres âgés, mais fort heureusement, de nombreuses espèces ont été préservées. Depuis 2018, l'arboretum est ouvert à la visite, à pied voire en vélo, car il est très grand (il y a près de 20 km de chemins sur environ 200 hectares !).

Arboretum de Chèvreloup

Arboretum de Chèvreloup HBM pour ceux et celles qui veulent !

Canyon naturel en forme de fer à cheval. Le village est au bord mais quelques maisons sont près de la rivière... au fond !

www.tourisme-aveyron.com/fr/diffusio/sites-naturels/le-canyon-de-bozouls-bozouls_TFO256045020300

Pour le thème de la semaine : Sculptures colorées Curieusement, cette vache se trouve près d'un centre commercial appelé "la Vache noire" à Arcueil, mais elle n'a de noire que le nom...

Désolée d'être aussi nulle en botanique mais je ne sais pas ce que c'est : pouvez-vous m'aider ? Aussi rouge que ça, c'est peut-être vénéneux mais c'est joli. Ça pousse dans les Cévennes...