Jean-luc Drouin's photos
La nuit tombe, le soleil se couche !
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Fort-Dauphin (Madagascar) - J'ai déjà publié une photos prise à cet endroit. Seules différences, il y avait une pirogue au premier plan, cette seconde photo a été prise quelques instants plus tard et la nuit est plus prononcée. Et enfin, la première scène avec la pirogue était cadrée horizontalement.
Si vous aves la curiosité d'aller voir dans mon album "Madagascar 2019", vous retrouverez l'arbre sur la gauche. Sauf qu'à époque c'était un arbre remarquable par sa forme. Aujourd'hui il a été coupé en deux. Une tempête est responsable de cette amputation.
Retour vers la passé
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Retour dans le passé
Beynes (France) - Ma voiture s’est transformée en une machine à remonter le temps. Sur un coup de tête, je suis retourné dans le village où j’ai vécu de l’âge de 6 à 19 ans. Aujourd’hui, cette commune du département des Yvelines compte environ 7.500 habitants. Quand j’y suis arrivé en 1962, on ne comptait guère plus de 2.500 âmes. Ce gros bourg était majoritairement agricole.
Mais c’est à Beynes que depuis 1956, la plus grande station française de stockage souterrain de gaz est en activité.
Mon père avait été muté ici comme contremaître principal. A l'époque, l’usine était discrètement implantée au fond d’une vallée. Ce qui n’est plus la cas aujourd’hui. La surface de la station de compression a été multipliée par cinq par rapport à l’époque où mon père y travaillait. Les magnifiques maisons en pierres de soissons dans lesquelles une partie des salariés étaient logés, ont été rasées pour permettre l’extension du site industriel. Je me demande où ont bien pu passer les restes de mon regretté chat que j’avais enterré dans le jardin ?
Hormis la station de compression qu’on ne peut pas rater quand on passe sur la route qui mène à Monfort-L’Amaury ou Rambouillet, rien de laisse penser qu’aujourd’hui, les sous-sols de la région sont en mesure de stocker 475 millions de m3 de gaz naturel. Une énergie destinée à alimenter toute la région parisienne et la capitale par un système de pipe-lines.
Cette photo représente l’ancienne ferme des parents de mon copain d’école, Dominique Tévenon. Elle a été rachetée par la municipalité il y a quelques années. Bon, les élus ont fait construire devant l’entrée un bâtiment neuf à l’architecture indéterminée, qui fait office de salle de réunion. heureusement qu'il faut être devant la ferme pour la voir. J’espère cependant que les élus ont été battus au scrutin municipal suivant.
Sur la gauche de la photo se trouve (hors-champ), l’usine qui pilote le stockage de gaz. J’ai préféré ne conserver dans mon cadre qu’un bout de souvenir de mon enfance avec la Maulne, cette petite rivière dans laquelle je me baignais l’été, malgré l’interdiction des adultes.
Discrète transaction
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Ankaramena (Madagascar) - Le marché aux zébus d’Ankaramena n’est pas un grands rendez-vous pour les éleveurs. En tout cas, pas comme celui d’Ambalavao à plusieurs centaines de kilomètres vers l’Ouest, où l’on peut voir des rassemblements de plus de 1000 têtes de bovins.
Ici, à Ankaramena, quand une petite soixantaine de zébus changent de propriétaires, c’est une bonne journée pour le négoce.
Elever des zébus à Madagascar est pourtant une profession particulièrement rentable. Si certains vieux éleveurs aiment toujours se vêtir en guenilles pour illustrer le dicton selon lequel il vaut mieux faire pitié qu’envie, les plus jeunes n’hésitent plus à s’habiller dans le style « branché malgache ».
Sur cette scène deux zébus vont changer de propriétaire. L’homme accroupi au milieu de la photo, derrière le zébu noir, tient dans ses mains une petite boite en plastique dans laquelle se trouve l’argent de la transaction. L'argent sera échangée en quelques secondes dans la plus grande discrétion.
L'œil amusé
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« Et nous… On n’a pas le droit d’être pris en photo ? » C’est en ces termes que le jeune homme au premier plan m’a interpellé. Rien d’agressif dans son propos, juste l’envie sincère d’être photographié avec ses copains. Comme on n’est jamais trop prudent, j’ai bien précisé que ce serait un plaisir de leur tirer le portrait, mais qu’il n’était pas question qu’ils me demandent de l’argent, une fois la photos prise. Une pratique très répandue à Madagascar qu’il vaut mieux connaître pour éviter tout malentendu. Il a aussi fallu préciser que s’ils prenaient la pose dans des attitudes de rappeurs, la photo serait effacée sur le champ. Ces préalables posés, on a pu passer à la prise de vue. On ne peut pas franchement parler d’un « instantané ». Il faut savoir que ces photos de groupes plus ou moins imposées donnent rarement des scènes intéressantes.
Là, j’ai conservé l’image car le groupe de copains était sympathique et surtout en raison de l’œil amusé du personnage principal.
Dans le panneau... solaire
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Fort-Dauphin (Madagascar) - Nous sommes dans un quartier excentré de Fort-Dauphin. Un quartier dépourvu d'électricité. La municipalité a donc décidé d'installer un éclairage public constitué de 5 panneaux solaires.
Les habitants du quartier avaient été invités à une petite cérémonie officielle en présence du maire pour l'installation de l'éclairage solaire. Manque de chance, les panneaux de fabrication chinoise dont la puissance devait être de 500 watts, n'affichaient plus que 120 watts une fois sortis des cartons. Et comme une erreur n'arrive jamais seule, les techniciens de la mairie n'avaient pas pensé charger les batteries avant leur installation. La cérémonie a été reportée au lendemain, le temps de charger les batterie.
A gauche, c'est mon copain Olivier. Un policier municipal qui accompagne le maire dans tous ses déplacements. Sur la photo, il a l'air étonné car il avait la tête cachée par le panneau solaire. Alors j'ai crié son nom et il a tourné la tête vers moi, se demandant ce que je lui voulais. Quand j'ai déclenché, il a compris que je le prenais en photo.
La baleine dans le port de Fort-Dauphin
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Fort-Dauphin (Madagascar) - Les fois précédentes où je suis venu à FortDauphin, l'ancien port français situé quasiment en centre-ville était à l'abandon. J'y suis souvent venu faire des photos.
Cette année, il est de nouveau opérationnel. Il sert au cabotage de marchandises entre le port du sud et Tamatave, une grande ville portuaire elle aussi aussi située sur la côte ouest, au nord de la Grande-île. La plupart des navires marchands qui font la navette entre les deux villes sont, pour la plupart, de véritables poubelles flottantes.
En prenant cette photo j'ai réalisé que le cargo s'appelait la "Baleine". Dans le port de Fort Dauphin, c'est cocasse.
La décrue est amorcée
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Fort-Dauphin (Madagascar) - Une heure plus tôt, dans cette ruelle, lil y avait plus de 30 centimètres d'eau. Le recours à l'auto-pompe des sapeurs-pompiers a permis de revenir à une situation plus "normale".
Pour que cette ruelle soit de nouveau praticable sans se salir les pieds, il faudra cependant attendre le retour du soleil.
T'aurais pas un tuyau ?
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Fort-Dauphin (Madagascar) - Ce pompier transporte les tuyaux qui serviront à pomper l'eau qui a inondé plusieurs quartiers populaires de la ville à la suite de pluies torrentielles.
En raison des ruelles étroites, le véhicule autopompe doit rester sur la rue principale, plus ou moins loin des zones d'interventions. Plusieurs centaines de mètres de tuyaux sont donc nécessaires.
Le malheur des uns…
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Fort-Dauphin (Madagascar) - Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Comme les malgaches ne connaissent pas la neige, ce sont les pluies tropicales qui donnent l'occasion aux enfants de jouer avec les éléments. Pendant que les pompiers pompent et que les parents se morfondent, les enfants qui gardent en toute circonstance leur joie de vivre, utilisent cette piscine naturelle pour patauger joyeusement.
Après le feu... L'eau !
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Fort-Dauphin (Madagascar) - Ces photos n'auraient pas dues être faites. A l'heure où je les ai prises j'aurais dû être dans l'avion pour m'emmener à Antananarivo, la capitale. Manque de chance, en raison des pluies torrentielles, accompagnées de vents violents, qui s'étaient abattus la veille et toute la nuit sur la région deFort-Dauphin, mon avion avait été annulé.
Le maire de la ville qui aurait dû me conduire à l'aéroport est venu me chercher à l'hôtel afin que je prenne des photos pour faire un état des lieux des quartiers inondés.
Là, j'ai retrouvé mes copains les pompiers qui mettaient en œuvre la seule pompe à leur disposition pour évacuer l'eau. Le travail était colossal car plus de 600 personnes ont dues être relogées dans les écoles de la ville.
Le service de la voirie a pourtant créé des systèmes d'évacuation pour ce problème récurrent pendant la saison des pluies. Le problème, c'est que de nombreux malgaches construisent des maisons illégalement sur des terrains communaux. Madagascar est un état de droit, mais personne ne le sait. Comme ces maisons sont en béton, les terrains n'absorbent plus l'eau. De plus, pour que l'eau évacuée ne passent pas "chez eux", ils bouchent les tuyaux avec du béton ou les détruisent purement et simplement. Résultat, les quartiers constitués de baraquements en bois se retrouvent systématiquement inondés. Comme d'habitude, ce sont toujours les plus pauvres qui trinquent.
L'heure du débriefing
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Fort-Dauphin (Madagascar) - L'exercice incendie est terminé. Les sapeurs-pompiers sont de retour à la caserne. Le capitaine qui a analysé l'exercice avec les deux formateurs français, se charge de faire le point auprès de ses hommes. Il liste les points positifs et ceux qui sont susceptibles d'être améliorés. Globalement la mission est une réussite.
Le feu est éteint, on remballe
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Fort-Dauphin (Madagascar) - Dans le cadre de l'exercice incendie, les pompiers malgaches ont rapidement maîtrisé le feu. Une demi-heure plus tard, il est totalement éteint et l'adjudant donne l'ordre de remballer le matériel.
Je vais arrêter là ma série sur l'exercice incendie. je ne mets cependant pas un terme sur ce sujet en continuant à publier quelques jours encore des photos du reportage que j'ai réalisé en suivant ces soldats du feu pendant une petite semaine.
Ce reportage, je voulais le faire depuis 2019. J'avais les autorisations de la mairie et des militaires, mais il ne se passait pas grand chose et à l'époque, je trouvais plus intéressant d'aller visiter les villages de brousse environnants.
Cette fois, grâce au nouveau commandant de la caserne (un jeune et brillant capitaine de 32 ans) et surtout aux deux formateurs français très expérimentés qui étaient les vrais patrons de la caserne, j'étais systématiquement averti par téléphone des opérations qui se préparaient. Je n'avais même pas besoin d'aller à la caserne qui se trouvait pourtant à proximité de mon hôtel, les officiers passaient directement me prendre dans leur véhicule. De telles conditions de reportage, j'en redemande.
Pense à arroser les murs !
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Fort-Dauphin (Madagascar) - L'adjudant-chef, formateur français intervient pour que le soldat du feu malgache arrose aussi les murs, afin de retarder la progression de l'incendie. Il oriente la lance à incendie pour que le geste du pompier gagne en efficacité. L'autre équipe qui se trouve à l'intérieur du bâtiment se concentre quant à elle sur le brasier.
Après un mois de formation continue, tous les pompiers de Fort-Dauphin recevront un diplôme attestant de la progression dans leurs compétences professionnelles.
Patrick, le lieutenant et André l'adjudant chef, viennent au moins une fois par an, depuis plus de 10 ans, comme conseillers à la caserne de Fort-Dauphin. Les sapeurs malgaches sont des militaires détachés auprès de la caserne municipale, l'affectation à Fort-Dauphin n'excède pas trois ans entre deux mutations. Il faut donc sans cesse organiser des cessions de formation pour les nouveaux venus.
La lutte contre le feu
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Fort-Dauphin (Madagascar) - Photo issue de la série sur un exercice incendie à Fort-Dauphin. Le feu prend de l'ampleur dans la pièce située à gauche de la photo. Une équipe a commencé à actionner sa lance à incendie à l'extérieur du bâtiment (photo d'hier). Ces trois sapeurs pompiers de la deuxième équipe installent leur équipement pour prendre le feu en "étau".
Sur le fichier original, la fumée était plus présente, enveloppant les deux sapeurs accroupis. Mais pour une meilleure lisibilité, j'ai dû accentuer le contraste, réduisant l'effet de la fumée.
Le baptême du feu
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Fort-Dauphin (Madagascar) - Initialement, ces sapeurs-pompiers malgaches ne savaient pas que l'alerte incendie n'était qu'un exercice. Ils l'ont compris quand ils m'ont vu avec l'instructeur français, attendre tranquillement à proximité du bâtiment où le feu avait été allumé. Sachant que l'instructeur allait analyser dans le moindre détail leur comportement face au feu, et qu'ils seraient notés à la fin de l'exercice, ils ont redoublé d'effort et de professionnalisme pour maîtrise au plus vite le sinistre.
Bilan de l'exercice a été jugé satisfaisant, même si des marges de progression sont encore possibles.
Dans le bâtiment, il y avait un figurant qui jouait le rôle d'une victime inconsciente. Si la victime fictive a été évacuée assez vite, le secouriste qui la transportait sur ses épaules a tourné deux fois autour d'un véhicule de secours avant d'aller le mettre en sécurité. C'est l'un des éléments de l'intervention qui peut être amélioré.
Le pompier pyromane
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Fort-Dauphin (Madagascar) - André est adjudant chef chez les sapeurs-pompiers professionnels à Périgueux (France). Avec son ami Patrick, lieutemant à la retraite, ils viennent depuis des années à Fort-Dauphin pour des cessions de formation des soldats du feu malgaches. Sur cette photo, il vient de mettre le feu dans un local abandonné de l'abattoir de Fort-Dauphin dans le cadre d'un exercice incendie. Les pompiers malgaches qui vaquent à leurs occupations à la caserne ne sont pas au courant qu'une alerte ne va pas tarder à arriver. Mais avant de déclencher l'intervention, il faut que le feu prenne de l'ampleur.
Les sapeurs-pompiers malgaches mettront 16 minutes pour arriver sur les lieux du sinistre. Selon l'adjudant, en tenant compte qu'il fallait que les véhicules de secours passent par le marché à une heure de forte fréquentation, ce temps est "honorable", même si selon lui, on peut encore gagner 3 minutes. La suite demain...
Programme de reboisement
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Manakara (Magadgascar) - L'une des raisons de mon dernier voyage à Madagascar était la commande d'un petit film vidéo sur Inter-Aide, une ONG agronome française qui travaille sur la sécurité alimentaire et le reboisement.
Cette photo a été prise dans les montagnes à une soixantaine de kilomètres de Manakara où l'ONG mène depuis plusieurs années un important projet expérimental de reboisement. Les ingénieurs et techniciens agronomes de l'association associent les populations locales à cette expérimentation, car il ne s'agit pas d'assistanat mais de les mener vers une véritable autonomie dans la gestion du reboisement. L'ONG fournit les plants, l'assistance technique et le suivi du programme.
L'argument des techniciens a été de démontrer que les forêts ont un effet bénéfiques contre les incendies de brousse qui ravagent les récoltes, tout en reminéralisant les terres abandonnées car appauvries par des décennies de cultures sur brulis. Cet effet sur les incendies s'explique en partie par l'humidité retenue par les "forêts". C'est aussi la raison pour laquelle l'expérimentation a débuté il y a quelques années à proximité des rizières pour les protéger.
Sans donner trop de chiffres, les villageois sur la photo qui participent depuis quelques années au reboisement de leur terres n'ont connu que deux feux de brousse l'an dernier, contre sept dans un autre village qui ne participe pas au programme.
Sur cette photo qui m'a demandé plusieurs heures d'une marche harrassante, les villageois s'apprêtent à planter des acacias, une essence à croissance rapide et relativement invasive. En principe on évite les arbres invasifs, mais comme ici, il y a quelques années, il n'y avait plus un seul arbres, on préfère une forêt d'acacias que rien du tout.
Des palissandres sont également réintroduits sur de nombreuses parcelles. C'est avec cet arbre que l'ONG a convaincu les villageois de participer au programme. Ces derniers voient dans le palissandre un potentiel matériau de construction car les structures de leurs habitations traditionnelles sont faites essentiellement en bois.
Pour Eric, ingénieur agronome malgache, responsable du projet, ce n'est pas un problème si la population coupent quelques arbres, s'ils intègrent que ces coupes ne peuvent se faire que dans le cadre d'une gestion rigoureuse de ces forêts reconstituées.
Un grand-père heureux
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Fort-Dauphin (Madagascar) - On a eu chaud. Pas à cause de la chaleur car hier il est tombée une pluie diluvienne sur Fort-Dauphin, avec des vents à décorner les zébus. C'est la raison pour laquelle nous avons reçu la nuit dernière un sms de la compagnie aérienne nous indiquant que notre vol de dimanche matin pour Tananarive était annulé. Nous ne savions pas quand la ligne reprendrait, sachant qu'ici, les vols peuvent être annulés plusieurs jours. Le stress de rater notre vol pour Paris mardi.
Finalement, je viens de recevoir à 18 h, heure locale, un message m'annonçant qu'un vol nous attendait demain matin. Ouf !
Résultat, j'ai passé toute la matinée avec le maire, de 7h à 13h à visiter tous les quartiers populaires qui était sous l'eau. Nous avions déjà fait une maraude la veille au soir pour constater l'étendue des dégâts. Dans certains îlots d'habitations, les gens avaient chez eux de l'eau jusqu'aux cuisses. Les pompiers sont intervenus dès samedi dans la nuit avec une moto-pompe. Dimanche matin, toutes les autorités civiles, militaires et religieuses étaient sur place pour démontrer qu'on ne se désintéresse pas du sort de ces pauvres gens. Avec l'urbanisation sauvage et illégale, il n'est cependant pas étonnant que les gens qui s'installent sans autorisations dans des zones inondables, se retrouvent les pieds dans l'eau à chaque saison des pluies. Le maire refuse pourtant d'envoyer les bulldozers raser ces maisons, comme le droit l'y autoriserait. Sa fibre sociale le lui interdit, même s'il se fait engueuler par ses concitoyens qui n'ont pas conscience d'être en infraction et en partie responsables de leurs malheurs.
Cette photo a été prise chez une famille qui a été épargnée par la montée des eaux car la maison est surélevée d'un bon mètre cinquante par rapport aux autres habitations. Derrière moi, il y a une discussion animée avec le maire et les naufragés du quartier. Comme ce jeune grand-père n'a pas été victime des intempéries, il a l'air de se foutre royalement de l'agitation à proximité de son lieu de vie. Il voulait juste que je le photographie avec son petit-fils. Qu'il est doux de câliner quand tout s'agite autour de soi !
Sauf nouvelle catastrophe naturelle, demain je passerai ma dernière journée malgache dans la capitale.
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