SAINT MALO

(Les faux sabords Le Belem présente, comme le Kruzenstern (un quatre-mâts barque russe), des motifs peints sur la coque : une bande blanche avec des carrés noirs. Cette décoration qui figurait par exemple sur les grands voiliers de l'armateur français Bordes, a pour but d'affiner la silhouette du navire et surtout de faire perdurer une tradition de la marine marchande, du temps où les navires était armés de canons6. En effet avant le xixe siècle, certains navires marchands étaient équipés de canons pour repousser, ou mieux, dissuader pirates ou corsaires. Certains navires, moins fortunés, se contentaient de peindre des sabords sur la coque en trompe-l'œil, dans l'espoir de produire le même effet à moindre coût6. Ces motifs peints sur la coque perdurèrent sur certains navires par tradition, longtemps après la menace de piraterie)

Autres noms "Le Belem" (1897), "Le Petit antillais" (1914), "Fantôme II" (1921), "Giorgio Cini" (1952), "Le Belem" (1979)

(La Monnaie de Paris a édité en 2016 une pièce d'argent de 50 €, dans le cadre d'une série dédiée à l'histoire maritime française. Éditée en 250 exemplaires, la pièce représente, côté face, le navire sous voiles vue de côté, avec le nom du bateau inscrit sur le cercle de bordure représentant un cordage ; et côté pile des motifs communs aux autres pièces de la série, avec une barre et des focs, ainsi que le dauphin de la poupe du Belem)

(Le trois-mâts a d'abord fait l'objet d'une oblitération spéciale temporaire à l'occasion de son centenaire célébré à Nantes en 1996 (le cachet est daté des 20 et 21 août 1996)38. Mais c'est surtout en juillet 1999 qu'il aura les honneurs des Postes françaises qui éditent à l'occasion de l'Armada du siècle de Rouen, une série « Collection Jeunesse » de dix timbres, parmi lesquels, un timbre individuel sur le Belem. La photographie du voilier a été mise en page par Jean-Paul Cousin pour une impression en héliogravure, comme l'ensemble de la série. Le timbre se présente également inclus dans le feuillet de la collection Jeunesse comportant l'ensemble des dix timbres39. La valeur faciale du timbre sur le Belem est affichée en double monnaie, 1 F et 0,15 €40.

(Le Belem a fait l'objet de divers ouvrages spécifiques. L'histoire du navire a également été racontée en BD dans 4 tomes écrits par Jean-Yves Delitte de 2006 à 2011, auteur belge, spécialisé dans les BD historiques et maritimes

(La devise du Belem est : Favet Neptunus eunti ! (Neptune favorise ceux qui partent)

(Le Belem fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 février 1984)

(Voiles Le Belem est un trois-mâts barque, c'est-à-dire qu'il a deux mâts gréés entièrement en voiles carrées (grand-mât et mât de misaine) et un mât gréé en voiles auriques (mât d'artimon à l'arrière)2. La surface totale des voiles carrées représente 576 m2 (58 %) et les voiles auriques : 424,5 m2 (42 %). Le Belem présente un bon équilibre, comme les trois-mâts barques entre les voiles optimales par vent arrière (voiles carrées) et les voiles optimales par vent latéral (voiles auriques))

(Construit à Nantes, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé, pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), fut finalement déniché par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 1970, par un amateur nostalgique. Racheté grâce à l'appui d'une grande banque française qui finance la fondation qui entreprend sa restauration, il est aujourd'hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d'initiation et de découverte aux passionnés, sert entre autres et accessoirement à la Marine nationale pour l'entraînement de ses mousses3 et apparaît dans les grands rassemblements de vieux gréements traditionnels.)

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Belem) (Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français à coque acier un des plus anciens trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier restant en France)

(Œuvre en bronze du sculpteur Auguste Dumont . Ce monument réplique de celui de Port-Louis (Île de la Réunion) a été érigé en septembre 1989.)

(Chacun peut voir, en levant les yeux, sur le quai Saint Louis cette grande statue représentant Bertrand François Mahé de La Bourdonnais né à Saint-Malo il y a 320 ans et devenu gouverneur des îles Bourbon et d’Isle de France aujourd’hui Maurice.)

(Les cloches Depuis 1894, la fonderie Cornille-Havard de Villedieu les Poêles fond les cloches pour la cathédrale. En 2019, les cloches sont : Le bourdon Malo (3 605 kg) sonne un Sib 2, Jacques Cartier (2 163 kg), symbole de l'ouverture au monde, sonne Do 3 Noguette sonne en Re 3 pour le couvre feu a 22 heures Jean de la Grille (1 488 kg), autre nom de Jean de Chatillon, sonne les angélus en Mib 3 Notre-Dame de la Grand Porte (1 125 kg) qui sonne un La 3 Le 28 juillet 2019, les nouvelles cloches Malo, Jacques Cartier, Jean de la Grille et Notre-Dame de la Grand'Porte ont été baptisées par Mgr Émile Marcus.)