Déclinaisons digitales sur le nu
Digital art
22 Oct 2017
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Aimer à reprendre souffle... Aimer comme un ressuscité... Aimer à faire ruban de ses bras Et le printemps en plein été... Aimer afin de conjuguer Un Verbe en train de naître...
André Rieu - O Fortuna (Carmina Burana - Carl Orff
www.youtube.com/watch?v=EJC-_j3SnXk
Aimer pour reconnaître l'Amour dans le visage de l'aimé...
Aimer sans discours et laisser la source ruisseler
vers l'estuaire d'entendement, vers l'Océan enfin nommé...
Aimer à prendre pierre dans la paume et l'arrondir de baisers...
Aimer à faire semence d'une présence en un labour d'éternité...
Aimer pour faire séjour à l'immanence et dans ses flux lors demeurer...
Aimer le ciel enténébré qui fait soleil en la clarté quand nos désirs font carrefour à nos chemins enfin croisés...
Aimer sans rien se dire de nos silences dénudés et de cela qui veut jaillir du plus profond de nos pensées...
Aimer comme s'enfle la marée quand le désir va au rivage
oindre la roche au blanc sel des nouveaux nés...
(Seul le désir donne visage quand tous les masques sont tombés.)...
Aimer comme se donne la pomme à l'automne et l'étoile en la nuitée...
Aimer dans l'écoulement d'un libre cours les berges et rives qui alentour épousent la danse de nos corps...
Aimer encore, aimer toujours , tisser la nuit avec le jour et s'enfanter dans la Lumière quand la Lumière est de retour...
Aimer la Femme sans fard, sans artifice, sans maquillage
qui accepte son âge par la tendresse d'un regard à la vision complice...
Qu'importe les traces, l'empreinte des ans, les plissements de la chair et de ses enfantements car tout cela s'efface aux marées des amants qui savent voir en leur miroir l'éclat unique de leur diamant, la source unique de leur Lumière....
Nulle fête, nulle noce, nul sacrement, si les sens ne sont reliés à l'Essence qui consacre chaque instant à l'Eau de Feu des Premiers temps qui à l'Amour donna naissance...
Aimer ; c'est plus que le déversoir du sang dans les veines de l'existence, plus que la sève dans l'aubier de croissance ; c'est boire au sein de l'Univers la coupe d'éternité, le Graal qui s'est fait chair et que l'humain a transcendée...
Aimer pour cette profondeur qui fait promontoire aux envols et aux élévations quand les corps se font communion en l'offertoire des volontés...
Précieux, miraculeux pour tout dire, est ce rubis enfoncé, enfoui dans le rouge et le noir d'un très épais velours qui au grand jour viendra briller pour témoigner qu'il est encore possible de devenir...
Aimer sur la branche effeuillée, « hibernée », de mon être la neige de ta peau, la rosée de tes lèvres, l'églantine de tes sourires...
Accueillir, recevoir, offrir et redonner, le bourgeon, la feuille, la fleur et le fruit à l'Arbre où la Vie s'en veut recirculer...
Etre de la Vie cet offertoire qui fait corbeille des corps enlacés et que la tendresse a tressé
à la lueur de son éclatant et irradiant vouloir....
Faire don, se faire don, pour ensemble conjuguer le Verbe le plus immense, le plus intense,
d'un Poème illimité...
11 Nov 2017
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Darling save the last dance for me
A partir d'une peinture de Karol Bak
Michael Bublé - Save The Last Dance For Me (Live) HD
www.youtube.com/watch?v=R1HsLJCos8w
You can dance-every dance with the guy
Who gives you the eye,let him hold you tight
You can smile-every smile for the man
Who held your hand neath the pale moon light
But don't forget who's takin' you home
And in whose arms you're gonna be
So darlin' save the last dance for me
Oh I know that the musics fine
Like sparklin' wine,go and have your fun
Laugh and sing,but while we're apart
Don't give your heart to anyone
But don't forget who's takin' you home
And in whose arms you're gonna be
So darlin' save the last dance for me
Baby don't you know I love you so
Can't you feel it when we touch
I will never never let you go
I love you oh so much
You can dance,go and carry on
Till the night is gone
And it's time to go
If he asks if you're all alone
Can he walk you home, you must tell him no
'Cause don't forget who's taking you home
And in whose arms you're gonna be
So darling,save the last dance for me
Oh I know that the musics fine
Like sparklin' wine,go and have your fun
Laugh and sing,but while we're apart
Don't give your heart to anyone
So don't forget who's taking you home
Or in who's arms you're gonna be
So darling save the last dance for me
So don't forget who's taking you home
Or in who's arms you're gonna be
So darling save the last dance for me
Oh baby, won't you save the last dance for me
Ooh, you make a promise
That you'll save the last dance for me
Save the last dance
The very last dance
For me
04 Jan 2018
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Dans un sofa, blottie , si vulnérable.....Les mots absents sous ma main caressent ton nom Et l’absence des courbes de ton corps absent
A voir en grand écran sur fond noir
Franck: Violin Sonata / Mutter Orkis (1989 Movie Live)
www.youtube.com/watch?v=XTTTqD113_U
Les mots absents sous ma main caressent ton nom
Et l’absence des courbes de ton corps absent
Vienne l’absence qui ride par l’absente absinthe
Et s’élève absent le cri psalmodié du silence
Revienne à l’absence le souvenir en vain
Brise la voix de l’absent et l’ouragan silence
Et le verre plein se vide et s’absente le vin
Pour qu’en moi tu vives et en sois le levain
Où se terre le cri où se cache l’absence
Au bout de moi est un long silence
Immobile et froid sous les rides d’airain
Murmures absents m’emmurent en silence
Et les mots comme à ton corps la présence
Rêvent ma main et caressent tes reins.
18 Jan 2018
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Bien sûr je sais qu’à cette heure Partout dans le monde des femmes se cachent de la bête immonde De la violence quotidienne qui leur est faite…
Schubert : Le trio n°2, op. 100 Renaud Capuçon, Gautier Capuçon et Frank Braley
www.youtube.com/watch?v=3kuFzjkUcLw
"Comment ne pas penser à toi
Bien sûr je sais qu’à cette heure
Partout dans le monde
Des hommes se blottissent de peur
Des enfants ne font plus la ronde
Des étoiles au bout de leurs doigts
Que des femmes se cachent de la bête immonde
De la violence quotidienne qui leur est faite…
Mais comment ne pas penser d’abord à toi
A tes seins bourdonnant comme des abeilles
A ta bouche fruitée qui déborde du cœur
A tes mains d’où ruissellent des caresses de soleil
A tes épaules nues où je cueille des fleurs
Au parfum crémeux de ton ventre blanc
Oui comment ne pas penser d’abord à toi
A tes caresses comme une odorante verdure
A tes élans puissants traduits dans un murmure
A la source de vie que tu portes en toi
A ce regard d’Amour que tu as posé sur moi
A ce sourire de fée qui dessine ma joie
Comment ne pas d’abord penser à toi
Qui n’a que la beauté à opposer à la laideur
La vérité de toi dissimulée à toi dans ton regard
Qui cherche à te trouver dans les méandres du cœur
Qui veux être pour toi une belle aventure
Et qui cherche toi-même à te mettre au monde
Ô Mon Amour, ma force et ma vigueur t’accompagnent
Puisque de tous les jours je te veux ma compagne."
Jacques Viallebesset, l’écorce des cœurs
01 Feb 2018
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Alors que les rires, frêles cerfs-volants, se font la belle...
Marie Laforêt - Je Voudrais Tant Que Tu Comprennes
www.youtube.com/watch?v=1Nuscu8B0uk
Je voudrais tant que tu comprennes
Toi que je vais quitter ce soir
Que l'on peut avoir de la peine
Et sembler ne pas en avoir
Le coeur blessé encore sourire
Indifférente apparemment
Aux derniers mots, qu'il faut écrire
Lorsque finit mal un roman
L'âme éperdue, sauver la face
Chanter des larmes plein les yeux
Et dans un univers de glace
Donner l'impression d'être heureux
Je voudrais tant que tu comprennes
Puisque notre amour va finir
Que malgré tout, vois-tu je t'aime
Et que j'ai mal à en mourir
Je voudrais tant que tu comprennes
Malgré tout ce qui s'est passé
Que je t'aimais plus que moi-même
Et que je ne peux t'oublier
Et que je ne peux t'oublier
04 Mar 2018
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C'était elle, ce petit bout de jour, goutte-de-rosée échappée au passé.
A partir d'une statue de Solenn Art
http://www.terredamour.com
Aziza Mustafa Zadeh - Always (Munich, 1994)
www.youtube.com/watch?v=3oYQBMHgQhk
Le voilà, le jour, le lieu,
où je coupe la gorge au temps.
Il est là, ce petit bout d'aurore,
avec sa sève d'heures qui
montent
enfiévrées de regards.
Les mots ne passent plus
par dessus les vallées.
Le vent tiède s'écorche
à son
nom.
Sans bruit sans but j'erre.
Il est pourtant vivant,
ce silence frissonnant d'oubli.
Chaque
seconde-perle-goutte-
de-passé-suinte-le-vide.
Il faut encore attendre
l'instant.
L'instant, où l'air sera des nôtres.
La cage est grande ouverte.
L'oiseau s'est envolé,
mais le tigre n'a pas
compris
qu'il pouvait lui aussi partir.
Il a fallu que l'orage arrive,
sur la pointe des pieds.
Isabelle a paru sur un quai de métro.
Elle a mis dans le mille,
et ses
hanches ont annulé le vide.
Il a suivi la piste en tremblant de lumière.
C'était elle, ce petit bout de jour,
goutte-de-rosée échappée au passé.
Il faisait frais sur l'archipel
Les vagues, en rouleaux, ont happé sa
mémoire.
Qu'il était fort le soleil déchirant l'horizon.
Il avait faim.
Faim de ses reins, de ses épaules,
de son miel.
Elle était au pluriel,
et il s'y est noyé.
Gérald Bloncourt
17 Apr 2018
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Elle m'attend devant ma porte Elle est revenue, elle est là La solitude, la solitude
La solitude -Barbara
www.youtube.com/watch?v=GlVrWsEUFGY
Je l'ai trouvée devant ma porte
Un soir, que je rentrais chez moi
Partout, elle me fait escorte
Elle est revenue, la voilà
La renifleuse des amours mortes
Elle m'a suivie, pas à pas
La garce, que le Diable l'emporte
Elle est revenue, elle est là
Avec sa gueule de carême
Avec ses larges yeux cernés
Elle nous fait le coeur à la traîne
Elle nous fait le coeur à pleurer
Elle nous fait des matins blêmes
Et de longues nuits désolées
La garce ! Elle nous ferait même
L'hiver au plein coeur de l'été
Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés
T'as la mine du désespoir
Tu n'es pas belle à regarder
Allez, va t-en porter ailleurs
Ta triste gueule de l'ennui
Je n'ai pas le goût du malheur
Va t-en voir ailleurs si j'y suis
Je veux encore rouler des hanches
Je veux me saouler de printemps
Je veux m'en payer, des nuits blanches
A coeur qui bat, à coeur battant
Avant que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier
Je veux encore dire je t'aime
Et vouloir mourir d'aimer
Elle a dit Ouvre-moi ta porte
Je t'avais suivie pas à pas
Je sais que tes amours sont mortes
Je suis revenue, me voilà
Ils t'ont récité leurs poèmes
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine
Eh ! bien, c'est fini, maintenant
Depuis, elle me fait des nuits blanches
Elle s'est pendue à mon cou
Elle s'est enroulée à mes hanches
Elle se couche à mes genoux
Partout, elle me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas
Elle m'attend devant ma porte
Elle est revenue, elle est là
La solitude, la solitude
25 Apr 2018
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souviens-toi qui tu es, d'où tu viens, où tu vas quelque soit le chemin sous tes pas de choisir l'amour...
Souviens-toi * FLORENT PAGNY (Paroles) HD
www.youtube.com/watch?v=-HhRIwnQ7OY
tu ouvres déjà grand tes ailes
dans le lointain
et moi j'ai comme un goût de sel
au creux des mains
je croyais savoir quoi te dire
je ne sais rien
et là-bas dans ton avenir
il y a quelqu'un
souviens-toi
qui tu es, d'où tu viens, où tu vas
quelque soit le chemin sous tes pas
de choisir l'amour, quand il viendra
tout arrive si vite
souviens-toi
de garder le soleil dans tes bras
d'oublier tous les mauvais endroits
de rêver toujours, envole toi
à trop vouloir te protéger
ce serait mal
un oiseau c'est fait pour voler
loin d'une cage
tu verras avec tes grands yeux
tu pleureras
parfois même quand le ciel est bleu
il y a des vagues
souviens-toi
qui tu es, d'où tu viens, où tu vas
quelque soit le chemin sous tes pas
de choisir l'amour, quand il viendra
tu as grandi si vite
souviens-toi
de garder le soleil dans tes bras
d'oublier tout les mauvais endroits
de rêver toujours, envole-toi
un beau jour tu te poseras
sur une branche
tu y chanteras la chanson
de ton enfance
puis sur un plus petit que toi
tu veilleras
caché dans les plis de son front
je serai là
souviens-toi
qui tu es, d'où tu viens, où tu vas
quelque soit le chemin sous tes pas
de choisir l'amour, quand il viendra
la vie passe si vite
souviens-toi
de garder le soleil dans tes bras
d'oublier tous les mauvais endroits
de rêver toujours, envole toi
14 May 2018
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Tendres frissons
« La femme sans paroles appelle un verbe
à la consistance de fer et de plomb
pour ressusciter la fulgurance de l’épée
l’art des rosaces
Un verbe tendre et fragile
comme l’envers des paupières
où renaisse l’enfance du monde. »
Claire Malroux
Rimsky-Korsakov - Pan Voyevoda nocturne
www.youtube.com/watch?v=_5LHL-dxPqA
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