František Kupka

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"Je peins, oui, mais seulement des conceptions (…), des synthèses, des accords", écrivait František Kupka peintre tchèque en 1905.

C'est "un artiste rare", dit de lui le co-commissaire de l'exposition du Grand Palais, Pierre Brullé. Un artiste peu exposé de son vivant et dont on n'avait pas vu de rétrospective en France depuis celle de 1989 au Musée d'art moderne de la Ville de Paris. Le Grand Palais présente une vue de toute sa carrière en 300 œuvres en 2018.

Un artiste qui a connu tous les mouvements artistiques de la première moitié du XXe siècle en restant toujours indépendant. Il a fait partie des inventeurs de l'abstraction, à partir du début des années 1910, tout en refusant le terme d'abstrait : la peinture n'est pas abstraite, elle est concrète, disait-il. Il a fait des recherches continuelles sur la couleur, parfois d'un lyrisme jubilatoire, où celle-ci devient l'élément essentiel, à l'origine des formes et du mouvement.

Kupka was profoundly impressed with the first Futurist manifesto, published in 1909 in Le Figaro. Kupka's work became increasingly abstract around 1910--11, representing his theories of movement, colour, and the connection between painting and music.