Krisonteme's photos

les glaçons à la barbichette !!!

09 Jan 2010 3 2 494
Graphiques animés scintillants Découvrez ! Paroles L'étranger Dans La Glace Thiéfaine Artiste: Thiéfaine Chanson: L'étranger Dans La Glace Descendre dans la soufflerie Où se terre le mystère inquiet Des ondes & de l'asymétrie Des paramètres aux coeur violet Je vois des voiles d'aluminium Au fond de mon regard distrait Des odeurs de mercurochrome Sur le registre des mes plaies Le vent glacé sur mon sourire Laisse une traînée de buée Quand je regarde l'avenir Au fond de mes yeux nécrosés Le vide à des lueurs d'espoir Qui laisse une ombre inachevée Sur les pages moisies de l'histoire Où je traîne ma frise argentée Mais mon regard s'efface Je suis l'étranger dans la glace Mais ma mémoire s'efface La brume adoucit les contours Des ratures sur mes triolets La valse des nuits & des jours Se perd dans un murmure discret Les matins bleus de ma jeunesse S'irisent en flou multicolore Sur les molécules en détresse Dans le gris des laboratoires Mais mon regard s'efface Je suis l'étranger dans la glace Mais ma mémoire s'efface

Tempête autour d'un lampadaire

09 Jan 2010 2 458
Eloge de la fatigue Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine, Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine, Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer, Vous me dites enfin que je suis fatigué. Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte. J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate, Je m'endors épuisé, je me réveille las, Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas. Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise. La fatigue souvent n'est qu'une vantardise. On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit ! Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ? Je ne vous parle pas des sombres lassitudes, Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude, N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons... Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon... Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre... Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ; Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond. Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond... Mais se sentir plier sous le poids formidable Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable, Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains, Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain, Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source, Aider une existence à continuer sa course, Et pour cela se battre à s'en user le coeur... Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur. Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre, On va aider un être à vivre ou à survivre ; Et sûr qu'on est le port et la route et le quai, Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ? Ceux qui font de leur vie une belle aventure, Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure, Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu. La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste, C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes. C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit, Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit. C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie, C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie. Quand je rentre la nuit et que ma maison dort, J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ; Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance, Et ma fatigue alors est une récompense. Et vous me conseillez d'aller me reposer ! Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez, Si j'abandonnais à votre douce intrigue... Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue. Robert Lamoureux

8 janvier 8h 1/4

07/01/ 2010 à 22h30

07/01/ 2010 à 22h30

08 Jan 2010 3 3 402
pauvre petit palmier !!!!!

07/01/ 2010 à 22h30


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