Marseille
Folder: Régions de France
entre rire et larmes
La Porte d'Aix à Marseille
Marseille !!
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Marseille
Marseille
Le fort St Nicolas à marseille
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Forts saint Nicolas
Histoire :
Depuis le milieu du XVIIème siècle, à lafaveur de la fronde, Marseille défie et bafoue l'autorité royale. Dès que la paix avec l'Espagne laisse au roi les mains libres, la ville est occupée militairement. Pour entrer dans la ville, Louis XIV en mars 1660 n'hésite pas à faire ouvrir une bèche dans le rempart médiéval dont certaines pierres seront symboliquement réemployées dans la construction de la Citadelle Saint-Nicolas.
Louis XIV va donc ordonner la construction d'un fort ainsi que l'agrandissement de la ville et la création d'un nouvel Arsenal. Pour la construction de la citadelle, l'on hésita entre plusieurs sites et l'on choisi finalement une éminence "à l'embouchure du port, derrière l'abbaye de Saint-Victor (...) dont l'estendue est assez raisonnable pour y construire un fort assez fort pour y maintenir à jamais l'autorité du Roi..."
Les travaux sont menés à un rythme frénétique par le chevalier de Clerville; en 1663, le Haut-Fort (entrecasteaux) est achevé, et en 1664 pour le Bas-Fort (ganteaume). Vauban lors d'un passage à Marseille critiquera d'ailleurs la construction qu'il jugera comme étant "la plus mauvaise de l'univers !"
En mai 1790, les marseillais furieux et rancuniers d'avoir eu à subir cette citadelle avec ses canons pointés vers eux, profitèrent de la révolution pour commencer à démolir le fort, mais durent stopper la destruction un mois plus tard sur ordre de l'assemblée Nationale.
Le fort occupe un éperon calcaire compris entre le port, l'abbaye de Saint-Victor et le Pharo. La construction enserra un moment la chapelle Saint-Nicolas construite au Moyen-Age puis celle-ci fut détruite. Le fort est composé de deux ensembles étagés dont le plus bas, faisant office de basse cour sur le port est isolé depuis 1862 par le percement du boulvard (aujourd'hui Charles Livon). Le haut-fort est formé de deux enceintes imbriquées dont le plan quadrangulaire s'accroche à l'escarpement. La qualité des maçonneries, grand appareil de calcaire rose de la couronne, et de leur mises en oeuvre (chaînages d'angle à bossages et cordon créant des arabesques de contre-courbes dans les pentes) concourent à créer une impression de puissance sereine, caractéristique du style Chevalier de Clerville.
L'ensemble fait de la citadelle SAint-Nicolas "un fort d'opérette" conçu pour calmer la fougue des marseillais et asseoir l'autorité d'un monarque, conscient de son manque de popularité auprès d'une ville dont le ratachement à la couronne de France date de moins de 2 siècles !
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Foire au santons à Marseille
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Vieux port Marseille Angle Quai de Rive Neuve, Rue…
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Vieux port Marseille :Angle Quai de Rive Neuve, Ru…
en remontant la Canebière
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Aux quatre coins du monde, indiscutablement
On aime sa faconde et ses mille défauts charmants
Elle a la grâce brune des filles du midi
Il n'en existe qu'une, voilà pourquoi chez nous l'on dit :
Refrain
On connaît dans chaque hémisphère
Notre Cane... Cane... Canebière
Et partout elle est populaire
Notre Cane... Cane... Canebière
Elle part du vieux port et sans effort
Coquin de sort, elle exagère
Elle finit au bout de la terre
Notre Cane... Cane... Canebière
Comment vous la décrire, son charme est sans pareil
Joyeuse elle s'étire comme un lézard au soleil
Internationale pour l'amour, Tron de l'air ! [1]
Elle est la capitale des marins de l'univers
au Refrain
Il est né le divin enfant, il est né sur la Canebière
Il est né le divin enfant, il est né prés du fort Saint-Jean
Elle finit au bout de la terre
Notre Cane...Cane...Canebière
Fort St Nicolas à Marseille
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Le fort Saint-Nicolas, appelé la Citadelle par les Marseillais, est un fort surplombant le port de Marseille. Il a été édifié de 1660 à 1664 par le chevalier de Clerville sur ordre de Louis XIV afin de mater l’esprit d’indépendance de la ville de Marseille.
Le fort Saint-Nicolas a été classé Monument historique par arrêté du 14 janvier 1969[1]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_Saint-Nicolas_%28Marseille%29
Marseille jardin du Pharo. Missak (dit Michel) Man…
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LE MIROIR ET MOI
Dans tes yeux de la fatigue et sur ton front tant de rides,
Parmi tes cheveux les blancs, vois, tant de blancs camarade…
Ainsi me parle souvent l'investigateur miroir
Toutes les fois que, muet, je me découvre seul en lui.
Tous les jours de mon enfance et les jours de ma jeunesse
Je – cœur parfois tout disjoint – les brimais pour l'holocauste
Sur l'autel des vanités tyranniques de ce temps,
Naïf – tenant pour abri l'espoir tant de fois promis.
Comme un forçat supplicié, comme un esclave qu'on brime
J'ai grandi nu sous le fouet de la gêne et de l'insulte,
Me battant contre la mort, vivre étant le seul problème…
Quel guetteur têtu je fus des lueurs et des mirages !
Mais l'amertume que j'ai bue aux coupes du besoin
S'est faite – fer devenue – que révolte, qu'énergie :
Se propageant avec fureur mon attente depuis
Enfouie jusqu'au profond du chant m'est cri élémentaire.
Et qu'importe, peu m'importe :
Que le temps aille semant sa neige sur mes cheveux !
Cours fertile qui s'élargit et qui s'approfondit
Au cœur de toute humanité très maternellement.
Et nous discutons dans un face-à-face, à "contre-temps",
Moi naïvement songeur, lui ironique et lucide;
Le temps ? Qu'importe ce blanc qu'il pose sur les cheveux :
Mon âme comme un fleuve est riche de nouveaux courants.
PRIVATION
La question, des amis parfois me la posent:
" Comment vis-tu donc, et comment l'âme ardente
Veux-tu donner force aux cœurs qu'a fuis l'espoir ?
Le pain et le besoin sont ton lot pourtant."
Quand j'erre dans les rues d'une métropole,
Toutes les misères, tous les dénuements,
Lamentation et révolte l'une à l'autre,
Mes yeux les rassemblent, mon âme les loge.
Je les mêle ainsi à ma souffrance intime,
Préparant avec les poisons de la haine
Un âcre sérum – cet autre sang qui coule
Par tous les vaisseaux de ma chair, de mon âme.
Cet élixir vous semblerait-il étrange ?
Il me rend du moins la conscience du tigre,
Lorsque dents et poings serrés, tout de violence,
Je passe par les rues d'une métropole.
Et qu'on dise de moi: il est fou d'ivresse,
Flux et reflux d'une vision
Ne cessent d'investir mes propres pensées,
Et je me hâte, assuré de la victoire.
Traduction de l'arménien par Gérard HEKIMIAN
Source: LA POESIE ARMENIENNE
Anthologie des origines à nos jours
Réalisée sous la direction de Rouben Mélik
Les Editeurs Français Réunis
21, rue de Richelieu – Paris 1er
Dernière Lettre de Missak Manouchian
Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,
Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.
Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps.
Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta sœur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la libération.
Avec l'aide des amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n'ai fait de mal à personne et si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en regardant le soleil et la belle nature que j'ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. Je t'embrasse bien fort ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari.
Manouchian Michel.
P.S. J'ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène. M. M.
http://www.netarmenie.com/histoire/dossiers/missak/lettre.php
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