tyranie du bonheur obligatoire

Je voudrais vous faire comprendre qu'après des années à "faire bonne figure", à faire semblant d'aller bien, à avaler des couleuvres tant de la part du corps médical de de l'entourage, il arrive un moment où on ne peux simplement plus continuer à mentir pour que vous vous sentiez bien...
Un jour j'ai cessé de mentir, ça n'a pas fait un pli, tout le monde ou presque m'a tourné le dos, parfois littéralement.
Souvent, je me dis que cette espèce de déni face à la douleur, à mon ressenti, m'enlève le peu qui me reste de dignité, d'humanité. Cela fait plus de mal que la maladie.