
Udaipur (Inde)
Avec vue sur la rue
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Udaipur (Inde) - Cette ville est le thème d’une nouvelle série sur l’Inde qui comptera 7 photos. Une par jour pendant une semaine, pour ne pas lasser. Comme d’habitude, ce sont surtout les habitants de cette ville du Sud de l’Etat du Rajasthan qui seront à l’honneur.
Udaipur est une ville de 450.000 habitants particulièrement agréable pour les voyageurs. Un havre de paix dans la tourmente indienne. Elle est aussi l’ancienne capitale du royaume du Newar, située sur les contreforts des montagnes Aravelli et autour de plusieurs lacs artificiels, dont le premier a été creusé à main d’homme en 1362.
Les touristes viennent ici pour visiter l’un des nombreux palais construits à proximité des lacs. Tous ont été transformés en hôtels de luxe. Mais le voyageur-routard verra lui aussi en Udaipur, une halte de choix.
La photo ci-dessus a été prise à quelques centaines de mètres en amont du lac principal, dans une ruelle où les touristes ne s’aventurent guère. De part et d’autre de ce passage pavé, se dressent d’anciennes havélis (maison de maîtres ou petits palais) reconverties en immeubles d’habitation. Ce ne sont pas certes des logements sociaux. En Inde l’équivalent des logements sociaux sont… Les bidonvilles. Ici résident souvent des commerçants ou des fonctionnaires.
Cs anciennes havélis à l’architecture typique du Rajasthan ou du Gujarat, incitent à se promener en levant les yeux pour admirer ces demeures anciennes. Au risque de marché dans un douze de vache sacrée. C’est parce que je marchais le nez en l’air que j’ai aperçu ce père de famille qui me regardait. Je venais de prendre un chien en photo quelques instantS plus tôt, ce qui semblait amuser ce monsieur.
A noter la corde enroulée sur la barre qui sert de garde-corps. Il s’agit d’une poulie improvisée servant à remonter les courses de la journée pour ne pas les transporter dans les escaliers qui sont généralement assez raides dans ces vieilles demeures.
Les lavandières d'Udaipur
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Udaipur (Inde) - Les lacs d’Udaipur ne sont des lieux réservés aux touristes. La population locale les fréquente quotidiennement. On vient ici pour se promener, se détendre mais aussi pour faire ses ablutions matinales et prier. On y vient aussi pour des tâches domestiques, comme ces deux femmes qui ont utilisé les eaux douteuses pour faire leur lessive. Les lavandières professionnelles, elles, s’activent autour du lac tôt le matin.
Cette étendue d'eau baptisée "Lac Pichola" est le plus célèbre des trois lacs artificiels plusieurs fois centenaires. Au milieu se trouve le « Jagmandir Island Palace » un hôtel restaurant de luxe (en arrière plan sur la photo).
Les rives de ce lac sont idéales pour observer le quotidien des Indiens. Il suffit d’être attentif mais il se passe toujours quelque chose.
Pour la photo ci-dessus, j’ai failli me faire surprendre. J’avais anticipé la scène telle qu’elle se présente, mais je voulais que les visages des hommes en arrière plan s’inscrivent dans l’arrondi formé par la tête, le bras et la bassine de linge de la femme qui se présente de dos. J'étais donc concentré sur ce détail. Ce que je n’avais pas prévu c’est que la plus jeune ds deux femmes, elle, allait presser le pas. Une demi seconde plus tard elle sortait du cadre et m’a photo n’aurait plus eu le moindre intérêt. Malgré son extrême proximité du bord-cadre, pour moi, l’image fonctionne malgré tout.
Salon de rue
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Udaipur (Inde) - Une scène de rue sans prétention, comme on peut en croiser un peu partout en Inde. Je suis dans un quartier d’Udaipur particulièrement calme, assez loin des secteurs touristiques.
Je me dirige en ricksahaw vers le marché aux légumes essentiellement fréquenté par les indiens, quand soudain, au loin, j’aperçois ces trois femmes qui discutent tranquillement. L'une est assise sur le bord de la route.
Ce sont tout d’abord les couleurs qui ont capté mon attention. Je demande au chauffeur de me déposer et je continue à pied. Comme je ne veux pas interférer dans cette convivialité, je me fais très discret. A proximité, il y a un gargote ouverte sur la rue où je commande un café. C'est de ce là, à quelques mètres, je fais cette photo. Dès que je déclenche, la jolie jeune femme vêtue de rouge qui me fait face lève les yeux vers moi. Elle avait senti ma présence. Je lui fais une petit signe de la main. Elle me sourit. Ouf ! Bien que je la trouve charmante, elle n'avait pas l'air engageante avec ce regard dur. Je suis maintenant obligé de m’approcher pour montrer la photo sur l’écran de contrôle.
D’autres femmes sont alors accourues de je ne sais où. La rue semblait déserte à mon arrivée. Je refais quelques photos, mais on ne peut pas vraiment discuter. Pas une de ses femme ne parle le moindre mot d’anglais. Ce que j’ai pu comprendre c’est qu’elles résidaient dans le quartier et que la plus âgée allait chercher de l’eau lorsqu'elle a croisé sa nièce et une voisine.
Le petit commerce va mal !
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Udaipur (Inde) - Depuis trois jours, je passais tous les matins devant cette dame et sa minuscule boutique pas très bien achalandée. La veille j’avais réalisé qu’elle était pratiquement aveugle, alors que je lui achetais une Moix de coco. En fait, j’ai eu pitié de cette pauvre femme car je n’avais que faire de cette noix de coco que j’ai donné à un enfant quelques minutes plus tard.
Quand j’ai pris cette photo, elle ne s’est rendu compte de rien. Pourtant, je ne cherchais aucunement à me dissimuler.
Sur la petite semaine passée à Udaipur, je suis souvent passé plusieurs fois par jour devant cette échoppe qui se trouvait à une centaine de mètres de mon hôtel sur la route du lac. Je ne l’ai jamais vu vendre quoi que ce soit hormis la noix de coco. Certes, je n’étais pas là toute la journée à l’observer. Mais je pense que les affaires n’étaient pas très florissantes.
Chien perché !
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Udaipur (Inde) - Petite entorse à ma ligne éditoriale. Une fois n’est pas coutume. Pas de présence humaine sur cette photo. Un chien dans une ruelle colorée d’Udaipur. C’est tout.
C’est le chien que je photographiais alors que j’étais observer sans le savoir à ce moment là, par un homme à sa fenêtre www.ipernity.com/doc/1922040/49415222
En Inde, les chiens errants sont partout. Dans le meilleur des cas, les Indiens les ignorent. Ils sont en revanche systématiquement chassés à coups de bâtons s’ils sont en meute. Mais un hindou, ne tuera jamais un chien.
Moi, j’ai pour cet animal un intérêt immodéré. Même si je ne compte plus les morsures aux mollets, aux mains et même au visage que m’ont valu cet intérêt et l’absence de peur vis à vis de la gente canine. Je ne suis pas rancunier et vacciné contre la rage.
J’en photographie beaucoup. Mais s’ils ne sont pas en présence d’humains aux alentours, je garde systématiquement ces images pour moi car j’ai un peu mauvaise conscience à me focaliser sur les chiens dès que j’en aperçois un, alors qu’il y a tant de personnes en souffrance dans le monde. Bref, si j’aime les gens, les chiens eux non plus, ne me laissent pas indifférent.
Cuisine de rue
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Udaipur (Inde) - Je mets un terme à cette série sur Udaipur avec cette jeune femme dont l’indéniable charme naturel a capté mon regard.
Pour la petite histoire, nous sommes sur le petit marché aux légumes d’Udaipur où règne une ambiance particulièrement conviviale. Les gens étaient ravis que je les photographie.
Certains commerçants vivent sur place dans des conditions précaires. Cette femme vend des légumes qui se trouvent dans des paniers, à proximité. En attendant le client, elle en profite pour faire la cuisine. Son mari et ses enfants se sont absentés pour renouveler le stock de légumes. Mais au-delà de la jeune femme, c’est aussi ses conditions de vie qui m’a incité à prendre en photo cette cuisine aménagée à même le sol.
A l’époque j’étais adepte des cadrages très serrés. Ici, le cadre est tel que je l'ai voulu. En coupant un peu le haut du crâne et le coude, je voulais accentuer sa présence de cette jeune femme. Si elle est décentrée sir la gauche, c'est sortir des cadrages trop académiques qui lassent à la longue. Aujourd’hui, j’ai tendance à élargir un peu plus mes cadres. Mon regard évolue.
Le saut de l'ange... A l'indienne
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Udaipur (Inde) - Le lac Pichola par un après-midi ensoleillé. Le meilleure angle pour photographier ces jeunes en pleine partie de baignade, était en plein contrejour. J’ai dû trouver un position intermédiaire pour « contourner » la violence de la lumière. Mais la scène était moins spectaculaire.
Heureusement qu’il y avait ces tubes d’acier qui s’enfonçaient dans l’eau. Une rambarde de sécurité artisanale que les enfants utilisaient comme plongeoir et qui m’offrait un semblant de diagonale donnant un peu de profondeur et de relief à la photo.
Comme les enfants ne cessaient de plonger, j’ai eu tout le temps de préparer mes réglages et de faire quelques essais avant de saisir la photo que j’avais en tête. Bref, ça n’a pas été très difficile.
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