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Pierre Auguste Renoir. 1841-1919. Paris.
La balançoire. The swing. 1876.
Paris Orsay.
LE BEAU FAIT DU BIEN
Le monde est là pour être goûté; la réalité est là comme un banquet qui s'offre, l'art n'est rien d'autre que l'exaltation de la saveur cachée des choses.
François CHENG. (« Toute beauté est singulière » « D’où jaillit le chant » et « Shitao, la saveur du monde »)
L'Art ? Exprimer "ce grand paquet de choses vivantes".
PAUL CLAUDEL.
L'art de tous les temps et dans toutes les sociétés est un moyen pour les élites d'imposer une religion (sacrée) ou une idéologie (profane, laïque). L'art est donc un intéressant révélateur de la pensée philosophique et morale qui inspire les élites d'une société donnée en un temps donné. Ces religions ou idéologies peuvent différer beaucoup quant au bénéfice que les peuples vont, ou non, en retirer. Certaines sont propices à l'établissement de civilisations au long cours (Egypte ancienne, Antiquité greco-romaine, Christianisme, Hindouisme, Bouddhisme, Islam....) d'autres sont plus ou moins rapidement mortelles ( Sociétés Aztèque et Inca, Communisme, National-Socialisme).
En effet certaines idéologies, sacrées ou profanes, conçues par les élites, ont été, à plus ou moins court terme, acceptées et totalement partagées par les peuples qui y ont adhéré sans réticence. Elles peuvent alors s'imposer totalement sans heurter les sentiments et les libertés des populations, ou tout au moins d'une majorité largement significative, voire faire l'unanimité à l'intérieur de leur société durant une longue période de temps.
D'autres idéologies par contre ont été imposées par les élites, mais n'ont pas suscité l'adhésion unanime ou majoritaire des peuples qui sont entrés en résistance, passive ou active avec plus ou moins de succès au bout d'une période plus ou moins longue.
Il est possible de rencontrer dans l'histoire du monde une autre situation: celles d'idéologies, sacrées ou laïques, souvent de provenance étrangères, qui ont été adoptées, ou auraient été adoptées, par des peuples, mais ont été combattues par les élites idéologiques et politiques du pays.
Après un passage par les salles d'art contemporain des musées d'Occident, nombreuses sont les personnes qui éprouvent un véritable soulagement, et disent leur plaisir, leur sentiment de bonheur, de plénitude en revenant à l'art ancien ou à l'art moderne (1850-1950), bref aux Beaux Arts.
Un philosophe anglais actuel, Roger Scruton (Youtube) ose rappeler que le Beau est important pour l'homme.
Effectivement le Beau fait du Bien. Il n'est pas question ici de haute philosophie ni de s'interroger sur les relations, correspondances et différences entre le Beau et le Bien, le Laid et le Mal, mais d'un constat d'expérience et d'une proposition de bon sens
C'est un fait, le Beau fait du Bien, et c'est la raison pour laquelle il faut s'inquiéter, et ne pas hésiter à protester contre un art contemporain qui impose le Laid comme critère de ses choix.
Il ne faut pas se laisser intimider par le totalitarisme d'une conception de l'art qui fait du mal à la majorité d'une population. 70% puisque les statistiques montrent que c'est le pourcentage de la population, en tout cas française, qui se désintéresse de l'art contemporain.
Il faut s'inquiéter de l'existence et de la légitimité d'une élite qui impose aux peuples d'Occident des laideurs, prône et adore sur ses modernes autels dressés dans des salles d'art contemporain immenses comme des cathédrales, ce Laid qui nous veut du mal.
Remplacer la religion du Beau par celle du Laid n'est pas innocent, c'est un projet pervers.
Et quand ce projet ajoute encore à sa nocivité le Non-Sens et l'Absurdité il faut oser dire non, cela suffit, c'est une violation de nos consciences et une atteinte à notre conception de la vie et tout simplement à notre environnement.
Ce choix des élites a des effets pervers, non seulement sur les visiteurs des musées, mais aussi ailleurs que dans nos espaces d'art contemporain, par l'exemple qu'il propose aux peuples en justifiant le laid et le non sens. Par contagion.
Il faut constater qu'en dehors des cercles officiels, dans les classes moyennes, est clairement apparu, en peinture, sculpture, en photographie même, après les années 1960, un courant se voulant artistique, mais très orienté vers l'expression du laid et de l'absurde. Dans le portrait et la représentation de l'homme et de la femme notamment. Cette fascination pour le laid, qui se répand, est certainement l'expression d'un malaise existentiel, d'une désespérance quotidienne située à un niveau plus global: celui de la société occidentale contemporaine.
C'est un fait que l'art des rues, populaire et spontané, est généralement plus divers, plus imaginatif, plus beau et plus porteur de sens que l'art élitiste, officiel et dirigé des musées d'arts contemporains.
Mais c'est aussi un fait que les rues de nos villes et nos grandes voies de circulation sont le lieu d'expression d'un vandalisme du beau et du sens, d'une volonté de provocation et d'un mépris flagrant des autres. Le Non-art n'existe pas que dans les musées d'art contemporain, il est aussi très présent dans nos rues et parfaitement toléré et même encouragé dans certains quartiers. Pas les "beaux quartiers" bien sûr, qui sont protégés. Ce non-art des rues emprunte beaucoup à l'exemple donné par le non-art des élites.
Le poisson commence de pourrir par la tête, mais le poisson finit par pourrir tout entier.
BEAUTY IS GOOD FOR YOU
The world is there to be tasted; reality is there as a banquet that is offered, art is nothing more than the exaltation of the hidden flavor of things.
François CHENG. ("All beauty is singular" "From where the song springs" and "Shitao, the flavor of the world")
Art? Express "this great package of living things".
PAUL CLAUDEL.
The art of all times and in all societies is a means for the elites to impose a (sacred) religion or an ideology (secular, secular). Art is therefore an interesting revealer of the philosophical and moral thought that inspires the elites of a given society in a given time. These religions or ideologies can differ a lot as to the benefit that peoples will or will not withdraw. Some are conducive to the establishment of long-term civilizations (ancient Egypt, Greek-Roman antiquity, Christianity, Hinduism, Buddhism, Islam ...) others are more or less rapidly mortal (Aztec and Inca society, Communism, national Socialism).
Indeed, certain ideologies, sacred or secular, conceived by the elites, have been, more or less short term, accepted and totally shared by the peoples who adhered to it without reluctance. They can then impose themselves completely without hurting the feelings and freedoms of the people, or at least a largely significant majority, even unanimity within their society for a long period of time.
Other ideologies, on the other hand, have been imposed by the elites, but did not generate the membership unanimous or majority of peoples that came into resistance, passive or active with more or less success after a shorter or longer period.
It is possible to encounter a different situation in the history of the world: those of ideologies, sacred or secular, often of foreign origin which have been adopted, or would have been adopted by peoples, but were fought by the elites ideological and political of the country.
After a passage through the contemporary art galleries of the museums of the Occident, many people are experiencing real relief, and say their pleasure, their feeling of happiness, plenitude by returning to ancient art or to Modern Art (1850-1950), in brief at the Fine Arts.
A current English philosopher, Roger Scruton (Youtube) dares to recall that the Beautiful is important for humans.
Indeed Beauty is good for you . The point is not highly philosophical. It is not a question of interrogate the relations, correspondences and differences between Beauty and the goodness, the ugly and the Evil, but to note and recall a fact of experience and a proposition of common sense.
It is a fact, Beauty does good, and that is why we must be concerned, and not hesitate to protest against a contemporary art that imposes the Ugliness as a criterion of its choices.
We must not be intimidated by the totalitarianism of a conception of art that hurts the majority of a population. 70% since statistics show that it is the percentage of the population, at least in France, that is losing interest in contemporary art.
We must be concerned about the existence and legitimacy of an elite that imposes ugliness on the peoples of the West, advocates and adores on its modern altars erected in huge contemporary art rooms like cathedrals, this ugliness that wants to hurt us.
Replace the religion of beauty with that of the ugly is not innocent, it is a perverse project.
And when this project adds to its harmfulness the Non-Sense and the Absurdity, one must dare to say no, it is enough, it is a violation of our consciences and an attack on our conception of the life and simply to our environment.
This choice of elites has perverse effects, not only on visitors to museums, but also elsewhere than in our contemporary art spaces, by the example he proposes to the people by justifying the ugly and nonsense. By contagion.
It must be noted that outside the official circles, in the middle classes, clearly appeared, in painting, sculpture, in photography even, after the 1960s, an artistic current, very oriented towards the expression of the ugly and The absurd. In the portrait and representation of man and woman in particular. This fascination with the ugly, which is spreading, is certainly the expression of an existential malaise, of a daily despair situated at a more global level: that of contemporary Western society.
It is a fact that the art of the streets, popular and spontaneous, is generally more diverse, more imaginative, more beautiful and more meaningful than the elitist, official and directed art of contemporary art museums.
But it is also a fact that the streets of our cities and our great roads are the place of expression of a vandalism of the beauty and meaning, a will to provoke and a blatant disregard for others. Non-art does not exist only in museums of contemporary art, it is also very present in our streets and perfectly tolerated and even encouraged in certain neighborhoods. Not the "uptown" of course, which are protected. This non-art of the street art borrows much from the example given by the non-art of the elites.
The fish begin to rot by the head, but the fish ends up rotting whole.
La balançoire. The swing. 1876.
Paris Orsay.
LE BEAU FAIT DU BIEN
Le monde est là pour être goûté; la réalité est là comme un banquet qui s'offre, l'art n'est rien d'autre que l'exaltation de la saveur cachée des choses.
François CHENG. (« Toute beauté est singulière » « D’où jaillit le chant » et « Shitao, la saveur du monde »)
L'Art ? Exprimer "ce grand paquet de choses vivantes".
PAUL CLAUDEL.
L'art de tous les temps et dans toutes les sociétés est un moyen pour les élites d'imposer une religion (sacrée) ou une idéologie (profane, laïque). L'art est donc un intéressant révélateur de la pensée philosophique et morale qui inspire les élites d'une société donnée en un temps donné. Ces religions ou idéologies peuvent différer beaucoup quant au bénéfice que les peuples vont, ou non, en retirer. Certaines sont propices à l'établissement de civilisations au long cours (Egypte ancienne, Antiquité greco-romaine, Christianisme, Hindouisme, Bouddhisme, Islam....) d'autres sont plus ou moins rapidement mortelles ( Sociétés Aztèque et Inca, Communisme, National-Socialisme).
En effet certaines idéologies, sacrées ou profanes, conçues par les élites, ont été, à plus ou moins court terme, acceptées et totalement partagées par les peuples qui y ont adhéré sans réticence. Elles peuvent alors s'imposer totalement sans heurter les sentiments et les libertés des populations, ou tout au moins d'une majorité largement significative, voire faire l'unanimité à l'intérieur de leur société durant une longue période de temps.
D'autres idéologies par contre ont été imposées par les élites, mais n'ont pas suscité l'adhésion unanime ou majoritaire des peuples qui sont entrés en résistance, passive ou active avec plus ou moins de succès au bout d'une période plus ou moins longue.
Il est possible de rencontrer dans l'histoire du monde une autre situation: celles d'idéologies, sacrées ou laïques, souvent de provenance étrangères, qui ont été adoptées, ou auraient été adoptées, par des peuples, mais ont été combattues par les élites idéologiques et politiques du pays.
Après un passage par les salles d'art contemporain des musées d'Occident, nombreuses sont les personnes qui éprouvent un véritable soulagement, et disent leur plaisir, leur sentiment de bonheur, de plénitude en revenant à l'art ancien ou à l'art moderne (1850-1950), bref aux Beaux Arts.
Un philosophe anglais actuel, Roger Scruton (Youtube) ose rappeler que le Beau est important pour l'homme.
Effectivement le Beau fait du Bien. Il n'est pas question ici de haute philosophie ni de s'interroger sur les relations, correspondances et différences entre le Beau et le Bien, le Laid et le Mal, mais d'un constat d'expérience et d'une proposition de bon sens
C'est un fait, le Beau fait du Bien, et c'est la raison pour laquelle il faut s'inquiéter, et ne pas hésiter à protester contre un art contemporain qui impose le Laid comme critère de ses choix.
Il ne faut pas se laisser intimider par le totalitarisme d'une conception de l'art qui fait du mal à la majorité d'une population. 70% puisque les statistiques montrent que c'est le pourcentage de la population, en tout cas française, qui se désintéresse de l'art contemporain.
Il faut s'inquiéter de l'existence et de la légitimité d'une élite qui impose aux peuples d'Occident des laideurs, prône et adore sur ses modernes autels dressés dans des salles d'art contemporain immenses comme des cathédrales, ce Laid qui nous veut du mal.
Remplacer la religion du Beau par celle du Laid n'est pas innocent, c'est un projet pervers.
Et quand ce projet ajoute encore à sa nocivité le Non-Sens et l'Absurdité il faut oser dire non, cela suffit, c'est une violation de nos consciences et une atteinte à notre conception de la vie et tout simplement à notre environnement.
Ce choix des élites a des effets pervers, non seulement sur les visiteurs des musées, mais aussi ailleurs que dans nos espaces d'art contemporain, par l'exemple qu'il propose aux peuples en justifiant le laid et le non sens. Par contagion.
Il faut constater qu'en dehors des cercles officiels, dans les classes moyennes, est clairement apparu, en peinture, sculpture, en photographie même, après les années 1960, un courant se voulant artistique, mais très orienté vers l'expression du laid et de l'absurde. Dans le portrait et la représentation de l'homme et de la femme notamment. Cette fascination pour le laid, qui se répand, est certainement l'expression d'un malaise existentiel, d'une désespérance quotidienne située à un niveau plus global: celui de la société occidentale contemporaine.
C'est un fait que l'art des rues, populaire et spontané, est généralement plus divers, plus imaginatif, plus beau et plus porteur de sens que l'art élitiste, officiel et dirigé des musées d'arts contemporains.
Mais c'est aussi un fait que les rues de nos villes et nos grandes voies de circulation sont le lieu d'expression d'un vandalisme du beau et du sens, d'une volonté de provocation et d'un mépris flagrant des autres. Le Non-art n'existe pas que dans les musées d'art contemporain, il est aussi très présent dans nos rues et parfaitement toléré et même encouragé dans certains quartiers. Pas les "beaux quartiers" bien sûr, qui sont protégés. Ce non-art des rues emprunte beaucoup à l'exemple donné par le non-art des élites.
Le poisson commence de pourrir par la tête, mais le poisson finit par pourrir tout entier.
BEAUTY IS GOOD FOR YOU
The world is there to be tasted; reality is there as a banquet that is offered, art is nothing more than the exaltation of the hidden flavor of things.
François CHENG. ("All beauty is singular" "From where the song springs" and "Shitao, the flavor of the world")
Art? Express "this great package of living things".
PAUL CLAUDEL.
The art of all times and in all societies is a means for the elites to impose a (sacred) religion or an ideology (secular, secular). Art is therefore an interesting revealer of the philosophical and moral thought that inspires the elites of a given society in a given time. These religions or ideologies can differ a lot as to the benefit that peoples will or will not withdraw. Some are conducive to the establishment of long-term civilizations (ancient Egypt, Greek-Roman antiquity, Christianity, Hinduism, Buddhism, Islam ...) others are more or less rapidly mortal (Aztec and Inca society, Communism, national Socialism).
Indeed, certain ideologies, sacred or secular, conceived by the elites, have been, more or less short term, accepted and totally shared by the peoples who adhered to it without reluctance. They can then impose themselves completely without hurting the feelings and freedoms of the people, or at least a largely significant majority, even unanimity within their society for a long period of time.
Other ideologies, on the other hand, have been imposed by the elites, but did not generate the membership unanimous or majority of peoples that came into resistance, passive or active with more or less success after a shorter or longer period.
It is possible to encounter a different situation in the history of the world: those of ideologies, sacred or secular, often of foreign origin which have been adopted, or would have been adopted by peoples, but were fought by the elites ideological and political of the country.
After a passage through the contemporary art galleries of the museums of the Occident, many people are experiencing real relief, and say their pleasure, their feeling of happiness, plenitude by returning to ancient art or to Modern Art (1850-1950), in brief at the Fine Arts.
A current English philosopher, Roger Scruton (Youtube) dares to recall that the Beautiful is important for humans.
Indeed Beauty is good for you . The point is not highly philosophical. It is not a question of interrogate the relations, correspondences and differences between Beauty and the goodness, the ugly and the Evil, but to note and recall a fact of experience and a proposition of common sense.
It is a fact, Beauty does good, and that is why we must be concerned, and not hesitate to protest against a contemporary art that imposes the Ugliness as a criterion of its choices.
We must not be intimidated by the totalitarianism of a conception of art that hurts the majority of a population. 70% since statistics show that it is the percentage of the population, at least in France, that is losing interest in contemporary art.
We must be concerned about the existence and legitimacy of an elite that imposes ugliness on the peoples of the West, advocates and adores on its modern altars erected in huge contemporary art rooms like cathedrals, this ugliness that wants to hurt us.
Replace the religion of beauty with that of the ugly is not innocent, it is a perverse project.
And when this project adds to its harmfulness the Non-Sense and the Absurdity, one must dare to say no, it is enough, it is a violation of our consciences and an attack on our conception of the life and simply to our environment.
This choice of elites has perverse effects, not only on visitors to museums, but also elsewhere than in our contemporary art spaces, by the example he proposes to the people by justifying the ugly and nonsense. By contagion.
It must be noted that outside the official circles, in the middle classes, clearly appeared, in painting, sculpture, in photography even, after the 1960s, an artistic current, very oriented towards the expression of the ugly and The absurd. In the portrait and representation of man and woman in particular. This fascination with the ugly, which is spreading, is certainly the expression of an existential malaise, of a daily despair situated at a more global level: that of contemporary Western society.
It is a fact that the art of the streets, popular and spontaneous, is generally more diverse, more imaginative, more beautiful and more meaningful than the elitist, official and directed art of contemporary art museums.
But it is also a fact that the streets of our cities and our great roads are the place of expression of a vandalism of the beauty and meaning, a will to provoke and a blatant disregard for others. Non-art does not exist only in museums of contemporary art, it is also very present in our streets and perfectly tolerated and even encouraged in certain neighborhoods. Not the "uptown" of course, which are protected. This non-art of the street art borrows much from the example given by the non-art of the elites.
The fish begin to rot by the head, but the fish ends up rotting whole.
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