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Le bonheur, pour moi, c’est le soleil qui se lève Sur un coin de ciel bleu émaillé de rêves. C’est le chant des orgues qui s’élèvent Transportant mon âme aux joies sans trêves Au milieu de mes livres, de mes chers auteurs Et de m’en aller

Dois-je mourir lentement en t’attendant Toi, celui qu’en larmes de sang J’appelle en tourments obscurs A travers l’abîme de mes blessures ? Dois-je doucement laisser flétrir mes ans En donnant à ma mémoire encore quelques doux printemps

Je savais que tu aimais les roses Leur parfum à la douceur enclose. Aussi, j’en déposais un bouquet choisi Ou une seule à la robe de rubis. Autrefois, dans notre jardin, tu en avais tant mis Qu’elles grimpaient, joyeuses, en catimini

Brodé d’ombres et de lumières, Sous mes paupières closes, solitaire, Le fil de mes pensées tisse la trame De mes jours, de mes nuits en dentelles. Du velours sur mon âme Où je puise mon essentiel, Des perles d’infini glissent sur ma

Comme c’était mon devenir de t’aimer Ce sera mon aube de t’oublier. Cependant, rien n’est jamais fini. Il y a des ici-bas, des mots et des envies. Comme c’est toi que mon cœur avait choisi Cruel combat que celui-ci ! Il pleure, incompris.

Une réminiscence trotte parfois dans ma tête, Pendant mon enfance. Je partis en quête Pour la comprendre et en découvrir le mystère. Je revois, sans cesse, les yeux ronds et jaunes Du renard suspendu derrière une porte, à une patère Me

Que de larmes sont souvent apparentes Dans le creuset des noires profondeurs Qui naissent et se figent en perles irisantes. Un ange les recueille sur son cœur Et de ses doigts légers les endiamantent D’un baiser suspendu à l’ourlet de ses