Search among Valeriane ♫ ♫ ♫¨*'s articles

Il est parfois des pensées chagrines Qui portent à nos fronts des humeurs assassines. Les poètes ont toujours eu les pieds nus, Le regard dans les étoiles et dans les nues, Les poches percées, leur pantalon troué. Ils n’ont jamais fait

Suspendue à ton souffle un instant, D’une soyeuse rêverie, j’effleure ton cou De mes lèvres frémissantes, par à coups. Un froissement au silence, désir Dans le courant câlin de nos soupirs. Sous tes mains, je m’abandonne au plaisir. Une

L’ombre a sacré sa douce poésie Et son cœur l’a pleurée, divine causerie. Des sanglots ont secoué l’infini de sa vie, Ses pleurs sont apaisés et elle crie dans la nuit. Dans quelle vallée de larmes ont-ils été versés ? Qu’elle ne

Dans le souffle des vents, Sur les rives du temps, Je veux crier ton nom ! Au relief des paysages, Solitaires et sauvages Naîtra ton visage. Je veux écrire ton nom ! Sur les murs des maisons, Sur le sable des dunes Comme une belle

Dans le soir tombant, des ombres se profilent Que les lumières animent et qui se défilent. Le ciel luit, saupoudré d’étoiles Et l’astre de la nuit rit dans ses voiles. Le hurlement d’un chien déchire l’obscurité. Des pas se rapprochent

Ô tous ces soirs de silence Où je criais à ton absence Pleurant sur mon ennui ! Ô folle nostalgie ! Qui promène sur mon cœur Ses chemins de langueur. De quel pays lointain, une terre brûlée Le souffle du divin a t-il

Dans ses rêveries indociles Tes doigts courent sur ses seins Les torturant d’une langue habile Sous laquelle doucement, elle geint. Se laisser glisser sur la vague sensuelle Qui l’emporte vers des rivages irréels. Aux soubresauts d’airain,

Dans l’éclat bleuté de ses yeux J’y vis un monde pour nous deux. Rêve éphémère, mal-aimée de Dieu ! Où êtes-vous mes pauvres chimères Enfouies et vainement délétères ? Sur l’arbre noueux de la vie, J’ai voulu en cueillir toutes les envies.

Les rêves sont inépuisables, les envies profondes On vogue sur la barque de divers mondes. Les éclats de rires et les doutes Sont le terreau de mots qui s’ajoutent Aux fragments d’infini de l’esprit Qui auréolent souvent des douleurs

Aimerais-tu, mon cœur, que frissonne mon corps A l’orée des soupirs susurrés aux « encore » ? Emporte-moi loin au plus profond de ton âme, Je veux que s’éclaire la nuit de nos flammes. Aimerais-tu, Amour, savourer par centaines Tous mes

C’est avec mélancolie que j’ai gravi, sans joie, L’escalier de bois qui grinçait sous mes pas Pour rejoindre la mansarde où tu vivais autrefois. J’y retrouvais l’odeur cirée de ton écritoire, Là où tu écrivais déjà tes mémoires. Rien

Viens près de moi que je te vois frémir En songes inaboutis, en divins désirs ! Laisse mes doigts fleurir ton âme et la caresser. Dépose enfin les armes un instant Sans souci d’être fait prisonnier. Sous l’armure de tes non-dits d’antan,

Dans ses yeux des dentelles de lumière Dansant une sarabande en poussière D’étoiles qui lui donnait cet air Démoniaque et n’avait rien pour plaire. C’était un bel ange envoyé sur la terre Par Celui que l’on dit être notre Père. D’une