Le bonhomme hiver est venu hier.
De ses doigts d’argent, il a maquillé la terre
De paillettes givrantes en cascades diamantées.
Le blizzard a commencé à souffler.
L’automne s’en est allé sur la pointe des pieds.
Les belles parures d’or et de roux se sont envolées
Au vent mauvais qui les a emportées.
Dans le matin frileux, les animaux se terrent
Tout au fond de leurs repaires.
Tout est si petite mort imaginaire !
Dans les collines, les oiseaux sifflent leurs douces romances
Alors que tout s’es tu et fait silence.
Puis, délicatement, viendra se poser
Des flocons blancs immaculés
Sur les branches des sapins, par paquets
Qui plieront sous leur poids moelleux
Dans cet univers feutré et cotonneux.
Adieu, ciels bleus ! Au bord du cœur surpris
Frissonnent la nature et les êtres devenus gris.
Ma voix s’élève en un chant radieux dans la froidure.
Je sais que reviendra bientôt le bel azur.
Nous quitterons alors nos manteaux de frimas
En écrin de perles. Tout reverdira…
(c)Valériane
bonne journée et très bonne inspiration , bravo !!
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