J’ai tant admiré ta silhouette à l’ombre des pins,

J’ai tant dessiné sur ta peau des arabesques de mes mains,

Je t’ai tant écouté me dire des merveilles,

J’ai tant écrit sur toi de nos amours de miel !...

De ces heures imprécises, je garde la lumière

Qui ensoleilla mes demain et mes hier.

Et de ces vertiges éblouissants,

Je ne dirais rien, de ces soirs troublants.

A l’extase de tes bras, j’ai goûté les ivresses

Qu’apportent divinement tes douces caresses.

Ma peau blanche t’envoute et tu t’en repais

De baisers silencieux sur mon velours de craie.

Je t’ai tant aimé et respiré…

(c)Valériane