Qui es tu ?

Sous ce voile, je suis une femme libre et responsable

Sous ce voile, je suis une femme aimée et aimable

Sous ce voile, je suis une femme avec une vie sociale et familiale

Sous ce voile, je suis une femme pleine de convictions

Sous ce voile, je suis une femme sans prétention

Sous ce voile, je suis une femme au coeur doux

Sous ce voile, je suis une femme comme vous

Comment le Saint Coran dépeint-il l’image de la femme, image qui reflète sa place dans la société ?

Réponse du Sheikh Ahmad Ash-Sharabasî :


La femme constitue la moitié de la société. Ceci est une vérité que
la raison
connaît et que la réalité confirme. Lorsque nous
revenons au Saint Coran, nous
constatons qu’il dote la
femme d’une personnalité distinguée, fondée sur le respect
de
soi, sur la dignité et sur la noblesse du caractère.
Si le Prophète, [saws]
, dit :

"Les femmes sont les sœurs germaines des hommes"

c’est qu’il déduit cela de la guidance du Saint Coran.
De nombreux versets nous
font sentir en effet l’égalité
au titre de l’humanité dans les droits naturels
entre l’homme
et la femme. Ainsi, le Coran parle-t-il d’elle dans des
termes
signifiant son partenariat avec l’homme et la responsabilité
qui leur incombe
conjointement.

Par exemple, le Coran dit dans l’histoire d’Adam, le père de
l’humanité : "Et Nous dîmes : ‹Ô Adam, habite le Paradis
toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de
partout à votre
guise ; mais n’approchez pas de l’arbre que voici : sinon vous
seriez du nombre des injustes›." [1] Le Coran dit également
au sujet des femmes et
des hommes : "Quant à elles, elles
ont des droits équivalents à leurs obligations,
conformément
à la bienséance. Mais les hommes ont un degré sur elles."
[2] Le degré
en question ici est celui de la responsabilité
de la famille et des soins qui lui sont dûs.

LA MAMAN DANS L'ISLAM



Un autre verset traite de la pudeur demandée aux femmes,

Sourate XXIV, verset 31

- Dis aux croyantes de baisser les yeux et de contenir leur sexe ;
de ne pas faire montre de leurs agréments, sauf ce qui en émerge,
de rabattre leur fichu sur les échancrures de leur vêtement. Elle
ne laisseront voit leurs agréments qu'à leur mari, à leurs enfants,
à leurs pères, beaux-pères, fils, beaux-fils, frères, neveux
de frères ou de sœurs, aux femmes (de leur communauté),
à leurs captives, à leurs dépendants hommes incapables de l'acte,
ou garçons encore ignorants de l'intimité des femmes.
Qu'elles ne piaffent pas pour révéler ce qu'elles cachent
de leurs agréments.*

LETTRE A MA FILLE

Comme tous les matins, tu es passée devant ce miroir,
Ajusté ce voile sur tes cheveux, qui devra tenir jusqu’à ce soir
Tu m’as dit au revoir d’un regard, avant de quitter la maison
Le bus t’emmène à la fac, où tu te construis un horizon.

Je suis resté immobile, j’ai pensé très fort à toi
Réalisant la joie immense de te voir vivre sous mon toit
C’est vrai, je ne te l’ai jamais dit -ni trop fort, ni tout bas
Mais tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas.

Je t’ai élevée de mon mieux, et j’ai toujours fait attention
À perpétuer les règles, à respecter la tradition
Comme l’ont faits mes parents (crois moi sans riposter)
Comme le font tous ces hommes que je croise à la mosquée.

Je t’ai élevée de mon mieux comme le font tous les nôtres
Mais étais-ce pour ton bien ? Ou pour faire comme les autres ?
Tous ces doutes qui apparaissent et cette question affreuse :
C’est moi qui t’ai élevée, mais es tu seulement « heureuse » ?

Je sais que je suis sévère, et nombreux sont les interdits :
Tu rentres tout de suite après l’école et ne sort jamais le samedi
Mais plus ça va et moins j’arrive à effacer cette pensée :
« Tu songes à quoi dans ta chambre, quand tes amis vont danser ? »

Tout le monde est fier de toi, tu as toujours été une bonne élève
Mais a-t-on vu assez souvent un vrai sourire sur tes lèvres ?
Tout ça je me le demande, mais jamais en face de toi
Tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas…

Et si on décidait que tous les bien-pensants se taisent ?
Si pour un temps on oubliait ces convenances qui nous pèsent ?
Si pour une fois tu avais le droit de faire ce que tu veux,
Si pour une fois tu allais danser en lâchant tes cheveux…

J’veux qu’tu cries, et que tu chantes à la face du monde !
Je veux qu’tu laisses s’épanouir tous ces plaisirs qui t’inondent
J’veux qu’tu sortes, j’veux qu’tu ries, j’veux qu’tu parles l’amour
J’veux qu’tu aies le droit d’avoir 20 ans,
Au moins pour quelques jours…

Il m’a fallu du courage pour te livrer mes sentiments,
Mais si j’écrits cette lettre, c’est pour que tu saches, simplement,
Que je t’aime comme un fou, même si tu ne le vois pas,
Tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas.

Très beau texte écrit par Grand Corps Malade



Et pour parfaire ce partage, j'aimerais ajouter ceci au sujet de la place de
Marie dans le Coran :

Marie est une femme qui jouit d’un statut particulier dans le Coran.

Marie est évoquée 34 fois dans les textes, c’est la seule femme nommée
dans le Coran. La sourate « 19 » porte son nom et lui est entièrement
consacrée. Elle est respectée dans l’Islam pour ses vertus, son humilité
et sa piété qui en font un modèle de foi et de vertu. Elle est la femme
pieuse et humble par excellence.