"Je te connais, tu sais. Je t'ai déjà vu, à BRANTES, sous les
tilleuls. Même que tu me regardais danser dans les bras de mes
cavaliers !
J'avais douze ans et je me disais j'espère qu'il va m'inviter...Celui-là,
quand je le voudrai...
Eh bien PIERRE ...Elle connaissait même mon prénom, pensa t'il,
Pierre du VENTOUX...ça te va bien, empoté que tu es. Tes épaules
semblent taillées dans les rochers du Géant. Serre moi dans tes
bras, je saurai bien te bercer, te cajôler, t'attendrir...Viens, je vais
t'apprendre ce qu'une femme peut attendre de toi.
Il avait jeté tous ses vêtements, apparaissant dans toute la
puissancede sa carrure de TITAN, il l'avait saisie par la taille, la
faisant basculer au sol. Ils avaient roulé sur la rive, meurtrissant
leurs dos, leurs genoux, sur les graviers du lit du torrent et ils
avaient fait l'amour. La furie qui les avait saisis, s'inscrivait dans
le panorama sauvage, comme aux premiers temps de la terre.
Ils étaient deux êtres n'en formant qu'un dans une étreinte
éperdue. Leur commune énergis semblait ne pouvoir s'épuiser.
Leurs plaintes s'étaient mêlées, s'ajoutant au murmure incessant de
l'eau dans laquelle se déversaient leurs sueurs , leurs
sécrétions...Leurs épidermes étaient vapeurs .
Il avaient fini par s'abattre, l'un près de l'autre, anéantis.
Jamais, quant à lui, il n'avait été aussi heureux, reconnaissant.
Il contemplait le ciel...
Et puis, ils sétaient rhabillés en silence. Un espèce de gêne s'était
installée entre eux...Pourtant il avait osé ; "Comment t'appelles-tu,
ma belle ? Il venait de s'apercevoir qu'il ne connaissait même pas
son prénom. En fait, il ne connaissait rien d'elle...
"MAGALI, avait-elle répondu. Ma petite poule, ma galinette, c'est
comme ça que mon père me nomme !
MAGALI ! Ma poule, en un éclair il se vit transporté ailleurs...
Dans les ruelles chaudes d'AVIGNON, près de la Place des Corps
Saints où coule la fontaine aux cygnes. Dans celles d'ARLES aussi
ou de MARSEILLE
Il se dit : "C'est une pute cette fille ! Elle est comme les autres, elle se
vend !"
Il se ressaisit dans l'instant et contempla le fin visage, éclairé par
deux yeux d'ambre, un peu étirés en amandes où brillait une leur
malicieuse, ses cheveux de jais défaits, tombant au bas des reins,
comme ceux d'une "boumiane".Elle smblait en effet un peu sorcière,
la galinette, mais elle lui souriait de toutes ses dents de nacre.
Alors, il l'avait soulevée. Elle ne pesait pas bien lourd ! Avec ses
deux mains, il faisait aisément le tour de sa taille...Il l'avait juchée
à califourchon sur ses épaules. Docile, elle s'était laissée manipuler,
riant aux éclats...
....................................................................
.La suite...au prochain numéro ...
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Contente que ton ordinateur se soit remis de cette petite secousse sismique...sourire...!
Bonne nuit Jean-Pierre...vivement demain pour la suite de cette jolie nouvelle..!!!
Bises
j-p l'@rchéo has replied to FerlPour un poisson scie nous aurions préféré l'arrêt majeur en six baies molles de JSB * !
* Ma marque de whiskey préférée...
S'il vous plaît de bien vouloir noter ...
j-p l'@rchéo has replied to guenievrePatientes et déterre-minets ;-))
j-p l'@rchéo has replied to M@rie ♥ ♥Uniquement si tu es golfeuse !...
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