Que m'importe de vivre heureux , silencieux,
un nuage doré pour maison ,pour patrie.
je caresse au hassard le corps de mon amie,
aussi lointaine, hélas, et fausse qu'elle veut.

Qui etes-vous enfin ? qui parle? et qui m'écoute?
un homme vraiment seul entend battre son coeur
je cherche parmi vous les signes du bonheur;
je ne vois qu'un ciel blanc , qu'une étoile de route.

vaste image de terre abondonnée au jour
comme un jeune visage embelli par l'amour
Quelle grande leçon votre dessin me donne.....

silencieusement s'élève autour de moi
la plus douce lueur de vie, et cette voix


Merveilleuse,- la voix que n'attend plus personne


(le promeneur)



A AUGUSTE GéRARD
cet homme n'avait rien à faire dans les rues
mais la rue et la pluie et le soir et l'écho
cet homme n'avait rien à dire de nouveau
mais la grande magie d'une belle avenue.....

cet homme avait une àme à perdre dans les rues.

(extrait du livre d'or de la poésie française).