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temps loups, silence nef des fous l'aube s'avance masques visages flous on dit : mort chance paradis blanc Puis,genoux couper cou femmes enfants. funambule fil de lune les étoiles, une à une somnambule sac de toile. Temps chiens crocs

Ca fume sur la lune, Van Gogh s'est perdu sur la hune d'un cargo. C'est le soir , un poisson au séchoir hume la braise des étoiles Tout tourne avec le vent le coq à l'ergot , même l'église et les foins qui s'envolent. Et puis je crie : J'habite

Il pleut des lampes aux genoux des trottoirs, c'est la prière venue à l'heure du départ Et l'âme éprise des passants égarés s'envole toute nue dans le manteau du soir . Au dessus de la ville des oiseaux de fumée s'étirent, bleu grise pensée des pavés

Des noms sur la rive Et des visages arrivent Mille , cent, un c'est l'aube à la dérive Des morceaux de vie En briques pulvérisées Font un sang , un Qui saigne la nuit à blanc. Des bras d'enfants Couvent l'espoir, Des mains griffent le noir O, soleil

Un oiseau dort Dans le creux de ta main La lune danse Tout au bout du chemin. Y-a t-il une chance Pour trouver le matin Dans le silence Et les étoiles d'or ? Mon petit frère Qui s'en va vers le nord Dans tes affaires Il y a nos chagrins. Le long

Qu'en ta douleur se fondent Les dunes et les lacs Et qu'ainsi fument les roses Sous les pavés brisés Car sous les pieds A la trace des cendres, Toutes les flammes claquent Où vont tes pas brûlés. Envers des lampions , Tes yeux font descendre La

La nuit qui va A mis les voiles De l'aube rousse Tu bois son lait Aux mamelles de l'Ourse, Posé comme l'enfant qui dort Sur le cou de la lune. Labouré par tes yeux, Le champ des étoiles T'offre la prune d'or Tu vas avec elle Rêveur des dunes,