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Le manchot empereur (Aptenodytes forsteri) appartient à la famille des sphéniscidés (ordre des sphénisciformes). Ce manchot, le plus grand du groupe, atteint 1,15 m et pèse environ 30 kg. Il a un plumage particulièrement serré qui s’appuie sur une couche de graisse très épaisse. Sa tête montre un «masque» noir bordé d’orange auquel fait suite le jaune de la poitrine. Les zones de nidification se trouvent à plusieurs centaines de kilomètres du pôle Sud (au minimum). La femelle pond son œuf en automne, lorsque les eaux côtières sont glacées sous l’effet du froid. Après la ponte, les femelles retournent en mer, tandis que les mâles, réunis en groupes denses, s’occupent des œufs, qu’ils couvent pendant 64 jours: ils placent l’œuf sur leurs pattes, sous un repli de peau dont leur ventre est pourvu

La caille des blés (Coturnix coturnix) est un petit oiseau européen de la famille des phasianidés (ordre des galliformes). Elle a une silhouette de perdrix miniature et un plumage beige très strié. Présent dans presque toute la France, cet oiseau, qui mesure 18 cm, est de plus en plus rare en certaines régions. Il vit dans les champs et les prairies, caché au plus épais de la végétation. Il échappe aux dangers en courant et ce n’est qu’en cas de nécessité qu’il s’envole, avec de rapides coups d’ailes, à très faible hauteur. Sa nourriture est composée d’insectes et de vers et surtout de petites graines de plantes sauvages. Entre mai et août, il pond dans une dépression du sol de 7 à 12 œufs blanc jaunâtre tachés de brun-noir, qu’il couve pendant 17 jours environ. La caille est, en dépit de la brièveté de ses ailes, une grande migratrice et va passer l’hiver au sud du Sahara.

Milan est la deuxième plus grande commune en Italie et la capitale de la Lombardie, ainsi que de la province de Milan. La division administrative de base proprement dite a une population d’environ 1,3 millions d’euros, tandis que son aire urbaine est la 5e plus grande en Europe et le plus grand en Italie avec une population estimée à environ 5,2 millions.

La spatule blanche (Platalea leucorodia) appartient à la famille des threskiornithidés (ordre des ciconiiformes). Longue de 86 cm, elle est blanche avec un long bec en cuiller. Elle niche en Hollande et en Loire-Atlantique, mais elle est surtout de double passage sur les côtes atlantiques de France; elle hiverne en Afrique. Elle fréquente les marais, les vasières des rives des fleuves et des lacs, les étangs à proximité de la mer; elle se nourrit d’amphibiens, d’insectes aquatiques, de crustacés et de mollusques. Les spatules nichent en colonies, construisent un nid de roseaux secs et d’herbes sèches, dans les arbres ou parmi les roseaux. En mai, la femelle pond de 3 à 5 œufs d’un blanc sale taché de brun rougeâtre; la spatule n’émet aucun cri, mais s’exprime en faisant claquer ses deux mandibules, à la manière de beaucoup de ciconiidés.

Des preuves archéologiques attestent que le maïs domestiqué existait au Mexique entre 7000 et 5000 av. J.-C. Des plants retrouvés sur les côtes péruviennes datent de 2000 av. J.-C. En revanche, aucune découverte ne permet d’étayer la thèse selon laquelle cette céréale serait d’origine asiatique, malgré des études longues et fastidieuses entreprises par plusieurs chercheurs en Extrême-Orient (en Chine notamment). De même, aucune trace ne témoigne de sa présence en Europe ou en Afrique avant 1492. Les travaux les plus récents indiquent que le berceau de la culture du maïs doit être situé au Mexique et en Amérique centrale. Mais la question est délicate, puisque l’on n’en connaît avec certitude aucune forme sauvage

nénuphar blanc (Nymphaea alba) est une plante herbacée vivace d’eau douce appartenant à la famille des nymphéacées. Elle présente un gros rhizome muni de plusieurs racines fines. Ses feuilles, glabres, au pétiole plus ou moins long en fonction de la profondeur de l’eau, ont une trentaine de centimètres de long; elles s’appuient à la surface de l’eau et leur bord entier est profondément échancré au niveau de l’attache du pétiole. Les fleurs, également munies d’un long pédoncule, peuvent dépasser 10 cm de diamètre: elles sont formées de 4 sépales ovales,lancéolés et coriaces et de 20 à 25 pétales blancs et oblongs. Le fruit est une capsule ovoïde qui mûrit sous l’eau et contient plusieurs graines ovales.

Le quetzal (Pharomachrus mocinno) est le plus célèbre représentant des trogonidés (ordre des trogoniformes). Son plumage est métallique avec des couleurs vives. La femelle mesure environ 35 cm de long, tandis que le mâle, du fait de la longueur des tectrices supérieures de la queue, dépasse parfois 1 m de long. L’espèce est répandue du sud du Mexique au Costa Rica; elle affectionne les forêts de montagne, mais s’y fait de plus en plus rare. À la saison des amours, elle creuse dans les troncs pourrissants une cavité; le mâle participe à l’incubation et à l’élevage des jeunes, et abime alors sa magnifique queue. Les 2 œufs bleutés sont couvés pendant environ 18 jours.

Généralement, on désigne sous le nom de pigeons des oiseaux de taille variable, au plumage diversement coloré suivant les espèces (souvent gris, brunâtre ou vert) et dont les plumes ont souvent des reflets métalliques ou irisés. Le pigeon a un bec droit, faible, un peu souple, membraneux à sa base, des ailes larges et pointues qui lui assurent un vol rapide.

Le psychisme des perroquets est relativement élevé, moins cependant que pourraient le faire croire certaines aptitudes (pour les perroquets verts) à reproduire des sons et à imiter, souvent avec une grande précision, les cris des animaux et la parole humaine. Selon les spécialistes, les perroquets seraient en général moins doués psychiquement que les corvidés, dont les représentants de certaines espèces (comme chez d’autres animaux) peuvent également imiter la parole humaine. La nourriture des perroquets, essentiellement végétale, se compose de graines et de fruits ; les loris (petits perroquets d’Océanie) possèdent une langue terminée par un pinceau de spirules, avec lequel ils pompent le nectar des fleurs et autres liquides. La confection de leur nid ne fait pas appel à leur habileté digitale. À de rares exceptions près, en effet, les psittacidés élèvent leurs petits dans un trou d’arbre, dans un creux de rocher ou autre excavation « toute prête ».

Le territoire turc (780 580 km2), situé entre 26° et 45° de longitude Est et entre 42° et 36° de latitude nord est amputé des possessions balkaniques et arabes de l’Empire ottoman et associe la Thrace orientale (Turquie d’Europe) et l’Anatolie (Turquie d’Asie). Entouré par quatre mers, il possède 8 372 km de côtes, contre 2 753 km de frontières terrestres – avec la Grèce, la Bulgarie, la Géorgie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan (Nakhitchevan), l’Iran, l’Iraq et la Syrie.

Dans leur ensemble, ces plantes sont typiques de l’hémisphère Sud et se rencontrent en Afrique du Sud ainsi qu’en Australie et en Amérique du Sud. En font partie des arbres et arbustes aux feuilles persistantes et coriaces, généralement alternes, entières ou pennées (composées). Les fleurs sont isolées ou non. Elles ont un calice gamosépale vivement coloré à aspect pétaloïde, divisé en 4 lobes. Les étamines sont habituellement au nombre de 4 et insérées sur le calice, et l’ovaire, qui comprend un ou plusieurs ovules, est entouré d’écailles à sa base ou porté par un disque. Les fruits ont des formes variées.

Le gardénia (Gardenia jasminoides) est la première espèce du genre originaire de Chine. Haut de 2 m, il s’agit d’un arbuste à feuilles persistantes, coriaces, lancéolées ou oblongues, à l’extrémité pointue, aux nervures pennées et au bord entier, d’un vert foncé et luisantes. Les grandes fleurs, voyantes, à corolle tubulaire, ont 5 à 9 lobes plus ou moins prononcés et tordus, un parfum intense, une consistance charnue et noircissent dès qu’on les touche. Le calice vert, à 5 ou 6 dents, a parfois la même longueur que le tube de la corolle, qui est axillaire ou terminale, mais presque toujours solitaire. Par hybridation on a obtenu des variétés à très grandes fleurs doubles et à parfum très fort. En faisant infuser ces fleurs dans de l’huile de vaseline, on obtient l’huile de gardénia utilisée en parfumerie.Cet arbuste tire son nom d’Alexander Garden, médecin botaniste écossais du milieu du XVIIIe siècle.

Le lis blanc (Lilium candidum) est une plante à bulbes formés de plusieurs écailles longues et jaunes d’où naissent, avant l’hiver, des feuilles réunies en touffes et, au printemps suivant, une tige florale dépassant 1 m. Les feuilles basales sont lancéolées, dépourvues de pétioles et ont un sommet pointu et un bord ondulé; elles sont glabres et ont une surface supérieure luisante. Les feuilles de la tige sont de plus en plus petites vers le haut.Les fleurs, portées par un robuste pédoncule, ont 5 tépales blancs et leur sommet est retourné vers l’extérieur et vers l’arrière; elles portent 5 étamines à grosses anthères et pollen jaune orangé.

Les aizoacées sont des plantes annuelles herbacées ou vivaces ayant l’aspect de sous-arbrisseaux; elles sont xérophiles, c’est-à-dire en mesure de supporter des sécheresses prolongées grâce à des adaptations tant morphologiques que physiologiques particulières qui maintiennent l’équilibre entre l’absorption et les pertes d’eau. En effet, les aizoacées vivent sur les sols arides tropicaux et subtropicaux et sont parfois spontanées dans les régions méditerranéennes. Leurs feuilles sont entières, opposées, souvent charnues. Leurs fleurs, hermaphrodites et voyantes, sont solitaires ou réunies en cymes; leur calice est composé de 5 à 8 lobes et la corolle est parfois absente.

La vanille (genre Vanilla) est une liane tropicale de la famille des orchidées, pouvant atteindre 10 à 15 m. La tige, grimpante et ramifiée, verte, porte deux sortes de racines : celles de la base sont souterraines ; les autres, aériennes, servent notamment de vrilles. Les feuilles, alternes, ont une consistance charnue et une forme elliptique ou ovale-oblongue ou même lancéolée, terminée en pointe. Les fleurs, en grappes de dix ou douze, sont grandes, formées de six tépales disposés sur deux rangs, l’un de trois éléments égaux, l’autre de deux plus un élément replié, le labelle. Les pétales sont blanc verdâtre ; le labelle est en forme de long entonnoir à bords frangés. Les étamines et les pistils sont disposés au centre (fait caractéristique chez les orchidées), ce qui interdit toute autofécondation. Le fruit, connu sous le nom de gousse, est une capsule allongée, striée en longueur, et qui s’ouvre à maturité en deux valves inégales. Les graines sont plus grosses et mieux formées que celles des autres orchidées.