Anji 1] 20H24 Faire face
Ghislaine 2] 11H50 Décaler le regard
Ghislaine 3] 20H51 Avoir faim
Ghislaine 4]11H15 Observer
Ghislaine 5]20H24 ...
Anji 6]11H03 Manger des yeux
Ghislaine 7]19H21...
Ghislaine 8]09H49 Cambiar de bando
Ghislaine 9]16H16 Jugar con el viento
Ghislaine 10]11H59 Seguir el curso
Ghislaine 11]15H20 Trouver les mots
Ghislaine 12]14H11
Anji 13]17H42 S'assurer
Ghislaine 13 bis]20H28 Sortir de la zone
Ghislaine 14]15H12 ...
Ghislaine 15]18H09 ...
Ghislaine 3] 2
Ghislaine 4]
Ghislaine 5]
Anji 6]
Ghislaine 7]
Ghislaine 8]
Ghislaine 9]
Ghislaine 10]
Ghislaine 11]
Ghislaine 12]
Anji 13]
Ghislaine 13 bis]
Ghislaine 14]
Ghislaine 15]
Ghislaine 16] 14H15 Organisar el espacio
Ghislaine 17] 13H12 Seleccionar
Ghislaine 18] 08H51 S'assurer
Ghislaine 19]18H54 Prendre des coups
alains 20]Avoir l'air sûr ✌
Ghislaine 21]12H02 Usar Colores
Ghislaine 22]Seguime soy@rositachicie
Anji 23]15H19 Sortir du bois
Ghislaine 19]
alains 20]
Ghislaine 21]
Ghislaine 22]
Anji 23]
Ghislaine 24] 13H30 Ser el cazado
Ghislaine 25] 9H49 Imprimer
Ghislaine 26]Jusqu'à la déchirure
Ghislaine 27]10H52 ...
Anji 28] 17H05Ser transportado
Ghislaine 29]18H08 Voir à l'intérieur
Ghislaine 26]
Ghislaine 27]
Anji 28] 17H05
Ghislaine 29]
Ghislaine 30] 06H23 Chuter
Ghislaine 31] 14H22 Danser sous la pluie
Anji 32]22H55 Chercher un signe
Ghislaine33] 06H43
alains 34]20H12 Se mettre au
Ghislaine 35/50 FIEBRE
Anji 32]
Ghislaine
alains 34]
1)
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée.
Ghislaine club has replied to Anji. clubje rectifie les consignes : intégrer aussi les horaires indiqués ...
peux-tu le refaire ?
:D)
1)
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée. Hier soir, c'était le tram de 20H24 qu'elle avait râté. Et la séance de cinéma avec ! Galère ...
Ghislaine club has replied to Anji. clubIl te faut rajouter ceci : 20H24
ce qui pourrais donner par exemple : (tu poses ton horaire où tu veux …)
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus.
20H24 Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée.
Anji. club has replied to Ghislaine clubGhislaine club has replied to Anji. clubIl pourrait être un boulet ou un jocker, va savoir ...
L'horaire fait partie des photos que j'ai réalisées : j'ai recueilli horaires et commentaires.
Donc je l'intègre dans les contraintes de la saison. Il doit être utilisé d'une manière ou une autre, quand il figure dans la liste…
Tu as choisi la première citation :
il peut t'être utile de regarder dans l'album www.ipernity.com/doc/lephothomathon/album/1235124?with=47921316 l'image correspondante pour décrocher ou coller à la publication …
;o)
Je ne pourrais mettre ma patte que lorsque tu auras commencer "dans les clous"
:o)
Anji. club has replied to Ghislaine clubGhislaine club has replied to Anji. clubc'est tout bon
pas la peine de placer la photo dans le texte
mais tu peux toujours ajouter une illustration de ton choix ...
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée. Hier soir, c'était le tram de 20H24 qu'elle avait râté. Et la séance de cinéma avec ! Galère …
15
Woui, vraie galère, le mascaret de 18H09, n'est pas d'aplomb.
Il ne godille pas, n'est pas franc du collier…
Sûr, nombreux sont ceux qui vont aller à la baille.
L'estomac retourné, et l'égo malmené.
Comme dit la sentence : le film n'est pas une longue vie tranquille!
18H54
4 jours déjà, faut-il être joueuse
le coronavirus fait des ravage
personne au portillon de l'écriture
je pressens une gamelle de première
première session : 5
seconde session : 2
troisième session : 2 le temps d'une inspiration
la question : attendre la fin de la quarantaine ou fermer la frontière
transgresser sa règle, c'est pas la mer à boire
juste un modeste accommodement avec sa conscience : une vétille
Prendre des coups c'est pas la mer à boire, juste un tsunami à surfer
23
15h19
Il faut se faire une raison. On ne voit pas la foule des scribes sortir du bois, nous sommes donc et resterons les meilleures ... L'angoisse de la page blanche a encore frappé, ils s'en lavent donc les mains au gel de la pétochardise ! Mais nous, qui n'avançons pas masquées, nous sommes à l'aube d'une grande oeuvre !
31
Le grand œuvre, cette toile ratée, Danser sous la pluie...
C'est payer cher pour voir dans un fauteuil ce qu'il suffit de vivre sous les assauts de la tempêtueuse Myriam.
De l'eau et du vent, du vent et de l'eau, tout ça à l'abri, au sec bien installé à terre sous la couette.
Sur mer c'est une autre paire de manche; c'est pas surfable : trop de désordre...
... La prochaine tempête doit commencer par un N : Noé serait un super choix.
40 jours et autant de nuits diluviennes, pour un remake, participation gratuite et figures imposées.
Le calendrier prévisionnel préconise Noberto
C'est ballot :
d'ellede lui nous ne saurons que le nom, son top chrono 14H22 et rien du D Day.C'est le jeu.
Le temps est à l'accalmie. L'accalmie météo.
Le temps est au bla bla, de la la bailler belle aux visiteurs anonymes.
20H07 est le départ moins des cacahuètes de la journée du 8 mars : trouver les mots, encore, toujours
Trouver une voie.
Pas sans issue.
Convaincre, choquer, grèver.
N'importe-quoi pourvu que cette journée ne soit pas la journée des bisous, genre "nous vous comprenons, nous allons tout mettre en œuvre etc …", genre langue de bois, et doigts croisés, bien assis sur l'histoire d'une moitié de l'espèce humaine.
User pleinement de la journée annuelle, avant que la routine repousse aux oubliettes…
Savoir que quoi que je fasse, il se trouvera un taiseux pour quitter son silence, un(e) bavard(e) ou un(e) communiquant(e) qui sauront toujours mieux que moi ce qui est bon pour moi, ou les copines.
Parce que à cet instant 15H20, écrire ou parler pour brasser de l'air, c'est un truc que je maitrise magistralement, comme les hommes.
Brasser de l'air, c'est dans l'air du temps, le temps, celui de 17h42 , par exemple, même si le temps ne fait rien à l'affaire, la parole est jetée aux quatre vents. Faut-il être dans le vent, celui des tempêtes dans un verre d'eau ou s'assurer que les mots pour le dire ne restent pas muets, car tout est dans tout et réciproquement ...
...il est quelle heure…?
Le temps n'a pas d'aiguilles, pas de cadran, pas de remontoir
Le temps avance, parfois recule imperceptiblement
Le temps a tout son temps, le sien et c'est là l'essentiel
...il et quelle heure…?
L'heure d'observer
Le temps a le temps d'être à l'heure, au grand air, dans l'œil du cyclone à l'abri du mauvais temps
Le temps est un vieux Big Ben qui tourne en rond et frappe 11H15
Le temps est facétieux
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée. Hier soir, c'était le tram de 20H24 qu'elle avait râté. Et la séance de cinéma avec ! Galère …
Woui, vraie galère, le mascaret de 18H09, n'est pas d'aplomb.
Il ne godille pas, n'est pas franc du collier…
Sûr, nombreux sont ceux qui vont aller à la baille.
L'estomac retourné, et l'égo malmené.
Comme dit la sentence : le film n'est pas une longue vie tranquille!
18H54
4 jours déjà, faut-il être joueuse
le coronavirus fait des ravage
personne au portillon de l'écriture
je pressens une gamelle de première
première session : 5
seconde session : 2
troisième session : 2 le temps d'une inspiration
la question : attendre la fin de la quarantaine ou fermer la frontière
transgresser sa règle, c'est pas la mer à boire
juste un modeste accommodement avec sa conscience : une vétille
Prendre des coups c'est pas la mer à boire, juste un tsunami à surfer
15h19
Il faut se faire une raison. On ne voit pas la foule des scribes sortir du bois, nous sommes donc et resterons les meilleures ... L'angoisse de la page blanche a encore frappé, ils s'en lavent donc les mains au gel de la pétochardise ! Mais nous, qui n'avançons pas masquées, nous sommes à l'aube d'une grande oeuvre !
Le grand œuvre, cette toile ratée, Danser sous la pluie...
C'est payer cher pour voir dans un fauteuil ce qu'il suffit de vivre sous les assauts de la tempêtueuse Myriam.
De l'eau et du vent, du vent et de l'eau, tout ça à l'abri, au sec bien installé à terre sous la couette.
Sur mer c'est une autre paire de manche; c'est pas surfable : trop de désordre...
... La prochaine tempête doit commencer par un N : Noé serait un super choix.
40 jours et autant de nuits diluviennes, pour un remake, participation gratuite et figures imposées.
Le calendrier prévisionnel préconise Noberto
C'est ballot :
d'ellede lui nous ne saurons que le nom, son top chrono 14H22 et rien du D Day.C'est le jeu.
Le temps est à l'accalmie. L'accalmie météo.
Le temps est au bla bla, de la la bailler belle aux visiteurs anonymes.
20H07 est le départ moins des cacahuètes de la journée du 8 mars : trouver les mots, encore, toujours
Trouver une voie.
Pas sans issue.
Convaincre, choquer, grèver.
N'importe-quoi pourvu que cette journée ne soit pas la journée des bisous, genre "nous vous comprenons, nous allons tout mettre en œuvre etc …", genre langue de bois, et doigts croisés, bien assis sur l'histoire d'une moitié de l'espèce humaine.
User pleinement de la journée annuelle, avant que la routine repousse aux oubliettes…
Savoir que quoi que je fasse, il se trouvera un taiseux pour quitter son silence, un(e) bavard(e) ou un(e) communiquant(e) qui sauront toujours mieux que moi ce qui est bon pour moi, ou les copines.
Parce que à cet instant 15H20, écrire ou parler pour brasser de l'air, c'est un truc que je maitrise magistralement, comme les hommes.
Brasser de l'air, c'est dans l'air du temps, le temps, celui de 17h42 , par exemple, même si le temps ne fait rien à l'affaire, la parole est jetée aux quatre vents. Faut-il être dans le vent, celui des tempêtes dans un verre d'eau ou s'assurer que les mots pour le dire ne restent pas muets, car tout est dans tout et réciproquement …
avoir l'air sûr
avoir l'air sur
avoir l'air sous
avoir l'air saoul
avoir l'air sale
avoir l'air seul
avoir l'air veule
avoir l'air vieux
avoir l'air mieux
avoir l'air miaou
avoir l'air mou
avoir l'air sourd
avoir l'air sur
avoir l'air sûr
avoir l'air de tourner en rond
avoir l'air dans l'œil de qui d'ailleurs ?
il est quelle heure ?
...il est quelle heure…?
Le temps n'a pas d'aiguilles, pas de cadran, pas de remontoir
Le temps avance, parfois recule imperceptiblement
Le temps a tout son temps, le sien et c'est là l'essentiel
...il et quelle heure…?
L'heure d'observer
Le temps a le temps d'être à l'heure, au grand air, dans l'œil du cyclone à l'abri du mauvais temps
Le temps est un vieux Big Ben qui tourne en rond et frappe 11H15
Le temps est facétieux
Demain, il sera temps
D'être sérieuse
D'aller entre deux apnées
Mon bulletin déposer
Je ne regarderai ni à gauche, ni à droite
Je surveillerai les toux
Les nez et les aînés
Je ferai de grandes enjambées
Et des croche-pieds
Des petits ponts, des tacles s'il le faut
A 10H52, mon devoir plié
Je m'en retournerai
Si ma grenouille me le permets
Dans le jardin, je traquerai lombrics
Et chenilles processionnaires…
Me demandant, quels chemins elles ont empruntés
Peut-être une pandémie…?
C'est dans l'air du temps
J'aviserai.
22h55
Plier le devoir, plier le bulletin, est-il coronaviré de bord ? Plier le mouchoir, plier le coude, plier bagage, ah, les dimanches de campagne où nos anges tutélaires passent leur temps à chercher un signe , signe que c'est plié, plié jusqu'à la semaine prochaine ...
Plié…jusqu'à la semaine prochaîne
Rien n'a l'air moins sûr
Plié pour une quinzaine, c'est sûr
Plier bagage
Plier de rire
Plier le genou
Nous devons nous incliner.
Il y a plus fort que le bulletin, que ce scrutin.
C'est Dame Nature, que certain nomme "ccct".
Sortir de la zone de confort, s'affranchir de sa routine par décret, occuper ses gamins, occuper ses mains, éviter son voisin.
Prendre son destin par la peau du cou, travailler son jardin à la houe.
Découvrir une autre vie : celle des ptites bêtes, qui de notre avenir se lavent les mains.
Sortir de la zone
Et rigoler : voir nos grands hommes, s'accuser mutuellement du crime odieux de ce coronavirus, ce grand chamboule-tout.
Rigoler de voir ces hommes faire l'enfant .
20H28, l'heure de naitre pour un petit, l'heure de vivre, l'heure de mourir ailleurs.
Jusqu'à 13H11, c'est grasse mat', temps libre, quelques appels à la vaste confrérie des confits en boîte.(pas trop, il faut tenir la longueur…)
A 13H12 pétante, je m'installe dans ce que maintenant je nomme mes travaux d'intérêt
généralpersonnel : confinement dans l'annexe extérieure de mon chez moi, le jardin.Crème solaire, écran 50, gants quand j'y pense, et chats à l'affut.
Aujourd'hui comme hier je poursuis mon opération "chardon de première catégorie". Je suis pour la diversité végétale, mais… trop c'est trop.
Forcément, dans mon élan, j'ai achevé des racines de lierre, cassé du caillou et procédé à des exhumations ; balles de golf, billes, tesselles et tant d'autres merveilles...
J'ai la preuve que mon jardin recèle un patrimoine inestimable et ne désespère pas de trouver le trésor
Les gendarmes veillent… sans grande efficacité.
Souricette qui s'est mise en tête de rafraîchir son espagnol (perso, je pense que c'est sans espoir) veut Seleccionar les vestiges de cette ancienne décharge.
et trône sur son pactole, comme une duègne isabellienne.
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée. Hier soir, c'était le tram de 20H24 qu'elle avait râté. Et la séance de cinéma avec ! Galère …
Woui, vraie galère, le mascaret de 18H09, n'est pas d'aplomb.
Il ne godille pas, n'est pas franc du collier…
Sûr, nombreux sont ceux qui vont aller à la baille.
L'estomac retourné, et l'égo malmené.
Comme dit la sentence : le film n'est pas une longue vie tranquille!
18H54
4 jours déjà, faut-il être joueuse
le coronavirus fait des ravage
personne au portillon de l'écriture
je pressens une gamelle de première
première session : 5
seconde session : 2
troisième session : 2 le temps d'une inspiration
la question : attendre la fin de la quarantaine ou fermer la frontière
transgresser sa règle, c'est pas la mer à boire
juste un modeste accommodement avec sa conscience : une vétille
Prendre des coups c'est pas la mer à boire, juste un tsunami à surfer
15h19
Il faut se faire une raison. On ne voit pas la foule des scribes sortir du bois, nous sommes donc et resterons les meilleures ... L'angoisse de la page blanche a encore frappé, ils s'en lavent donc les mains au gel de la pétochardise ! Mais nous, qui n'avançons pas masquées, nous sommes à l'aube d'une grande oeuvre !
Le grand œuvre, cette toile ratée, Danser sous la pluie...
C'est payer cher pour voir dans un fauteuil ce qu'il suffit de vivre sous les assauts de la tempêtueuse Myriam.
De l'eau et du vent, du vent et de l'eau, tout ça à l'abri, au sec bien installé à terre sous la couette.
Sur mer c'est une autre paire de manche; c'est pas surfable : trop de désordre...
... La prochaine tempête doit commencer par un N : Noé serait un super choix.
40 jours et autant de nuits diluviennes, pour un remake, participation gratuite et figures imposées.
Le calendrier prévisionnel préconise Noberto
C'est ballot :
d'ellede lui nous ne saurons que le nom, son top chrono 14H22 et rien du D Day.C'est le jeu.
Le temps est à l'accalmie. L'accalmie météo.
Le temps est au bla bla, de la la bailler belle aux visiteurs anonymes.
20H07 est le départ moins des cacahuètes de la journée du 8 mars : trouver les mots, encore, toujours
Trouver une voie.
Pas sans issue.
Convaincre, choquer, grèver.
N'importe-quoi pourvu que cette journée ne soit pas la journée des bisous, genre "nous vous comprenons, nous allons tout mettre en œuvre etc …", genre langue de bois, et doigts croisés, bien assis sur l'histoire d'une moitié de l'espèce humaine.
User pleinement de la journée annuelle, avant que la routine repousse aux oubliettes…
Savoir que quoi que je fasse, il se trouvera un taiseux pour quitter son silence, un(e) bavard(e) ou un(e) communiquant(e) qui sauront toujours mieux que moi ce qui est bon pour moi, ou les copines.
Parce que à cet instant 15H20, écrire ou parler pour brasser de l'air, c'est un truc que je maitrise magistralement, comme les hommes.
Brasser de l'air, c'est dans l'air du temps, le temps, celui de 17h42 , par exemple, même si le temps ne fait rien à l'affaire, la parole est jetée aux quatre vents. Faut-il être dans le vent, celui des tempêtes dans un verre d'eau ou s'assurer que les mots pour le dire ne restent pas muets, car tout est dans tout et réciproquement …
avoir l'air sûr
avoir l'air sur
avoir l'air sous
avoir l'air saoul
avoir l'air sale
avoir l'air seul
avoir l'air veule
avoir l'air vieux
avoir l'air mieux
avoir l'air miaou
avoir l'air mou
avoir l'air sourd
avoir l'air sur
avoir l'air sûr
avoir l'air de tourner en rond
avoir l'air dans l'œil de qui d'ailleurs ?
il est quelle heure ?
...il est quelle heure…?
Le temps n'a pas d'aiguilles, pas de cadran, pas de remontoir
Le temps avance, parfois recule imperceptiblement
Le temps a tout son temps, le sien et c'est là l'essentiel
...il et quelle heure…?
L'heure d'observer
Le temps a le temps d'être à l'heure, au grand air, dans l'œil du cyclone à l'abri du mauvais temps
Le temps est un vieux Big Ben qui tourne en rond et frappe 11H15
Le temps est facétieux
Demain, il sera temps
D'être sérieuse
D'aller entre deux apnées
Mon bulletin déposer
Je ne regarderai ni à gauche, ni à droite
Je surveillerai les toux
Les nez et les aînés
Je ferai de grandes enjambées
Et des croche-pieds
Des petits ponts, des tacles s'il le faut
A 10H52, mon devoir plié
Je m'en retournerai
Si ma grenouille me le permets
Dans le jardin, je traquerai lombrics
Et chenilles processionnaires…
Me demandant, quels chemins elles ont empruntés
Peut-être une pandémie…?
C'est dans l'air du temps
J'aviserai.
22h55
Plier le devoir, plier le bulletin, est-il coronaviré de bord ? Plier le mouchoir, plier le coude, plier bagage, ah, les dimanches de campagne où nos anges tutélaires passent leur temps à chercher un signe , signe que c'est plié, plié jusqu'à la semaine prochaine …
Plié…jusqu'à la semaine prochaîne
Rien n'a l'air moins sûr
Plié pour une quinzaine, c'est sûr
Plier bagage
Plier de rire
Plier le genou
Nous devons nous incliner.
Il y a plus fort que le bulletin, que ce scrutin.
C'est Dame Nature, que certain nomme "ccct".
Sortir de la zone de confort, s'affranchir de sa routine par décret, occuper ses gamins, occuper ses mains, éviter son voisin.
Prendre son destin par la peau du cou, travailler son jardin à la houe.
Découvrir une autre vie : celle des ptites bêtes, qui de notre avenir se lavent les mains.
Sortir de la zone
Et rigoler : voir nos grands hommes, s'accuser mutuellement du crime odieux de ce coronavirus, ce grand chamboule-tout.
Rigoler de voir ces hommes faire l'enfant .
20H28, l'heure de naitre pour un petit, l'heure de vivre, l'heure de mourir ailleurs.
Jusqu'à 13H11, c'est grasse mat', temps libre, quelques appels à la vaste confrérie des confits en boîte.(pas trop, il faut tenir la longueur…)
A 13H12 pétante, je m'installe dans ce que maintenant je nomme mes travaux d'intérêt
généralpersonnel : confinement dans l'annexe extérieure de mon chez moi, le jardin.Crème solaire, écran 50, gants quand j'y pense, et chats à l'affut.
Aujourd'hui comme hier je poursuis mon opération "chardon de première catégorie". Je suis pour la diversité végétale, mais… trop c'est trop.
Forcément, dans mon élan, j'ai achevé des racines de lierre, cassé du caillou et procédé à des exhumations ; balles de golf, billes, tesselles et tant d'autres merveilles...
J'ai la preuve que mon jardin recèle un patrimoine inestimable et ne désespère pas de trouver le trésor
Les gendarmes veillent… sans grande efficacité.
Souricette qui s'est mise en tête de rafraîchir son espagnol (perso, je pense que c'est sans espoir) veut Seleccionar les vestiges de cette ancienne décharge.
et trône sur son pactole, comme une duègne isabellienne.
09H49 : fin des achats de première nécessité, déposer le caddy pour sa désinfection
quitter le parkinge blindé de caissons à roues
louper la tôle froissée avec un autre confiné
et rentrer
croire qu'un embouteillage est une mise en bouteille ou en bière
un air de grandes vacances, au goût étrange
pour tous ou presque
des gens qui tafent, qui peuvent pas soigner, laver, enterrer, nourrir par télé travail
des gens qu'on ne voyait pas bien, parce que la myopie ça coûte cher à corriger
des gens qu'on ne verra plus, parce qu'ils auront clos vos yeux
des foyers ordinaires
des foyers sans histoires
et des foyers aux coups de gueule, aux coups sur la gueule, dans un entre-soi toujours confiné
des conflits qui perdurent, faudrait pas perdre le cap
à la louche, toute une planète confinée, qui s'obstine à tourner autour de son soleil
un président élu pour son programme
couac
un président qui pagaye, écope, et c'est pas terminé
Cambiar de bando ?
ou changer de trottoir
(...protéines …
prévoir plancha !...)
----------------------------------------------
(...beaucoup de lombrics très peu protéinés , ça doit faire un peu de protéine !
du temps où nous retapions une grange à Asasp-Arros , nous avions à parts égales taupes*-bovidés ..et taons !
* je recommande les trous de taupe pour les plantations : d'abord pratique, peu fatigant et profitable au sujet mis en terre.)
---------------------------------------------
(...et je suppose que tu as repris le flambeau ?...)
---------------------------------------------
(...les écolo te surveillent …
ou t'a pris le jus une fois de trop ?...)
---------------------------------------------
Hier matin, j' ai été cueillie par la neige, comme par un revers de smash.
Ce n'est pas une blague carambar, ni un poisson d'avril.
C'est pas le bon jour : la neige était acceptable jusqu'au 21, mais le 30 c'est carrément de mauvais goût, et mal intentionné.
2020 n'est plus à une incartade près.
Il n'y a guère que notre planète pour tourner rond, bien calée sur son étoile.
Indifférente à ses passagers inquiets.
Elle en a vu d'autres.
C'est rassurant, elle ne fait dans le show.
J'ai envié Bruce et Newton en mode II sur la couette.
... à 19H21, j'ai plié ma serviette.
Et dans la soirée j'ai regardé Thérèse Desqueyroux.
Journée confinement sans participants à l'atelier du 29 février.
Sur le carnet de bord : périscopes erratiques non identifiés.
Des irruptions furtives depuis 15 jours... rien de consistant.
Fermeture des écoutilles et pose d'un cadenas*.
* penser à ne pas perdre la clef...
Hier : 18H08
L'économe dans les mains, casseroles éparses, le haut parleur du Huawei à fond les ballons, je souhaite un bon anniversaire à ma mère.
Nous discutons.
... De ce que sa mère, ma grand-mère racontait : que l'accoucheur avait affirmé que "l'enfant ne vivrait pas".
C'était un 1er avril.
88 bougies bougies plus tard, en ehpad, malgré un covid en flux tendu, ma mère garde le cap...
Heureusement pour elle, il y a le téléphone, radio-classique et Arte.
Pour moi Arte c'est le soir jusqu'à très tard voire très tôt : j'ai regardé Wadjda puis Tempête de sable.
Des histoires de femmes, de gamines, d'hommes forcément, de présent et de devenir.
Si les femmes sont à l'honneur dans la filmographie, elles sont célébrées dans notre coronaro-quotidien.
Elles font tourner la baraque, pas en temps masqué, en vrai de vrai.
Les femmes de ménages, les aides soignantes, les infirmières, les médecins aussi, les caissières et tant d'autres, parce que la situation actuelle l'exige plus que jamais, ces femmes ont le privilège des très médiocres salaires de leurs compétences incontournables.
Je n'ai pas les chiffres : je crois que raisonnablement elles usent plus souvent de l'attestation dérogatoire permanente de travail que les hommes...
Mais cela n'a aucune importance : le radeau doit accoster... quand il il sera temps.
Faudra désormais penser à voir à l'intérieur, voir ce que nous valons.
Sans chichis, à la croque au sel.
La vie n'a pas de prix.
Quoique.
La vie à le prix qu'ont veut lui accorder.
[* le xylophone a teinté...]
S7 couvait la clef : réouverture de l'atelier
17h05 Confinés, bouclés, cloîtrés, enfermés, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
ser transportado ... dans des îles paradisiaques, non coronavirolées ... Le rêve ...
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée. Hier soir, c'était le tram de 20H24 qu'elle avait râté. Et la séance de cinéma avec ! Galère …
Woui, vraie galère, le mascaret de 18H09, n'est pas d'aplomb.
Il ne godille pas, n'est pas franc du collier…
Sûr, nombreux sont ceux qui vont aller à la baille.
L'estomac retourné, et l'égo malmené.
Comme dit la sentence : le film n'est pas une longue vie tranquille!
18H54
4 jours déjà, faut-il être joueuse
le coronavirus fait des ravage
personne au portillon de l'écriture
je pressens une gamelle de première
première session : 5
seconde session : 2
troisième session : 2 le temps d'une inspiration
la question : attendre la fin de la quarantaine ou fermer la frontière
transgresser sa règle, c'est pas la mer à boire
juste un modeste accommodement avec sa conscience : une vétille
Prendre des coups c'est pas la mer à boire, juste un tsunami à surfer
15h19
Il faut se faire une raison. On ne voit pas la foule des scribes sortir du bois, nous sommes donc et resterons les meilleures ... L'angoisse de la page blanche a encore frappé, ils s'en lavent donc les mains au gel de la pétochardise ! Mais nous, qui n'avançons pas masquées, nous sommes à l'aube d'une grande oeuvre !
Le grand œuvre, cette toile ratée, Danser sous la pluie...
C'est payer cher pour voir dans un fauteuil ce qu'il suffit de vivre sous les assauts de la tempêtueuse Myriam.
De l'eau et du vent, du vent et de l'eau, tout ça à l'abri, au sec bien installé à terre sous la couette.
Sur mer c'est une autre paire de manche; c'est pas surfable : trop de désordre...
... La prochaine tempête doit commencer par un N : Noé serait un super choix.
40 jours et autant de nuits diluviennes, pour un remake, participation gratuite et figures imposées.
Le calendrier prévisionnel préconise Noberto
C'est ballot :
d'ellede lui nous ne saurons que le nom, son top chrono 14H22 et rien du D Day.C'est le jeu.
Le temps est à l'accalmie. L'accalmie météo.
Le temps est au bla bla, de la la bailler belle aux visiteurs anonymes.
20H07 est le départ moins des cacahuètes de la journée du 8 mars : trouver les mots, encore, toujours
Trouver une voie.
Pas sans issue.
Convaincre, choquer, grèver.
N'importe-quoi pourvu que cette journée ne soit pas la journée des bisous, genre "nous vous comprenons, nous allons tout mettre en œuvre etc …", genre langue de bois, et doigts croisés, bien assis sur l'histoire d'une moitié de l'espèce humaine.
User pleinement de la journée annuelle, avant que la routine repousse aux oubliettes…
Savoir que quoi que je fasse, il se trouvera un taiseux pour quitter son silence, un(e) bavard(e) ou un(e) communiquant(e) qui sauront toujours mieux que moi ce qui est bon pour moi, ou les copines.
Parce que à cet instant 15H20, écrire ou parler pour brasser de l'air, c'est un truc que je maitrise magistralement, comme les hommes.
Brasser de l'air, c'est dans l'air du temps, le temps, celui de 17h42 , par exemple, même si le temps ne fait rien à l'affaire, la parole est jetée aux quatre vents. Faut-il être dans le vent, celui des tempêtes dans un verre d'eau ou s'assurer que les mots pour le dire ne restent pas muets, car tout est dans tout et réciproquement …
avoir l'air sûr
avoir l'air sur
avoir l'air sous
avoir l'air saoul
avoir l'air sale
avoir l'air seul
avoir l'air veule
avoir l'air vieux
avoir l'air mieux
avoir l'air miaou
avoir l'air mou
avoir l'air sourd
avoir l'air sur
avoir l'air sûr
avoir l'air de tourner en rond
avoir l'air dans l'œil de qui d'ailleurs ?
il est quelle heure ?
...il est quelle heure…?
Le temps n'a pas d'aiguilles, pas de cadran, pas de remontoir
Le temps avance, parfois recule imperceptiblement
Le temps a tout son temps, le sien et c'est là l'essentiel
...il et quelle heure…?
L'heure d'observer
Le temps a le temps d'être à l'heure, au grand air, dans l'œil du cyclone à l'abri du mauvais temps
Le temps est un vieux Big Ben qui tourne en rond et frappe 11H15
Le temps est facétieux
Demain, il sera temps
D'être sérieuse
D'aller entre deux apnées
Mon bulletin déposer
Je ne regarderai ni à gauche, ni à droite
Je surveillerai les toux
Les nez et les aînés
Je ferai de grandes enjambées
Et des croche-pieds
Des petits ponts, des tacles s'il le faut
A 10H52, mon devoir plié
Je m'en retournerai
Si ma grenouille me le permets
Dans le jardin, je traquerai lombrics
Et chenilles processionnaires…
Me demandant, quels chemins elles ont empruntés
Peut-être une pandémie…?
C'est dans l'air du temps
J'aviserai.
22h55
Plier le devoir, plier le bulletin, est-il coronaviré de bord ? Plier le mouchoir, plier le coude, plier bagage, ah, les dimanches de campagne où nos anges tutélaires passent leur temps à chercher un signe , signe que c'est plié, plié jusqu'à la semaine prochaine …
Plié…jusqu'à la semaine prochaîne
Rien n'a l'air moins sûr
Plié pour une quinzaine, c'est sûr
Plier bagage
Plier de rire
Plier le genou
Nous devons nous incliner.
Il y a plus fort que le bulletin, que ce scrutin.
C'est Dame Nature, que certain nomme "ccct".
Sortir de la zone de confort, s'affranchir de sa routine par décret, occuper ses gamins, occuper ses mains, éviter son voisin.
Prendre son destin par la peau du cou, travailler son jardin à la houe.
Découvrir une autre vie : celle des ptites bêtes, qui de notre avenir se lavent les mains.
Sortir de la zone
Et rigoler : voir nos grands hommes, s'accuser mutuellement du crime odieux de ce coronavirus, ce grand chamboule-tout.
Rigoler de voir ces hommes faire l'enfant .
20H28, l'heure de naitre pour un petit, l'heure de vivre, l'heure de mourir ailleurs.
Jusqu'à 13H11, c'est grasse mat', temps libre, quelques appels à la vaste confrérie des confits en boîte.(pas trop, il faut tenir la longueur…)
A 13H12 pétante, je m'installe dans ce que maintenant je nomme mes travaux d'intérêt
généralpersonnel : confinement dans l'annexe extérieure de mon chez moi, le jardin.Crème solaire, écran 50, gants quand j'y pense, et chats à l'affut.
Aujourd'hui comme hier je poursuis mon opération "chardon de première catégorie". Je suis pour la diversité végétale, mais… trop c'est trop.
Forcément, dans mon élan, j'ai achevé des racines de lierre, cassé du caillou et procédé à des exhumations ; balles de golf, billes, tesselles et tant d'autres merveilles...
J'ai la preuve que mon jardin recèle un patrimoine inestimable et ne désespère pas de trouver le trésor
Les gendarmes veillent… sans grande efficacité.
Souricette qui s'est mise en tête de rafraîchir son espagnol (perso, je pense que c'est sans espoir) veut Seleccionar les vestiges de cette ancienne décharge.
et trône sur son pactole, comme une duègne isabellienne.
09H49 : fin des achats de première nécessité, déposer le caddy pour sa désinfection
quitter le parkinge blindé de caissons à roues
louper la tôle froissée avec un autre confiné
et rentrer
croire qu'un embouteillage est une mise en bouteille ou en bière
un air de grandes vacances, au goût étrange
pour tous ou presque
des gens qui tafent, qui peuvent pas soigner, laver, enterrer, nourrir par télé travail
des gens qu'on ne voyait pas bien, parce que la myopie ça coûte cher à corriger
des gens qu'on ne verra plus, parce qu'ils auront clos vos yeux
des foyers ordinaires
des foyers sans histoires
et des foyers aux coups de gueule, aux coups sur la gueule, dans un entre-soi toujours confiné
des conflits qui perdurent, faudrait pas perdre le cap
à la louche, toute une planète confinée, qui s'obstine à tourner autour de son soleil
un président élu pour son programme
couac
un président qui pagaye, écope, et c'est pas terminé
Cambiar de bando ?
ou changer de trottoir
Interlude
(...protéines …
prévoir plancha !...)
----------------------------------------------
(...beaucoup de lombrics très peu protéinés , ça doit faire un peu de protéine !
du temps où nous retapions une grange à Asasp-Arros , nous avions à parts égales taupes*-bovidés ..et taons !
* je recommande les trous de taupe pour les plantations : d'abord pratique, peu fatigant et profitable au sujet mis en terre.)
---------------------------------------------
(...et je suppose que tu as repris le flambeau ?...)
---------------------------------------------
(...les écolo te surveillent …
ou t'a pris le jus une fois de trop ?...)
---------------------------------------------
Hier matin, j' ai été cueillie par la neige, comme par un revers de smash.
Ce n'est pas une blague carambar, ni un poisson d'avril.
C'est pas le bon jour : la neige était acceptable jusqu'au 21, mais le 30 c'est carrément de mauvais goût, et mal intentionné.
2020 n'est plus à une incartade près.
Il n'y a guère que notre planète pour tourner rond, bien calée sur son étoile.
Indifférente à ses passagers inquiets.
Elle en a vu d'autres.
C'est rassurant, elle ne fait dans le show.
J'ai envié Bruce et Newton en mode II sur la couette.
... à 19H21, j'ai plié ma serviette.
Et dans la soirée j'ai regardé Thérèse Desqueyroux.
Journée confinement sans participants à l'atelier du 29 février.
Sur le carnet de bord : périscopes erratiques non identifiés.
Des irruptions furtives depuis 15 jours... rien de consistant.
Fermeture des écoutilles et pose d'un cadenas*.
* penser à ne pas perdre la clef...
Hier : 18H08
L'économe dans les mains, casseroles éparses, le haut parleur du Huawei à fond les ballons, je souhaite un bon anniversaire à ma mère.
Nous discutons.
... De ce que sa mère, ma grand-mère racontait : que l'accoucheur avait affirmé que "l'enfant ne vivrait pas".
C'était un 1er avril.
88 bougies bougies plus tard, en ehpad, malgré un covid en flux tendu, ma mère garde le cap...
Heureusement pour elle, il y a le téléphone, radio-classique et Arte.
Pour moi Arte c'est le soir jusqu'à très tard voire très tôt : j'ai regardé Wadjda puis Tempête de sable.
Des histoires de femmes, de gamines, d'hommes forcément, de présent et de devenir.
Si les femmes sont à l'honneur dans la filmographie, elles sont célébrées dans notre coronaro-quotidien.
Elles font tourner la baraque, pas en temps masqué, en vrai de vrai.
Les femmes de ménages, les aides soignantes, les infirmières, les médecins aussi, les caissières et tant d'autres, parce que la situation actuelle l'exige plus que jamais, ces femmes ont le privilège des très médiocres salaires de leurs compétences incontournables.
Je n'ai pas les chiffres : je crois que raisonnablement elles usent plus souvent de l'attestation dérogatoire permanente de travail que les hommes...
Mais cela n'a aucune importance : le radeau doit accoster... quand il il sera temps.
Faudra désormais penser à voir à l'intérieur, voir ce que nous valons.
Sans chichis, à la croque au sel.
La vie n'a pas de prix.
Quoique.
La vie à le prix qu'ont veut lui accorder.
[* le xylophone a teinté...]
S7 couvait la clef : réouverture de l'atelier
17h05 Confinés, bouclés, cloîtrés, enfermés, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
ser transportado ... dans des îles paradisiaques, non coronavirolées ... Le rêve ...
Les îles paradisiaques... le rêve...?
Pas pour moi, trop peur de l'engloutissement dans des eaux qui montent interminablement.
Trop peur aussi que l'île ne s'effondre sous le poids des réfugiés entassés, tous embarqués dans le même plan moisi.
Confinée, bouclée, cloîtrée, enfermée, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
... puisqu'il le faut, s'y appliquer, et surtout ne pas gâcher les efforts consentis, par du nainportenawaq.
Mon île, mon jardin qui tombe à pic, dans lequel avril ne se prive pas d'Usar Colores
, où je sirote pile-juste à 12H02 mon jus perso-pressé clémentine orange, une tuerie, comme diraient certains...
En 68, nous les enfants, avons vécu de très-très grandes vacances...
Au grand désespoir de ma mère : mai à septembre les 5 gamins à la maison.
Rien de contagieux.
En charge des 2 derniers, j'avais pour consigne de les faire disparaître tout l'après-midi avec un billet de 5 NF.
...
C'est à la sortie du métro, que j'ai compris que la télé ne racontait pas des histoires.
Les canetons (4 et 5,5) ont eu droit à leur séance ciné, dans un quartier tranquille : je sais juste que le film était en VOSTF...
Ils sont rentrés ravis ...
Je n'avais pas ménagé les nourritures terrestres.
Souricette est chanceuse.
Sa protégéeson bourreau est chanceusex : la ghislaine qui jouit d'une avec prestations 4* lui permet d'en user à sa guise."[06H23]" : S7 musarde, les naseaux au raz des herbes.
S7 à des envies
déraisonnables, d'aventures dans les ️montagnes.La ghislaine voudrait, se dégourdir les jambes, se rincer les yeux, prête même à chuter.
La ghislaine a le temps d'attendre : le 11 mai est dans les tuyaux, le 11 mai infuse, le 11 mai est un horizon qui recule, à chaque instant.
Alors la ghislaine, après avoir bien dejachèré le dehors, entreprend de lifter l'intérieur...
La ghislaine, ne pense plus trop, parce que le trot c'est pas son allure.
Un jour, la ghislaine écoute Arte, un jour Public Sénat, ou la radio, accrochant des mots, des idées, le jingle des gestes Covid, les pubs, les sollicitations de dons, les remerciements.
Une litanie interminable.
La ghislaine, elle se dit qu'on lui a bousculé son monde et se demande ce qu'il va en rester.
La ghislaine est en mode automate : un tour de rouleau après l'autre, un coup de pinceau après l'autre, camion après camion, jusqu'à la fin du fût, jusqu'à la fin du programme.
Du blanc sur du blanc, parce que choisir la couleur sur le nuancier c'était pas possible.
Sans booster, la souris aura terminé son taf avant la côte 11 de la ligne Maginot.,
Organisar el espacio, sera la prochaine tâche.
Trier, ranger, débarrasser, du matériel.
Et tant qu'à occuper ses mains, persister à réfléchir, rêver, imaginer.
La tête en roue libre.
Enfin, pas vraiment, la bride n'est pas loin, les freins à portée 2 mains.
Mais dimanche, obéir au carnet.
14H15, rendez-vous Skype avec la tgv, le temps d'une discussion sans masque, à 60 cm du moniteur...
J'ai vu un super parapluie en partant remplir le frigo.
Beau comme un camion il était.
Une collection de cochons prêts à jugar con el viento
J'ai louché dessus, j'ai réfléchi, vite, et j'ai pris la photo.
Il me faisait envie....
Pourtant j'aurais été bien embarrassée, j'en avais un super...
Celui que mon père m'avait offert il y a quelques lustres.
Fermez les yeux et imaginez : un grand vrai parapluie une place, avec la poignée toute de lamelle de rotin fatiguée, en forme de crosse d'évêque ou de suspente de Mary Poppins...
La toile bleu foncé est fanée, percée ; le plus important, vraiment le plus important, ce sont les mots du capitaine, le capitaine de Tintin : une bonne partie de son répertoire colérique, bravant la pluie !
Quoique en y réfléchissant bien , entre un parapluie arborant des cochons, et un parapluie offrant une sémantique irascible de cochon, y'a pas grande différence.
Alors j'ai bravement attendu mon tour, salué le vigile masqué.
J'ai dévisagé tous les porteurs de masque, me demandant comment je bidouillerais des attaches (sans élastocs) pour ces des masques à faire maison qu'il faudra porter, parce que pour les trouver et les acheter, macache, ce sera comme les pâtes et la farine au début du confit...
J'ai trouvé.
A 16H16, j'étais de retour depuis un paquet de temps : il pleuvait toujours et il ventait tout autant.
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée. Hier soir, c'était le tram de 20H24 qu'elle avait râté. Et la séance de cinéma avec ! Galère …
Woui, vraie galère, le mascaret de 18H09, n'est pas d'aplomb.
Il ne godille pas, n'est pas franc du collier…
Sûr, nombreux sont ceux qui vont aller à la baille.
L'estomac retourné, et l'égo malmené.
Comme dit la sentence : le film n'est pas une longue vie tranquille!
18H54
4 jours déjà, faut-il être joueuse
le coronavirus fait des ravage
personne au portillon de l'écriture
je pressens une gamelle de première
première session : 5
seconde session : 2
troisième session : 2 le temps d'une inspiration
la question : attendre la fin de la quarantaine ou fermer la frontière
transgresser sa règle, c'est pas la mer à boire
juste un modeste accommodement avec sa conscience : une vétille
Prendre des coups c'est pas la mer à boire, juste un tsunami à surfer
15h19
Il faut se faire une raison. On ne voit pas la foule des scribes sortir du bois, nous sommes donc et resterons les meilleures ... L'angoisse de la page blanche a encore frappé, ils s'en lavent donc les mains au gel de la pétochardise ! Mais nous, qui n'avançons pas masquées, nous sommes à l'aube d'une grande oeuvre !
Le grand œuvre, cette toile ratée, Danser sous la pluie...
C'est payer cher pour voir dans un fauteuil ce qu'il suffit de vivre sous les assauts de la tempêtueuse Myriam.
De l'eau et du vent, du vent et de l'eau, tout ça à l'abri, au sec bien installé à terre sous la couette.
Sur mer c'est une autre paire de manche; c'est pas surfable : trop de désordre...
... La prochaine tempête doit commencer par un N : Noé serait un super choix.
40 jours et autant de nuits diluviennes, pour un remake, participation gratuite et figures imposées.
Le calendrier prévisionnel préconise Noberto
C'est ballot :
d'ellede lui nous ne saurons que le nom, son top chrono 14H22 et rien du D Day.C'est le jeu.
Le temps est à l'accalmie. L'accalmie météo.
Le temps est au bla bla, de la la bailler belle aux visiteurs anonymes.
20H07 est le départ moins des cacahuètes de la journée du 8 mars : trouver les mots, encore, toujours
Trouver une voie.
Pas sans issue.
Convaincre, choquer, grèver.
N'importe-quoi pourvu que cette journée ne soit pas la journée des bisous, genre "nous vous comprenons, nous allons tout mettre en œuvre etc …", genre langue de bois, et doigts croisés, bien assis sur l'histoire d'une moitié de l'espèce humaine.
User pleinement de la journée annuelle, avant que la routine repousse aux oubliettes…
Savoir que quoi que je fasse, il se trouvera un taiseux pour quitter son silence, un(e) bavard(e) ou un(e) communiquant(e) qui sauront toujours mieux que moi ce qui est bon pour moi, ou les copines.
Parce que à cet instant 15H20, écrire ou parler pour brasser de l'air, c'est un truc que je maitrise magistralement, comme les hommes.
Brasser de l'air, c'est dans l'air du temps, le temps, celui de 17h42 , par exemple, même si le temps ne fait rien à l'affaire, la parole est jetée aux quatre vents. Faut-il être dans le vent, celui des tempêtes dans un verre d'eau ou s'assurer que les mots pour le dire ne restent pas muets, car tout est dans tout et réciproquement …
avoir l'air sûr
avoir l'air sur
avoir l'air sous
avoir l'air saoul
avoir l'air sale
avoir l'air seul
avoir l'air veule
avoir l'air vieux
avoir l'air mieux
avoir l'air miaou
avoir l'air mou
avoir l'air sourd
avoir l'air sur
avoir l'air sûr
avoir l'air de tourner en rond
avoir l'air dans l'œil de qui d'ailleurs ?
il est quelle heure ?
...il est quelle heure…?
Le temps n'a pas d'aiguilles, pas de cadran, pas de remontoir
Le temps avance, parfois recule imperceptiblement
Le temps a tout son temps, le sien et c'est là l'essentiel
...il et quelle heure…?
L'heure d'observer
Le temps a le temps d'être à l'heure, au grand air, dans l'œil du cyclone à l'abri du mauvais temps
Le temps est un vieux Big Ben qui tourne en rond et frappe 11H15
Le temps est facétieux
Demain, il sera temps
D'être sérieuse
D'aller entre deux apnées
Mon bulletin déposer
Je ne regarderai ni à gauche, ni à droite
Je surveillerai les toux
Les nez et les aînés
Je ferai de grandes enjambées
Et des croche-pieds
Des petits ponts, des tacles s'il le faut
A 10H52, mon devoir plié
Je m'en retournerai
Si ma grenouille me le permets
Dans le jardin, je traquerai lombrics
Et chenilles processionnaires…
Me demandant, quels chemins elles ont empruntés
Peut-être une pandémie…?
C'est dans l'air du temps
J'aviserai.
22h55
Plier le devoir, plier le bulletin, est-il coronaviré de bord ? Plier le mouchoir, plier le coude, plier bagage, ah, les dimanches de campagne où nos anges tutélaires passent leur temps à chercher un signe , signe que c'est plié, plié jusqu'à la semaine prochaine …
Plié…jusqu'à la semaine prochaîne
Rien n'a l'air moins sûr
Plié pour une quinzaine, c'est sûr
Plier bagage
Plier de rire
Plier le genou
Nous devons nous incliner.
Il y a plus fort que le bulletin, que ce scrutin.
C'est Dame Nature, que certain nomme "ccct".
Sortir de la zone de confort, s'affranchir de sa routine par décret, occuper ses gamins, occuper ses mains, éviter son voisin.
Prendre son destin par la peau du cou, travailler son jardin à la houe.
Découvrir une autre vie : celle des ptites bêtes, qui de notre avenir se lavent les mains.
Sortir de la zone
Et rigoler : voir nos grands hommes, s'accuser mutuellement du crime odieux de ce coronavirus, ce grand chamboule-tout.
Rigoler de voir ces hommes faire l'enfant .
20H28, l'heure de naitre pour un petit, l'heure de vivre, l'heure de mourir ailleurs.
Jusqu'à 13H11, c'est grasse mat', temps libre, quelques appels à la vaste confrérie des confits en boîte.(pas trop, il faut tenir la longueur…)
A 13H12 pétante, je m'installe dans ce que maintenant je nomme mes travaux d'intérêt
généralpersonnel : confinement dans l'annexe extérieure de mon chez moi, le jardin.Crème solaire, écran 50, gants quand j'y pense, et chats à l'affut.
Aujourd'hui comme hier je poursuis mon opération "chardon de première catégorie". Je suis pour la diversité végétale, mais… trop c'est trop.
Forcément, dans mon élan, j'ai achevé des racines de lierre, cassé du caillou et procédé à des exhumations ; balles de golf, billes, tesselles et tant d'autres merveilles...
J'ai la preuve que mon jardin recèle un patrimoine inestimable et ne désespère pas de trouver le trésor
Les gendarmes veillent… sans grande efficacité.
Souricette qui s'est mise en tête de rafraîchir son espagnol (perso, je pense que c'est sans espoir) veut Seleccionar les vestiges de cette ancienne décharge.
et trône sur son pactole, comme une duègne isabellienne.
09H49 : fin des achats de première nécessité, déposer le caddy pour sa désinfection
quitter le parkinge blindé de caissons à roues
louper la tôle froissée avec un autre confiné
et rentrer
croire qu'un embouteillage est une mise en bouteille ou en bière
un air de grandes vacances, au goût étrange
pour tous ou presque
des gens qui tafent, qui peuvent pas soigner, laver, enterrer, nourrir par télé travail
des gens qu'on ne voyait pas bien, parce que la myopie ça coûte cher à corriger
des gens qu'on ne verra plus, parce qu'ils auront clos vos yeux
des foyers ordinaires
des foyers sans histoires
et des foyers aux coups de gueule, aux coups sur la gueule, dans un entre-soi toujours confiné
des conflits qui perdurent, faudrait pas perdre le cap
à la louche, toute une planète confinée, qui s'obstine à tourner autour de son soleil
un président élu pour son programme
couac
un président qui pagaye, écope, et c'est pas terminé
Cambiar de bando ?
ou changer de trottoir
Interlude
(...protéines …
prévoir plancha !...)
----------------------------------------------
(...beaucoup de lombrics très peu protéinés , ça doit faire un peu de protéine !
du temps où nous retapions une grange à Asasp-Arros , nous avions à parts égales taupes*-bovidés ..et taons !
* je recommande les trous de taupe pour les plantations : d'abord pratique, peu fatigant et profitable au sujet mis en terre.)
---------------------------------------------
(...et je suppose que tu as repris le flambeau ?...)
---------------------------------------------
(...les écolo te surveillent …
ou t'a pris le jus une fois de trop ?...)
---------------------------------------------
Hier matin, j' ai été cueillie par la neige, comme par un revers de smash.
Ce n'est pas une blague carambar, ni un poisson d'avril.
C'est pas le bon jour : la neige était acceptable jusqu'au 21, mais le 30 c'est carrément de mauvais goût, et mal intentionné.
2020 n'est plus à une incartade près.
Il n'y a guère que notre planète pour tourner rond, bien calée sur son étoile.
Indifférente à ses passagers inquiets.
Elle en a vu d'autres.
C'est rassurant, elle ne fait dans le show.
J'ai envié Bruce et Newton en mode II sur la couette.
... à 19H21, j'ai plié ma serviette.
Et dans la soirée j'ai regardé Thérèse Desqueyroux.
Journée confinement sans participants à l'atelier du 29 février.
Sur le carnet de bord : périscopes erratiques non identifiés.
Des irruptions furtives depuis 15 jours... rien de consistant.
Fermeture des écoutilles et pose d'un cadenas*.
* penser à ne pas perdre la clef...
Hier : 18H08
L'économe dans les mains, casseroles éparses, le haut parleur du Huawei à fond les ballons, je souhaite un bon anniversaire à ma mère.
Nous discutons.
... De ce que sa mère, ma grand-mère racontait : que l'accoucheur avait affirmé que "l'enfant ne vivrait pas".
C'était un 1er avril.
88 bougies bougies plus tard, en ehpad, malgré un covid en flux tendu, ma mère garde le cap...
Heureusement pour elle, il y a le téléphone, radio-classique et Arte.
Pour moi Arte c'est le soir jusqu'à très tard voire très tôt : j'ai regardé Wadjda puis Tempête de sable.
Des histoires de femmes, de gamines, d'hommes forcément, de présent et de devenir.
Si les femmes sont à l'honneur dans la filmographie, elles sont célébrées dans notre coronaro-quotidien.
Elles font tourner la baraque, pas en temps masqué, en vrai de vrai.
Les femmes de ménages, les aides soignantes, les infirmières, les médecins aussi, les caissières et tant d'autres, parce que la situation actuelle l'exige plus que jamais, ces femmes ont le privilège des très médiocres salaires de leurs compétences incontournables.
Je n'ai pas les chiffres : je crois que raisonnablement elles usent plus souvent de l'attestation dérogatoire permanente de travail que les hommes...
Mais cela n'a aucune importance : le radeau doit accoster... quand il il sera temps.
Faudra désormais penser à voir à l'intérieur, voir ce que nous valons.
Sans chichis, à la croque au sel.
La vie n'a pas de prix.
Quoique.
La vie à le prix qu'ont veut lui accorder.
[* le xylophone a teinté...]
S7 couvait la clef : réouverture de l'atelier
17h05 Confinés, bouclés, cloîtrés, enfermés, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
ser transportado ... dans des îles paradisiaques, non coronavirolées ... Le rêve ...
Les îles paradisiaques... le rêve...?
Pas pour moi, trop peur de l'engloutissement dans des eaux qui montent interminablement.
Trop peur aussi que l'île ne s'effondre sous le poids des réfugiés entassés, tous embarqués dans le même plan moisi.
Confinée, bouclée, cloîtrée, enfermée, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
... puisqu'il le faut, s'y appliquer, et surtout ne pas gâcher les efforts consentis, par du nainportenawaq.
Mon île, mon jardin qui tombe à pic, dans lequel avril ne se prive pas d'Usar Colores
, où je sirote pile-juste à 12H02 mon jus perso-pressé clémentine orange, une tuerie, comme diraient certains...
Interlude
En 68, nous les enfants, avons vécu de très-très grandes vacances...
Au grand désespoir de ma mère : mai à septembre les 5 gamins à la maison.
Rien de contagieux.
En charge des 2 derniers, j'avais pour consigne de les faire disparaître tout l'après-midi avec un billet de 5 NF.
...
C'est à la sortie du métro, que j'ai compris que la télé ne racontait pas des histoires.
Les canetons (4 et 5,5) ont eu droit à leur séance ciné, dans un quartier tranquille : je sais juste que le film était en VOSTF...
Ils sont rentrés ravis ...
Je n'avais pas ménagé les nourritures terrestres
Souricette est chanceuse.
Sa protégéeson bourreau est chanceusex : la ghislaine qui jouit d'une avec prestations 4* lui permet d'en user à sa guise."[06H23]" : S7 musarde, les naseaux au raz des herbes.
S7 à des envies
déraisonnables, d'aventures dans les ️montagnes.La ghislaine voudrait, se dégourdir les jambes, se rincer les yeux, prête même à chuter.
La ghislaine a le temps d'attendre : le 11 mai est dans les tuyaux, le 11 mai infuse, le 11 mai est un horizon qui recule, à chaque instant.
Alors la ghislaine, après avoir bien dejachèré le dehors, entreprend de lifter l'intérieur...
La ghislaine, ne pense plus trop, parce que le trot c'est pas son allure.
Un jour, la ghislaine écoute Arte, un jour Public Sénat, ou la radio, accrochant des mots, des idées, le jingle des gestes Covid, les pubs, les sollicitations de dons, les remerciements.
Une litanie interminable.
La ghislaine, elle se dit qu'on lui a bousculé son monde et se demande ce qu'il va en rester.
La ghislaine est en mode automate : un tour de rouleau après l'autre, un coup de pinceau après l'autre, camion après camion, jusqu'à la fin du fût, jusqu'à la fin du programme.
Du blanc sur du blanc, parce que choisir la couleur sur le nuancier c'était pas possible.
Sans booster, la souris aura terminé son taf avant la côte 11 de la ligne Maginot.,
Organisar el espacio, sera la prochaine tâche.
Trier, ranger, débarrasser, du matériel.
Et tant qu'à occuper ses mains, persister à réfléchir, rêver, imaginer.
La tête en roue libre.
Enfin, pas vraiment, la bride n'est pas loin, les freins à portée 2 mains.
Mais dimanche, obéir au carnet.
14H15, rendez-vous Skype avec la tgv, le temps d'une discussion sans masque, à 60 cm du moniteur...
J'ai vu un super parapluie en partant remplir le frigo.
Beau comme un camion il était.
Une collection de cochons prêts à jugar con el viento
J'ai louché dessus, j'ai réfléchi, vite, et j'ai pris la photo.
Il me faisait envie....
Pourtant j'aurais été bien embarrassée, j'en avais un super...
Celui que mon père m'avait offert il y a quelques lustres.
Fermez les yeux et imaginez : un grand vrai parapluie une place, avec la poignée toute de lamelle de rotin fatiguée, en forme de crosse d'évêque ou de suspente de Mary Poppins...
La toile bleu foncé est fanée, percée ; le plus important, vraiment le plus important, ce sont les mots du capitaine, le capitaine de Tintin : une bonne partie de son répertoire colérique, bravant la pluie !
Quoique en y réfléchissant bien , entre un parapluie arborant des cochons, et un parapluie offrant une sémantique irascible de cochon, y'a pas grande différence.
Alors j'ai bravement attendu mon tour, salué le vigile masqué.
J'ai dévisagé tous les porteurs de masque, me demandant comment je bidouillerais des attaches (sans élastocs) pour ces des masques à faire maison qu'il faudra porter, parce que pour les trouver et les acheter, macache, ce sera comme les pâtes et la farine au début du confit...
J'ai trouvé.
A 16H16, j'étais de retour depuis un paquet de temps : il pleuvait toujours et il ventait tout autant.
9H49
Aujourd'hui est un jour important.
c'est dimanche
la veille du 11 mai
le jour, le Grand Jour, où cesser d'imprimer, de faire ses lignes ne sera plus une corvée.
le jour libérateur, le jour des possibles, et des improbables
le jour désespoir
le jour de la transition et de la trahison
le jour de la "distanciation"
et des masques, et tant pis pour ceux qu'en ont pas
le jour ou les aveugles, vont bien avoir du mal à trouver une place dans le métro, le jour où les sourds ne pourront plus lire sur les lèvres, le jour où le covoiturage se fera à 2 en quinconces...
le jour où toute la France va perdre l'odeur des autres et découvrir son haleine détestable dans son bec de canard
le jour où il ne sera plus possible de faire des projets
le vrai jour des prises de conscience, des frustrations, des renoncements, ou de la perte de confiance
le jour où l'épreuve de réalité nous sonne
le jour où l'on s'aperçoit que le Père Noël n'existe pas, mais pas du tout-du tout
le jour où je ne veux plus être raisonnable, responsable, adulte
le jour où
le jour où je ne veux pas : refus d'obstacle constitué
c'est comme ça
le jour où je veux une bonne tranche de rigolade
imaginer une plage et ses estivants en rangs d'oignons, sous le masque, contraint au raccord fond de teint après la grillade UV, ou à l'écran total, (un tombereau de royalties pour les producteurs de cosmétiques)
penser à ces vacanciers avec le bronzage camioneur,celui que j'ai longtemps pratiqué quand je randonnais en short, tee-shirt à rayures et chaussettes de montagne
et me rappeler les regards appuyés, goguenards quand je me déshabillais à la plage
je veux une bonne tranche de rigolade
imaginer une femme en burqa portant le masque, avec l'épineuse question du masque dessus ou dessous...
imaginer nos jeunes sexy woman, le pelage prenant des libertés inconcevables au delà du string après les négligences inhérentes du confit : personne à séduire
imaginer tous nos jeunes hommes et les moins jeunes avec leur barbe de 3 jours, voire plus dépassant de ce masque
imaginer les maitres-nageurs-sauveteurs, écoper, vider la grande piscine salée matin et soir, désinfecter et refaire les niveaux rapidamente...illico pesto.
Alors très tôt ce dimanche, j'ai post-ité mon planning, en 5 points, avant que les portes ne se referment.
J'aurais alors tout mon temps pour achever de creuser le puits perdu : un travail de forçat à la petite cuillère...et rêver au trésor enfoui dans le jardin.
Le nouveau quotidien fait ses armes.
Vendredi à 11H59, retour de ma séance kiné : le sourcier était là; il a trouvé l'eau : pas celle qui a fui sans discontinuer du ciel, pour faire pédiluve, ou remplir le puits perdu inachevé...
Il a trouvé des nappes, pas très profondes, et des sources, avec du bon gros débit, de quoi seguir el curso, de quoi s'affranchir de la Régie.
Le sourcier nous a raconté que beaucoup de gens qui ont fait appel à lui pour des sources, se sont plaints des débits après les forages; nous avons eu un cours d'hydraulique : il faut descendre sur la plus profondes des sources pour récupérer tous les captages (ou au moins sur la plus généreuse", comme un ascenseur qui irait au trente-sixième dessous pour accéder à tous les niveaux.
... faudrait aussi prévoir de raser la baraque pour exploiter le filon; et puis reconstruire, une décision pas évidente.
Sauf à trouver le trésor; sans carte, ou GPS... qui financerait cet audacieux projet.
Je pense que nous allons nous abstenir.
Il m'a montré comment tenir sa baguette : j'avais du mal à tenir ses branches, et j'avais pas la manière.
Il m'a montré comment faire travailler le pendule; je suis trop fière : il a réagi aux demandes, petitement, mais il a fait : tout.
J'ai reçu comme consigne : jamais pour les mauvaises choses...
Alors je vais ranger ce tour de main dans une boîte à.
Tout de même je regrette que le pendule ne fasse pas aussi pelleteuse...
Comme un smartphone qui ne ferait pas le café.
9 jours déjà
9 jours depuis ma dernière partition.
L'atelier patine sec.
L'atelier mouline dans la semoule, le yaourth périmé.
Embourbé pendant le confit, englué après le confit.
Ca fait une paire de temps que je me coltine le joug.
J'ai vraiment pas envie de faire la camelotte, la bonimenteuse.
...ne conter que sur soi, il n'y a jamais eu meilleur solution.
Très égoïste, très pragmatique : efficacité garantie à la hauteur de mes capacités, pas de lapins bloqués dans le chapeau...
Ne rien attendre permet de savourer l'inespéré.
Encore quelques longueurs et j'aurai plié mon affaire
Finalement , c'est une bénédiction de n'avoir que 34 citations à fourguer.
Je suis pas à la veille de refaire joujou avec les lettres, pour pas loin de 300 spectateurs atones-anonymes dans la salle obscure...
.
23H50, 11H50PM, un gros chouïa de plus, nous sommes déjà le 26 Mai....
Le 18 mai, j'ai fait patron, couture, photo et devinette
Ce ,
que je voulais faire trouver, n'a pas trouver preneur.
Pourtant je m'étais appliquer à décaler le regard, je ne demandais pas la vraie bonne réponse, juste un bon déjantage...
Faut que ça me rentre de gré ou de force dans le cabochon : c'est ça la Vie d'Après, que certains rêvent magique, avec en ligne de mire l'opportunité d'un nouveau départ, que d'autres cauchemardent tragique.
La vidaprès, que je voie alentour est triste
Pourtant la terre continue de tourner.
Encore 10 commentaires + 1 préempté à poster
00H52
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée. Hier soir, c'était le tram de 20H24 qu'elle avait râté. Et la séance de cinéma avec ! Galère …
Woui, vraie galère, le mascaret de 18H09, n'est pas d'aplomb.
Il ne godille pas, n'est pas franc du collier…
Sûr, nombreux sont ceux qui vont aller à la baille.
L'estomac retourné, et l'égo malmené.
Comme dit la sentence : le film n'est pas une longue vie tranquille!
18H54
4 jours déjà, faut-il être joueuse
le coronavirus fait des ravage
personne au portillon de l'écriture
je pressens une gamelle de première
première session : 5
seconde session : 2
troisième session : 2 le temps d'une inspiration
la question : attendre la fin de la quarantaine ou fermer la frontière
transgresser sa règle, c'est pas la mer à boire
juste un modeste accommodement avec sa conscience : une vétille
Prendre des coups c'est pas la mer à boire, juste un tsunami à surfer
15h19
Il faut se faire une raison. On ne voit pas la foule des scribes sortir du bois, nous sommes donc et resterons les meilleures ... L'angoisse de la page blanche a encore frappé, ils s'en lavent donc les mains au gel de la pétochardise ! Mais nous, qui n'avançons pas masquées, nous sommes à l'aube d'une grande oeuvre !
Le grand œuvre, cette toile ratée, Danser sous la pluie...
C'est payer cher pour voir dans un fauteuil ce qu'il suffit de vivre sous les assauts de la tempêtueuse Myriam.
De l'eau et du vent, du vent et de l'eau, tout ça à l'abri, au sec bien installé à terre sous la couette.
Sur mer c'est une autre paire de manche; c'est pas surfable : trop de désordre...
... La prochaine tempête doit commencer par un N : Noé serait un super choix.
40 jours et autant de nuits diluviennes, pour un remake, participation gratuite et figures imposées.
Le calendrier prévisionnel préconise Noberto
C'est ballot :
d'ellede lui nous ne saurons que le nom, son top chrono 14H22 et rien du D Day.C'est le jeu.
Le temps est à l'accalmie. L'accalmie météo.
Le temps est au bla bla, de la la bailler belle aux visiteurs anonymes.
20H07 est le départ moins des cacahuètes de la journée du 8 mars : trouver les mots, encore, toujours
Trouver une voie.
Pas sans issue.
Convaincre, choquer, grèver.
N'importe-quoi pourvu que cette journée ne soit pas la journée des bisous, genre "nous vous comprenons, nous allons tout mettre en œuvre etc …", genre langue de bois, et doigts croisés, bien assis sur l'histoire d'une moitié de l'espèce humaine.
User pleinement de la journée annuelle, avant que la routine repousse aux oubliettes…
Savoir que quoi que je fasse, il se trouvera un taiseux pour quitter son silence, un(e) bavard(e) ou un(e) communiquant(e) qui sauront toujours mieux que moi ce qui est bon pour moi, ou les copines.
Parce que à cet instant 15H20, écrire ou parler pour brasser de l'air, c'est un truc que je maitrise magistralement, comme les hommes.
Brasser de l'air, c'est dans l'air du temps, le temps, celui de 17h42 , par exemple, même si le temps ne fait rien à l'affaire, la parole est jetée aux quatre vents. Faut-il être dans le vent, celui des tempêtes dans un verre d'eau ou s'assurer que les mots pour le dire ne restent pas muets, car tout est dans tout et réciproquement …
avoir l'air sûr
avoir l'air sur
avoir l'air sous
avoir l'air saoul
avoir l'air sale
avoir l'air seul
avoir l'air veule
avoir l'air vieux
avoir l'air mieux
avoir l'air miaou
avoir l'air mou
avoir l'air sourd
avoir l'air sur
avoir l'air sûr
avoir l'air de tourner en rond
avoir l'air dans l'œil de qui d'ailleurs ?
il est quelle heure ?
...il est quelle heure…?
Le temps n'a pas d'aiguilles, pas de cadran, pas de remontoir
Le temps avance, parfois recule imperceptiblement
Le temps a tout son temps, le sien et c'est là l'essentiel
...il et quelle heure…?
L'heure d'observer
Le temps a le temps d'être à l'heure, au grand air, dans l'œil du cyclone à l'abri du mauvais temps
Le temps est un vieux Big Ben qui tourne en rond et frappe 11H15
Le temps est facétieux
Demain, il sera temps
D'être sérieuse
D'aller entre deux apnées
Mon bulletin déposer
Je ne regarderai ni à gauche, ni à droite
Je surveillerai les toux
Les nez et les aînés
Je ferai de grandes enjambées
Et des croche-pieds
Des petits ponts, des tacles s'il le faut
A 10H52, mon devoir plié
Je m'en retournerai
Si ma grenouille me le permets
Dans le jardin, je traquerai lombrics
Et chenilles processionnaires…
Me demandant, quels chemins elles ont empruntés
Peut-être une pandémie…?
C'est dans l'air du temps
J'aviserai.
22h55
Plier le devoir, plier le bulletin, est-il coronaviré de bord ? Plier le mouchoir, plier le coude, plier bagage, ah, les dimanches de campagne où nos anges tutélaires passent leur temps à chercher un signe , signe que c'est plié, plié jusqu'à la semaine prochaine …
Plié…jusqu'à la semaine prochaîne
Rien n'a l'air moins sûr
Plié pour une quinzaine, c'est sûr
Plier bagage
Plier de rire
Plier le genou
Nous devons nous incliner.
Il y a plus fort que le bulletin, que ce scrutin.
C'est Dame Nature, que certain nomme "ccct".
Sortir de la zone de confort, s'affranchir de sa routine par décret, occuper ses gamins, occuper ses mains, éviter son voisin.
Prendre son destin par la peau du cou, travailler son jardin à la houe.
Découvrir une autre vie : celle des ptites bêtes, qui de notre avenir se lavent les mains.
Sortir de la zone
Et rigoler : voir nos grands hommes, s'accuser mutuellement du crime odieux de ce coronavirus, ce grand chamboule-tout.
Rigoler de voir ces hommes faire l'enfant .
20H28, l'heure de naitre pour un petit, l'heure de vivre, l'heure de mourir ailleurs.
Jusqu'à 13H11, c'est grasse mat', temps libre, quelques appels à la vaste confrérie des confits en boîte.(pas trop, il faut tenir la longueur…)
A 13H12 pétante, je m'installe dans ce que maintenant je nomme mes travaux d'intérêt
généralpersonnel : confinement dans l'annexe extérieure de mon chez moi, le jardin.Crème solaire, écran 50, gants quand j'y pense, et chats à l'affut.
Aujourd'hui comme hier je poursuis mon opération "chardon de première catégorie". Je suis pour la diversité végétale, mais… trop c'est trop.
Forcément, dans mon élan, j'ai achevé des racines de lierre, cassé du caillou et procédé à des exhumations ; balles de golf, billes, tesselles et tant d'autres merveilles...
J'ai la preuve que mon jardin recèle un patrimoine inestimable et ne désespère pas de trouver le trésor
Les gendarmes veillent… sans grande efficacité.
Souricette qui s'est mise en tête de rafraîchir son espagnol (perso, je pense que c'est sans espoir) veut Seleccionar les vestiges de cette ancienne décharge.
et trône sur son pactole, comme une duègne isabellienne.
09H49 : fin des achats de première nécessité, déposer le caddy pour sa désinfection
quitter le parkinge blindé de caissons à roues
louper la tôle froissée avec un autre confiné
et rentrer
croire qu'un embouteillage est une mise en bouteille ou en bière
un air de grandes vacances, au goût étrange
pour tous ou presque
des gens qui tafent, qui peuvent pas soigner, laver, enterrer, nourrir par télé travail
des gens qu'on ne voyait pas bien, parce que la myopie ça coûte cher à corriger
des gens qu'on ne verra plus, parce qu'ils auront clos vos yeux
des foyers ordinaires
des foyers sans histoires
et des foyers aux coups de gueule, aux coups sur la gueule, dans un entre-soi toujours confiné
des conflits qui perdurent, faudrait pas perdre le cap
à la louche, toute une planète confinée, qui s'obstine à tourner autour de son soleil
un président élu pour son programme
couac
un président qui pagaye, écope, et c'est pas terminé
Cambiar de bando ?
ou changer de trottoir
Interlude
(...protéines …
prévoir plancha !...)
----------------------------------------------
(...beaucoup de lombrics très peu protéinés , ça doit faire un peu de protéine !
du temps où nous retapions une grange à Asasp-Arros , nous avions à parts égales taupes*-bovidés ..et taons !
* je recommande les trous de taupe pour les plantations : d'abord pratique, peu fatigant et profitable au sujet mis en terre.)
---------------------------------------------
(...et je suppose que tu as repris le flambeau ?...)
---------------------------------------------
(...les écolo te surveillent …
ou t'a pris le jus une fois de trop ?...)
---------------------------------------------
Hier matin, j' ai été cueillie par la neige, comme par un revers de smash.
Ce n'est pas une blague carambar, ni un poisson d'avril.
C'est pas le bon jour : la neige était acceptable jusqu'au 21, mais le 30 c'est carrément de mauvais goût, et mal intentionné.
2020 n'est plus à une incartade près.
Il n'y a guère que notre planète pour tourner rond, bien calée sur son étoile.
Indifférente à ses passagers inquiets.
Elle en a vu d'autres.
C'est rassurant, elle ne fait dans le show.
J'ai envié Bruce et Newton en mode II sur la couette.
... à 19H21, j'ai plié ma serviette.
Et dans la soirée j'ai regardé Thérèse Desqueyroux.
Journée confinement sans participants à l'atelier du 29 février.
Sur le carnet de bord : périscopes erratiques non identifiés.
Des irruptions furtives depuis 15 jours... rien de consistant.
Fermeture des écoutilles et pose d'un cadenas*.
* penser à ne pas perdre la clef...
Hier : 18H08
L'économe dans les mains, casseroles éparses, le haut parleur du Huawei à fond les ballons, je souhaite un bon anniversaire à ma mère.
Nous discutons.
... De ce que sa mère, ma grand-mère racontait : que l'accoucheur avait affirmé que "l'enfant ne vivrait pas".
C'était un 1er avril.
88 bougies bougies plus tard, en ehpad, malgré un covid en flux tendu, ma mère garde le cap...
Heureusement pour elle, il y a le téléphone, radio-classique et Arte.
Pour moi Arte c'est le soir jusqu'à très tard voire très tôt : j'ai regardé Wadjda puis Tempête de sable.
Des histoires de femmes, de gamines, d'hommes forcément, de présent et de devenir.
Si les femmes sont à l'honneur dans la filmographie, elles sont célébrées dans notre coronaro-quotidien.
Elles font tourner la baraque, pas en temps masqué, en vrai de vrai.
Les femmes de ménages, les aides soignantes, les infirmières, les médecins aussi, les caissières et tant d'autres, parce que la situation actuelle l'exige plus que jamais, ces femmes ont le privilège des très médiocres salaires de leurs compétences incontournables.
Je n'ai pas les chiffres : je crois que raisonnablement elles usent plus souvent de l'attestation dérogatoire permanente de travail que les hommes...
Mais cela n'a aucune importance : le radeau doit accoster... quand il il sera temps.
Faudra désormais penser à voir à l'intérieur, voir ce que nous valons.
Sans chichis, à la croque au sel.
La vie n'a pas de prix.
Quoique.
La vie à le prix qu'ont veut lui accorder.
[* le xylophone a teinté...]
S7 couvait la clef : réouverture de l'atelier
17h05 Confinés, bouclés, cloîtrés, enfermés, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
ser transportado ... dans des îles paradisiaques, non coronavirolées ... Le rêve ...
Les îles paradisiaques... le rêve...?
Pas pour moi, trop peur de l'engloutissement dans des eaux qui montent interminablement.
Trop peur aussi que l'île ne s'effondre sous le poids des réfugiés entassés, tous embarqués dans le même plan moisi.
Confinée, bouclée, cloîtrée, enfermée, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
... puisqu'il le faut, s'y appliquer, et surtout ne pas gâcher les efforts consentis, par du nainportenawaq.
Mon île, mon jardin qui tombe à pic, dans lequel avril ne se prive pas d'Usar Colores
, où je sirote pile-juste à 12H02 mon jus perso-pressé clémentine orange, une tuerie, comme diraient certains...
Interlude
En 68, nous les enfants, avons vécu de très-très grandes vacances...
Au grand désespoir de ma mère : mai à septembre les 5 gamins à la maison.
Rien de contagieux.
En charge des 2 derniers, j'avais pour consigne de les faire disparaître tout l'après-midi avec un billet de 5 NF.
...
C'est à la sortie du métro, que j'ai compris que la télé ne racontait pas des histoires.
Les canetons (4 et 5,5) ont eu droit à leur séance ciné, dans un quartier tranquille : je sais juste que le film était en VOSTF...
Ils sont rentrés ravis ...
Je n'avais pas ménagé les nourritures terrestres
Souricette est chanceuse.
Sa protégéeson bourreau est chanceusex : la ghislaine qui jouit d'une avec prestations 4* lui permet d'en user à sa guise."[06H23]" : S7 musarde, les naseaux au raz des herbes.
S7 à des envies
déraisonnables, d'aventures dans les ️montagnes.La ghislaine voudrait, se dégourdir les jambes, se rincer les yeux, prête même à chuter.
La ghislaine a le temps d'attendre : le 11 mai est dans les tuyaux, le 11 mai infuse, le 11 mai est un horizon qui recule, à chaque instant.
Alors la ghislaine, après avoir bien dejachèré le dehors, entreprend de lifter l'intérieur...
La ghislaine, ne pense plus trop, parce que le trot c'est pas son allure.
Un jour, la ghislaine écoute Arte, un jour Public Sénat, ou la radio, accrochant des mots, des idées, le jingle des gestes Covid, les pubs, les sollicitations de dons, les remerciements.
Une litanie interminable.
La ghislaine, elle se dit qu'on lui a bousculé son monde et se demande ce qu'il va en rester.
La ghislaine est en mode automate : un tour de rouleau après l'autre, un coup de pinceau après l'autre, camion après camion, jusqu'à la fin du fût, jusqu'à la fin du programme.
Du blanc sur du blanc, parce que choisir la couleur sur le nuancier c'était pas possible.
Sans booster, la souris aura terminé son taf avant la côte 11 de la ligne Maginot.,
Organisar el espacio, sera la prochaine tâche.
Trier, ranger, débarrasser, du matériel.
Et tant qu'à occuper ses mains, persister à réfléchir, rêver, imaginer.
La tête en roue libre.
Enfin, pas vraiment, la bride n'est pas loin, les freins à portée 2 mains.
Mais dimanche, obéir au carnet.
14H15, rendez-vous Skype avec la tgv, le temps d'une discussion sans masque, à 60 cm du moniteur...
J'ai vu un super parapluie en partant remplir le frigo.
Beau comme un camion il était.
Une collection de cochons prêts à jugar con el viento
J'ai louché dessus, j'ai réfléchi, vite, et j'ai pris la photo.
Il me faisait envie....
Pourtant j'aurais été bien embarrassée, j'en avais un super...
Celui que mon père m'avait offert il y a quelques lustres.
Fermez les yeux et imaginez : un grand vrai parapluie une place, avec la poignée toute de lamelle de rotin fatiguée, en forme de crosse d'évêque ou de suspente de Mary Poppins...
La toile bleu foncé est fanée, percée ; le plus important, vraiment le plus important, ce sont les mots du capitaine, le capitaine de Tintin : une bonne partie de son répertoire colérique, bravant la pluie !
Quoique en y réfléchissant bien , entre un parapluie arborant des cochons, et un parapluie offrant une sémantique irascible de cochon, y'a pas grande différence.
Alors j'ai bravement attendu mon tour, salué le vigile masqué.
J'ai dévisagé tous les porteurs de masque, me demandant comment je bidouillerais des attaches (sans élastocs) pour ces des masques à faire maison qu'il faudra porter, parce que pour les trouver et les acheter, macache, ce sera comme les pâtes et la farine au début du confit...
J'ai trouvé.
A 16H16, j'étais de retour depuis un paquet de temps : il pleuvait toujours et il ventait tout autant.
9H49
Aujourd'hui est un jour important.
c'est dimanche
la veille du 11 mai
le jour, le Grand Jour, où cesser d'imprimer, de faire ses lignes ne sera plus une corvée.
le jour libérateur, le jour des possibles, et des improbables
le jour désespoir
le jour de la transition et de la trahison
le jour de la "distanciation"
et des masques, et tant pis pour ceux qu'en ont pas
le jour ou les aveugles, vont bien avoir du mal à trouver une place dans le métro, le jour où les sourds ne pourront plus lire sur les lèvres, le jour où le covoiturage se fera à 2 en quinconces...
le jour où toute la France va perdre l'odeur des autres et découvrir son haleine détestable dans son bec de canard
le jour où il ne sera plus possible de faire des projets
le vrai jour des prises de conscience, des frustrations, des renoncements, ou de la perte de confiance
le jour où l'épreuve de réalité nous sonne
le jour où l'on s'aperçoit que le Père Noël n'existe pas, mais pas du tout-du tout
le jour où je ne veux plus être raisonnable, responsable, adulte
le jour où
le jour où je ne veux pas : refus d'obstacle constitué
c'est comme ça
le jour où je veux une bonne tranche de rigolade
imaginer une plage et ses estivants en rangs d'oignons, sous le masque, contraint au raccord fond de teint après la grillade UV, ou à l'écran total, (un tombereau de royalties pour les producteurs de cosmétiques)
penser à ces vacanciers avec le bronzage camioneur,celui que j'ai longtemps pratiqué quand je randonnais en short, tee-shirt à rayures et chaussettes de montagne
et me rappeler les regards appuyés, goguenards quand je me déshabillais à la plage
je veux une bonne tranche de rigolade
imaginer une femme en burqa portant le masque, avec l'épineuse question du masque dessus ou dessous...
imaginer nos jeunes sexy woman, le pelage prenant des libertés inconcevables au delà du string après les négligences inhérentes du confit : personne à séduire
imaginer tous nos jeunes hommes et les moins jeunes avec leur barbe de 3 jours, voire plus dépassant de ce masque
imaginer les maitres-nageurs-sauveteurs, écoper, vider la grande piscine salée matin et soir, désinfecter et refaire les niveaux rapidamente...illico pesto.
Alors très tôt ce dimanche, j'ai post-ité mon planning, en 5 points, avant que les portes ne se referment.
J'aurais alors tout mon temps pour achever de creuser le puits perdu : un travail de forçat à la petite cuillère...et rêver au trésor enfoui dans le jardin.
Le nouveau quotidien fait ses armes.
Vendredi à 11H59, retour de ma séance kiné : le sourcier était là; il a trouvé l'eau : pas celle qui a fui sans discontinuer du ciel, pour faire pédiluve, ou remplir le puits perdu inachevé...
Il a trouvé des nappes, pas très profondes, et des sources, avec du bon gros débit, de quoi seguir el curso, de quoi s'affranchir de la Régie.
Le sourcier nous a raconté que beaucoup de gens qui ont fait appel à lui pour des sources, se sont plaints des débits après les forages; nous avons eu un cours d'hydraulique : il faut descendre sur la plus profondes des sources pour récupérer tous les captages (ou au moins sur la plus généreuse", comme un ascenseur qui irait au trente-sixième dessous pour accéder à tous les niveaux.
... faudrait aussi prévoir de raser la baraque pour exploiter le filon; et puis reconstruire, une décision pas évidente.
Sauf à trouver le trésor; sans carte, ou GPS... qui financerait cet audacieux projet.
Je pense que nous allons nous abstenir.
Il m'a montré comment tenir sa baguette : j'avais du mal à tenir ses branches, et j'avais pas la manière.
Il m'a montré comment faire travailler le pendule; je suis trop fière : il a réagi aux demandes, petitement, mais il a fait : tout.
J'ai reçu comme consigne : jamais pour les mauvaises choses...
Alors je vais ranger ce tour de main dans une boîte à.
Tout de même je regrette que le pendule ne fasse pas aussi pelleteuse...
Comme un smartphone qui ne ferait pas le café.
9 jours déjà
9 jours depuis ma dernière partition.
L'atelier patine sec.
L'atelier mouline dans la semoule, le yaourth périmé.
Embourbé pendant le confit, englué après le confit.
Ca fait une paire de temps que je me coltine le joug.
J'ai vraiment pas envie de faire la camelotte, la bonimenteuse.
...ne conter que sur soi, il n'y a jamais eu meilleur solution.
Très égoïste, très pragmatique : efficacité garantie à la hauteur de mes capacités, pas de lapins bloqués dans le chapeau...
Ne rien attendre permet de savourer l'inespéré.
Encore quelques longueurs et j'aurai plié mon affaire
Finalement , c'est une bénédiction de n'avoir que 34 citations à fourguer.
Je suis pas à la veille de refaire joujou avec les lettres, pour pas loin de 300 spectateurs atones-anonymes dans la salle obscure...
.
23H50, 11H50PM, un gros chouïa de plus, nous sommes déjà le 26 Mai....
Le 18 mai, j'ai fait patron, couture, photo et devinette
Ce ,
que je voulais faire trouver, n'a pas trouver preneur.
Pourtant je m'étais appliquer à décaler le regard, je ne demandais pas la vraie bonne réponse, juste un bon déjantage...
Faut que ça me rentre de gré ou de force dans le cabochon : c'est ça la Vie d'Après, que certains rêvent magique, avec en ligne de mire l'opportunité d'un nouveau départ, que d'autres cauchemardent tragique.
La vidaprès, que je voie alentour est triste
Pourtant la terre continue de tourner.
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00H52
Cet après-midi, j'ai vu un petit d'homme, avoir faim, faim de découverte et de surprise.
Faim de vie.
Faim d'appétit, faim de fatigue et de sommeil.
Avoir faim d'amour.
Gourmand, insatiable, patient aussi.
C'est un petit d'homme, affamé, parce que c'est dans sa nature de petit d'homme, que d'avoir faim.
Il lui suffit d'être là, c'est tout ce qui nous importe.
Il nous suffit d'être là, c'est tout ce qui lui importe.
Avoir faim est de bon augure.
Cette faim est une bonne maladie.
À 20H51, fatigué, les faims de cette journée, enfin assouvies, le petit d'homme dormait.
Le réveil sonne tous les matins à 8H00.
Fonction snooze.
Jamais pour me faire lever.
Toujours pour amarrer mon phare quotidien, genre le coq qui chante.
...Il y a 2 jours je me suis pointée chez ma dentiste préférée.
Sauf que j'étais très-trop en avance...
Aujourd'hui c'est jeudi, 4 juin, jour des bougies et des attentes....
(La volaille a couiné comme prévu...exceptionnement à 7H00)
Je suis repartie pour mon vrai rendez-vous : 1H30.
Avec les mesures COVID, la dentiste ne verra pas grand monde après moi...
A 8H51 j'étais dans le fauteuil framboise, j'aime pas.
Allongée, entre les dents, plein de doigts et d'autres instruments, j'ai dû contenir un flux tendu de réflexes nauséeux et quelques tentatives de noyades...avortées fort opportunément.
Pour m'aider, j'me disais que c'est un mal pour un bien; il faut bien que le ciel facture toutes bonnes choses passées ou à venir.
Comme une bouche dévastée, dans laquelle depuis trop longtemps, les dentistes font du travail d'archéologue : conserver, ou pire reconstituer !
Commer le coiffeur qui va rendre ma tête acceptable et s'assurer ainsi que je ressemble moins à un épouvantail.
Ainsi que les appels, et les courriers, et j'espère des surprises.
J'ai eu la surprise de 11H35; du sur mesure, un culbuto fait maison, qui quoique je fasse, en douce, en force, ou par séduction, malgré le manuel annexé, me ramène à ma condition : je dois admettre qu' à défaut d'être parfaite, je suis perfectible, et pour ce faire l'écrire comme un मन्त्र jusqu'à le savoir par cœur !
C'est un chouette anniversaire de la vie d'après !!!
une semaine déjà.
comme les gamins, j'ai démonté mon nouveau jouet, malgré les recommandations de prudence, qui à mon avis relèvent plus du pousse-au-crime que du garde-fou...
'chuis sûre qu'il y avait une intention, sinon malveillante, du mois malicieuse, farceuse, et indubitablement provocatrice
je n'ai pas trop de temps pour explorer mon cadeau (mais j'ai les idées),
la météo diluvienne* me ramène sur le droit chemin des tig d'intérieur : peinture et papier peint...
parfois je me pose des questions sur ma santé mentale : du revêtement à raccord, le long d'un escalier, faut vraiment que je sois barrée !
après j'irai dans mes Pyrénées avant les municipales et j'y retournerai encore pour vérifier que les montagnes n'ont pas déménagé ...
avec la copine (qui s'est offert une cheville en septembre, quand je m'offrais un poignet en juin), maintenant qu'on est un peu réparées, on va s'offrir chacune un biplace aérien au dessus d'Accous... histoire de vérifier le taf de nos chirurgiens respectifs !
tout ça si ma grenouille locale, extraite de son bocal, accepte de livrer une prévision convenable !
... si la grenouille reste muette, je me passerai de la boule de cristal aux grêlons pipés
Seguime soy@rositachicie
* on va pouvoir tester le puits perdu : s'il déborde, j'aurais creusé pour rien !
11h03 Manger des yeux
A quoi ça ressemble un rêve de grenouille au fond d'un bocal ? Escalader l'échelle et mettre la tête hors ... Hors de quoi ? Assez de rêver d'eau !
Rêver d'air goulûment, comme S7 en aéroplane au-dessus des Pyrénées ? Se mettre la tête à l'envers pour avoir ses rêves à l'endroit quand la pluie ne fait plus le beau temps ?
Nager dans le bleu ou manger des yeux les nuages, plonger dans la crème Chantilly et s'en pourlécher les moustaches, c'est ça l'ivresse des grands fonds ! Et comme chacun sait, c'est le fond qui manque le moins ...
Alors ? A fond les manettes jusqu'à la l'ivresse ?
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée. Hier soir, c'était le tram de 20H24 qu'elle avait râté. Et la séance de cinéma avec ! Galère …
Woui, vraie galère, le mascaret de 18H09, n'est pas d'aplomb.
Il ne godille pas, n'est pas franc du collier…
Sûr, nombreux sont ceux qui vont aller à la baille.
L'estomac retourné, et l'égo malmené.
Comme dit la sentence : le film n'est pas une longue vie tranquille!
18H54
4 jours déjà, faut-il être joueuse
le coronavirus fait des ravage
personne au portillon de l'écriture
je pressens une gamelle de première
première session : 5
seconde session : 2
troisième session : 2 le temps d'une inspiration
la question : attendre la fin de la quarantaine ou fermer la frontière
transgresser sa règle, c'est pas la mer à boire
juste un modeste accommodement avec sa conscience : une vétille
Prendre des coups c'est pas la mer à boire, juste un tsunami à surfer
15h19
Il faut se faire une raison. On ne voit pas la foule des scribes sortir du bois, nous sommes donc et resterons les meilleures ... L'angoisse de la page blanche a encore frappé, ils s'en lavent donc les mains au gel de la pétochardise ! Mais nous, qui n'avançons pas masquées, nous sommes à l'aube d'une grande oeuvre !
Le grand œuvre, cette toile ratée, Danser sous la pluie...
C'est payer cher pour voir dans un fauteuil ce qu'il suffit de vivre sous les assauts de la tempêtueuse Myriam.
De l'eau et du vent, du vent et de l'eau, tout ça à l'abri, au sec bien installé à terre sous la couette.
Sur mer c'est une autre paire de manche; c'est pas surfable : trop de désordre...
... La prochaine tempête doit commencer par un N : Noé serait un super choix.
40 jours et autant de nuits diluviennes, pour un remake, participation gratuite et figures imposées.
Le calendrier prévisionnel préconise Noberto
C'est ballot :
d'ellede lui nous ne saurons que le nom, son top chrono 14H22 et rien du D Day.C'est le jeu.
Le temps est à l'accalmie. L'accalmie météo.
Le temps est au bla bla, de la la bailler belle aux visiteurs anonymes.
20H07 est le départ moins des cacahuètes de la journée du 8 mars : trouver les mots, encore, toujours
Trouver une voie.
Pas sans issue.
Convaincre, choquer, grèver.
N'importe-quoi pourvu que cette journée ne soit pas la journée des bisous, genre "nous vous comprenons, nous allons tout mettre en œuvre etc …", genre langue de bois, et doigts croisés, bien assis sur l'histoire d'une moitié de l'espèce humaine.
User pleinement de la journée annuelle, avant que la routine repousse aux oubliettes…
Savoir que quoi que je fasse, il se trouvera un taiseux pour quitter son silence, un(e) bavard(e) ou un(e) communiquant(e) qui sauront toujours mieux que moi ce qui est bon pour moi, ou les copines.
Parce que à cet instant 15H20, écrire ou parler pour brasser de l'air, c'est un truc que je maitrise magistralement, comme les hommes.
Brasser de l'air, c'est dans l'air du temps, le temps, celui de 17h42 , par exemple, même si le temps ne fait rien à l'affaire, la parole est jetée aux quatre vents. Faut-il être dans le vent, celui des tempêtes dans un verre d'eau ou s'assurer que les mots pour le dire ne restent pas muets, car tout est dans tout et réciproquement …
avoir l'air sûr
avoir l'air sur
avoir l'air sous
avoir l'air saoul
avoir l'air sale
avoir l'air seul
avoir l'air veule
avoir l'air vieux
avoir l'air mieux
avoir l'air miaou
avoir l'air mou
avoir l'air sourd
avoir l'air sur
avoir l'air sûr
avoir l'air de tourner en rond
avoir l'air dans l'œil de qui d'ailleurs ?
il est quelle heure ?
...il est quelle heure…?
Le temps n'a pas d'aiguilles, pas de cadran, pas de remontoir
Le temps avance, parfois recule imperceptiblement
Le temps a tout son temps, le sien et c'est là l'essentiel
...il et quelle heure…?
L'heure d'observer
Le temps a le temps d'être à l'heure, au grand air, dans l'œil du cyclone à l'abri du mauvais temps
Le temps est un vieux Big Ben qui tourne en rond et frappe 11H15
Le temps est facétieux
Demain, il sera temps
D'être sérieuse
D'aller entre deux apnées
Mon bulletin déposer
Je ne regarderai ni à gauche, ni à droite
Je surveillerai les toux
Les nez et les aînés
Je ferai de grandes enjambées
Et des croche-pieds
Des petits ponts, des tacles s'il le faut
A 10H52, mon devoir plié
Je m'en retournerai
Si ma grenouille me le permets
Dans le jardin, je traquerai lombrics
Et chenilles processionnaires…
Me demandant, quels chemins elles ont empruntés
Peut-être une pandémie…?
C'est dans l'air du temps
J'aviserai.
22h55
Plier le devoir, plier le bulletin, est-il coronaviré de bord ? Plier le mouchoir, plier le coude, plier bagage, ah, les dimanches de campagne où nos anges tutélaires passent leur temps à chercher un signe , signe que c'est plié, plié jusqu'à la semaine prochaine …
Plié…jusqu'à la semaine prochaîne
Rien n'a l'air moins sûr
Plié pour une quinzaine, c'est sûr
Plier bagage
Plier de rire
Plier le genou
Nous devons nous incliner.
Il y a plus fort que le bulletin, que ce scrutin.
C'est Dame Nature, que certain nomme "ccct".
Sortir de la zone de confort, s'affranchir de sa routine par décret, occuper ses gamins, occuper ses mains, éviter son voisin.
Prendre son destin par la peau du cou, travailler son jardin à la houe.
Découvrir une autre vie : celle des ptites bêtes, qui de notre avenir se lavent les mains.
Sortir de la zone
Et rigoler : voir nos grands hommes, s'accuser mutuellement du crime odieux de ce coronavirus, ce grand chamboule-tout.
Rigoler de voir ces hommes faire l'enfant .
20H28, l'heure de naitre pour un petit, l'heure de vivre, l'heure de mourir ailleurs.
Jusqu'à 13H11, c'est grasse mat', temps libre, quelques appels à la vaste confrérie des confits en boîte.(pas trop, il faut tenir la longueur…)
A 13H12 pétante, je m'installe dans ce que maintenant je nomme mes travaux d'intérêt
généralpersonnel : confinement dans l'annexe extérieure de mon chez moi, le jardin.Crème solaire, écran 50, gants quand j'y pense, et chats à l'affut.
Aujourd'hui comme hier je poursuis mon opération "chardon de première catégorie". Je suis pour la diversité végétale, mais… trop c'est trop.
Forcément, dans mon élan, j'ai achevé des racines de lierre, cassé du caillou et procédé à des exhumations ; balles de golf, billes, tesselles et tant d'autres merveilles...
J'ai la preuve que mon jardin recèle un patrimoine inestimable et ne désespère pas de trouver le trésor
Les gendarmes veillent… sans grande efficacité.
Souricette qui s'est mise en tête de rafraîchir son espagnol (perso, je pense que c'est sans espoir) veut Seleccionar les vestiges de cette ancienne décharge.
et trône sur son pactole, comme une duègne isabellienne.
09H49 : fin des achats de première nécessité, déposer le caddy pour sa désinfection
quitter le parkinge blindé de caissons à roues
louper la tôle froissée avec un autre confiné
et rentrer
croire qu'un embouteillage est une mise en bouteille ou en bière
un air de grandes vacances, au goût étrange
pour tous ou presque
des gens qui tafent, qui peuvent pas soigner, laver, enterrer, nourrir par télé travail
des gens qu'on ne voyait pas bien, parce que la myopie ça coûte cher à corriger
des gens qu'on ne verra plus, parce qu'ils auront clos vos yeux
des foyers ordinaires
des foyers sans histoires
et des foyers aux coups de gueule, aux coups sur la gueule, dans un entre-soi toujours confiné
des conflits qui perdurent, faudrait pas perdre le cap
à la louche, toute une planète confinée, qui s'obstine à tourner autour de son soleil
un président élu pour son programme
couac
un président qui pagaye, écope, et c'est pas terminé
Cambiar de bando ?
ou changer de trottoir
Interlude
(...protéines …
prévoir plancha !...)
----------------------------------------------
(...beaucoup de lombrics très peu protéinés , ça doit faire un peu de protéine !
du temps où nous retapions une grange à Asasp-Arros , nous avions à parts égales taupes*-bovidés ..et taons !
* je recommande les trous de taupe pour les plantations : d'abord pratique, peu fatigant et profitable au sujet mis en terre.)
---------------------------------------------
(...et je suppose que tu as repris le flambeau ?...)
---------------------------------------------
(...les écolo te surveillent …
ou t'a pris le jus une fois de trop ?...)
---------------------------------------------
Hier matin, j' ai été cueillie par la neige, comme par un revers de smash.
Ce n'est pas une blague carambar, ni un poisson d'avril.
C'est pas le bon jour : la neige était acceptable jusqu'au 21, mais le 30 c'est carrément de mauvais goût, et mal intentionné.
2020 n'est plus à une incartade près.
Il n'y a guère que notre planète pour tourner rond, bien calée sur son étoile.
Indifférente à ses passagers inquiets.
Elle en a vu d'autres.
C'est rassurant, elle ne fait dans le show.
J'ai envié Bruce et Newton en mode II sur la couette.
... à 19H21, j'ai plié ma serviette.
Et dans la soirée j'ai regardé Thérèse Desqueyroux.
Journée confinement sans participants à l'atelier du 29 février.
Sur le carnet de bord : périscopes erratiques non identifiés.
Des irruptions furtives depuis 15 jours... rien de consistant.
Fermeture des écoutilles et pose d'un cadenas*.
* penser à ne pas perdre la clef...
Hier : 18H08
L'économe dans les mains, casseroles éparses, le haut parleur du Huawei à fond les ballons, je souhaite un bon anniversaire à ma mère.
Nous discutons.
... De ce que sa mère, ma grand-mère racontait : que l'accoucheur avait affirmé que "l'enfant ne vivrait pas".
C'était un 1er avril.
88 bougies bougies plus tard, en ehpad, malgré un covid en flux tendu, ma mère garde le cap...
Heureusement pour elle, il y a le téléphone, radio-classique et Arte.
Pour moi Arte c'est le soir jusqu'à très tard voire très tôt : j'ai regardé Wadjda puis Tempête de sable.
Des histoires de femmes, de gamines, d'hommes forcément, de présent et de devenir.
Si les femmes sont à l'honneur dans la filmographie, elles sont célébrées dans notre coronaro-quotidien.
Elles font tourner la baraque, pas en temps masqué, en vrai de vrai.
Les femmes de ménages, les aides soignantes, les infirmières, les médecins aussi, les caissières et tant d'autres, parce que la situation actuelle l'exige plus que jamais, ces femmes ont le privilège des très médiocres salaires de leurs compétences incontournables.
Je n'ai pas les chiffres : je crois que raisonnablement elles usent plus souvent de l'attestation dérogatoire permanente de travail que les hommes...
Mais cela n'a aucune importance : le radeau doit accoster... quand il il sera temps.
Faudra désormais penser à voir à l'intérieur, voir ce que nous valons.
Sans chichis, à la croque au sel.
La vie n'a pas de prix.
Quoique.
La vie à le prix qu'ont veut lui accorder.
[* le xylophone a teinté...]
S7 couvait la clef : réouverture de l'atelier
17h05 Confinés, bouclés, cloîtrés, enfermés, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
ser transportado ... dans des îles paradisiaques, non coronavirolées ... Le rêve ...
Les îles paradisiaques... le rêve...?
Pas pour moi, trop peur de l'engloutissement dans des eaux qui montent interminablement.
Trop peur aussi que l'île ne s'effondre sous le poids des réfugiés entassés, tous embarqués dans le même plan moisi.
Confinée, bouclée, cloîtrée, enfermée, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
... puisqu'il le faut, s'y appliquer, et surtout ne pas gâcher les efforts consentis, par du nainportenawaq.
Mon île, mon jardin qui tombe à pic, dans lequel avril ne se prive pas d'Usar Colores
, où je sirote pile-juste à 12H02 mon jus perso-pressé clémentine orange, une tuerie, comme diraient certains...
Interlude
En 68, nous les enfants, avons vécu de très-très grandes vacances...
Au grand désespoir de ma mère : mai à septembre les 5 gamins à la maison.
Rien de contagieux.
En charge des 2 derniers, j'avais pour consigne de les faire disparaître tout l'après-midi avec un billet de 5 NF.
...
C'est à la sortie du métro, que j'ai compris que la télé ne racontait pas des histoires.
Les canetons (4 et 5,5) ont eu droit à leur séance ciné, dans un quartier tranquille : je sais juste que le film était en VOSTF...
Ils sont rentrés ravis ...
Je n'avais pas ménagé les nourritures terrestres
Souricette est chanceuse.
Sa protégéeson bourreau est chanceusex : la ghislaine qui jouit d'une avec prestations 4* lui permet d'en user à sa guise."[06H23]" : S7 musarde, les naseaux au raz des herbes.
S7 à des envies
déraisonnables, d'aventures dans les ️montagnes.La ghislaine voudrait, se dégourdir les jambes, se rincer les yeux, prête même à chuter.
La ghislaine a le temps d'attendre : le 11 mai est dans les tuyaux, le 11 mai infuse, le 11 mai est un horizon qui recule, à chaque instant.
Alors la ghislaine, après avoir bien dejachèré le dehors, entreprend de lifter l'intérieur...
La ghislaine, ne pense plus trop, parce que le trot c'est pas son allure.
Un jour, la ghislaine écoute Arte, un jour Public Sénat, ou la radio, accrochant des mots, des idées, le jingle des gestes Covid, les pubs, les sollicitations de dons, les remerciements.
Une litanie interminable.
La ghislaine, elle se dit qu'on lui a bousculé son monde et se demande ce qu'il va en rester.
La ghislaine est en mode automate : un tour de rouleau après l'autre, un coup de pinceau après l'autre, camion après camion, jusqu'à la fin du fût, jusqu'à la fin du programme.
Du blanc sur du blanc, parce que choisir la couleur sur le nuancier c'était pas possible.
Sans booster, la souris aura terminé son taf avant la côte 11 de la ligne Maginot.,
Organisar el espacio, sera la prochaine tâche.
Trier, ranger, débarrasser, du matériel.
Et tant qu'à occuper ses mains, persister à réfléchir, rêver, imaginer.
La tête en roue libre.
Enfin, pas vraiment, la bride n'est pas loin, les freins à portée 2 mains.
Mais dimanche, obéir au carnet.
14H15, rendez-vous Skype avec la tgv, le temps d'une discussion sans masque, à 60 cm du moniteur...
J'ai vu un super parapluie en partant remplir le frigo.
Beau comme un camion il était.
Une collection de cochons prêts à jugar con el viento
J'ai louché dessus, j'ai réfléchi, vite, et j'ai pris la photo.
Il me faisait envie....
Pourtant j'aurais été bien embarrassée, j'en avais un super...
Celui que mon père m'avait offert il y a quelques lustres.
Fermez les yeux et imaginez : un grand vrai parapluie une place, avec la poignée toute de lamelle de rotin fatiguée, en forme de crosse d'évêque ou de suspente de Mary Poppins...
La toile bleu foncé est fanée, percée ; le plus important, vraiment le plus important, ce sont les mots du capitaine, le capitaine de Tintin : une bonne partie de son répertoire colérique, bravant la pluie !
Quoique en y réfléchissant bien , entre un parapluie arborant des cochons, et un parapluie offrant une sémantique irascible de cochon, y'a pas grande différence.
Alors j'ai bravement attendu mon tour, salué le vigile masqué.
J'ai dévisagé tous les porteurs de masque, me demandant comment je bidouillerais des attaches (sans élastocs) pour ces des masques à faire maison qu'il faudra porter, parce que pour les trouver et les acheter, macache, ce sera comme les pâtes et la farine au début du confit...
J'ai trouvé.
A 16H16, j'étais de retour depuis un paquet de temps : il pleuvait toujours et il ventait tout autant.
9H49
Aujourd'hui est un jour important.
c'est dimanche
la veille du 11 mai
le jour, le Grand Jour, où cesser d'imprimer, de faire ses lignes ne sera plus une corvée.
le jour libérateur, le jour des possibles, et des improbables
le jour désespoir
le jour de la transition et de la trahison
le jour de la "distanciation"
et des masques, et tant pis pour ceux qu'en ont pas
le jour ou les aveugles, vont bien avoir du mal à trouver une place dans le métro, le jour où les sourds ne pourront plus lire sur les lèvres, le jour où le covoiturage se fera à 2 en quinconces...
le jour où toute la France va perdre l'odeur des autres et découvrir son haleine détestable dans son bec de canard
le jour où il ne sera plus possible de faire des projets
le vrai jour des prises de conscience, des frustrations, des renoncements, ou de la perte de confiance
le jour où l'épreuve de réalité nous sonne
le jour où l'on s'aperçoit que le Père Noël n'existe pas, mais pas du tout-du tout
le jour où je ne veux plus être raisonnable, responsable, adulte
le jour où
le jour où je ne veux pas : refus d'obstacle constitué
c'est comme ça
le jour où je veux une bonne tranche de rigolade
imaginer une plage et ses estivants en rangs d'oignons, sous le masque, contraint au raccord fond de teint après la grillade UV, ou à l'écran total, (un tombereau de royalties pour les producteurs de cosmétiques)
penser à ces vacanciers avec le bronzage camioneur,celui que j'ai longtemps pratiqué quand je randonnais en short, tee-shirt à rayures et chaussettes de montagne
et me rappeler les regards appuyés, goguenards quand je me déshabillais à la plage
je veux une bonne tranche de rigolade
imaginer une femme en burqa portant le masque, avec l'épineuse question du masque dessus ou dessous...
imaginer nos jeunes sexy woman, le pelage prenant des libertés inconcevables au delà du string après les négligences inhérentes du confit : personne à séduire
imaginer tous nos jeunes hommes et les moins jeunes avec leur barbe de 3 jours, voire plus dépassant de ce masque
imaginer les maitres-nageurs-sauveteurs, écoper, vider la grande piscine salée matin et soir, désinfecter et refaire les niveaux rapidamente...illico pesto.
Alors très tôt ce dimanche, j'ai post-ité mon planning, en 5 points, avant que les portes ne se referment.
J'aurais alors tout mon temps pour achever de creuser le puits perdu : un travail de forçat à la petite cuillère...et rêver au trésor enfoui dans le jardin.
Le nouveau quotidien fait ses armes.
Vendredi à 11H59, retour de ma séance kiné : le sourcier était là; il a trouvé l'eau : pas celle qui a fui sans discontinuer du ciel, pour faire pédiluve, ou remplir le puits perdu inachevé...
Il a trouvé des nappes, pas très profondes, et des sources, avec du bon gros débit, de quoi seguir el curso, de quoi s'affranchir de la Régie.
Le sourcier nous a raconté que beaucoup de gens qui ont fait appel à lui pour des sources, se sont plaints des débits après les forages; nous avons eu un cours d'hydraulique : il faut descendre sur la plus profondes des sources pour récupérer tous les captages (ou au moins sur la plus généreuse", comme un ascenseur qui irait au trente-sixième dessous pour accéder à tous les niveaux.
... faudrait aussi prévoir de raser la baraque pour exploiter le filon; et puis reconstruire, une décision pas évidente.
Sauf à trouver le trésor; sans carte, ou GPS... qui financerait cet audacieux projet.
Je pense que nous allons nous abstenir.
Il m'a montré comment tenir sa baguette : j'avais du mal à tenir ses branches, et j'avais pas la manière.
Il m'a montré comment faire travailler le pendule; je suis trop fière : il a réagi aux demandes, petitement, mais il a fait : tout.
J'ai reçu comme consigne : jamais pour les mauvaises choses...
Alors je vais ranger ce tour de main dans une boîte à.
Tout de même je regrette que le pendule ne fasse pas aussi pelleteuse...
Comme un smartphone qui ne ferait pas le café.
9 jours déjà
9 jours depuis ma dernière partition.
L'atelier patine sec.
L'atelier mouline dans la semoule, le yaourth périmé.
Embourbé pendant le confit, englué après le confit.
Ca fait une paire de temps que je me coltine le joug.
J'ai vraiment pas envie de faire la camelotte, la bonimenteuse.
...ne conter que sur soi, il n'y a jamais eu meilleur solution.
Très égoïste, très pragmatique : efficacité garantie à la hauteur de mes capacités, pas de lapins bloqués dans le chapeau...
Ne rien attendre permet de savourer l'inespéré.
Encore quelques longueurs et j'aurai plié mon affaire
Finalement , c'est une bénédiction de n'avoir que 34 citations à fourguer.
Je suis pas à la veille de refaire joujou avec les lettres, pour pas loin de 300 spectateurs atones-anonymes dans la salle obscure...
.
23H50, 11H50PM, un gros chouïa de plus, nous sommes déjà le 26 Mai....
Le 18 mai, j'ai fait patron, couture, photo et devinette
Ce ,
que je voulais faire trouver, n'a pas trouver preneur.
Pourtant je m'étais appliquer à décaler le regard, je ne demandais pas la vraie bonne réponse, juste un bon déjantage...
Faut que ça me rentre de gré ou de force dans le cabochon : c'est ça la Vie d'Après, que certains rêvent magique, avec en ligne de mire l'opportunité d'un nouveau départ, que d'autres cauchemardent tragique.
La vidaprès, que je voie alentour est triste
Pourtant la terre continue de tourner.
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00H52
Cet après-midi, j'ai vu un petit d'homme, avoir faim, faim de découverte et de surprise.
Faim de vie.
Faim d'appétit, faim de fatigue et de sommeil.
Avoir faim d'amour.
Gourmand, insatiable, patient aussi.
C'est un petit d'homme, affamé, parce que c'est dans sa nature de petit d'homme, que d'avoir faim.
Il lui suffit d'être là, c'est tout ce qui nous importe.
Il nous suffit d'être là, c'est tout ce qui lui importe.
Avoir faim est de bon augure.
Cette faim est une bonne maladie.
À 20H51, fatigué, les faims de cette journée, enfin assouvies, le petit d'homme dormait.
Le réveil sonne tous les matins à 8H00.
Fonction snooze.
Jamais pour me faire lever.
Toujours pour amarrer mon phare quotidien, genre le coq qui chante.
...Il y a 2 jours je me suis pointée chez ma dentiste préférée.
Sauf que j'étais très-trop en avance...
Aujourd'hui c'est jeudi, 4 juin, jour des bougies et des attentes....
(La volaille a couiné comme prévu...exceptionnement à 7H00)
Je suis repartie pour mon vrai rendez-vous : 1H30.
Avec les mesures COVID, la dentiste ne verra pas grand monde après moi...
A 8H51 j'étais dans le fauteuil framboise, j'aime pas.
Allongée, entre les dents, plein de doigts et d'autres instruments, j'ai dû contenir un flux tendu de réflexes nauséeux et quelques tentatives de noyades...avortées fort opportunément.
Pour m'aider, j'me disais que c'est un mal pour un bien; il faut bien que le ciel facture toutes bonnes choses passées ou à venir.
Comme une bouche dévastée, dans laquelle depuis trop longtemps, les dentistes font du travail d'archéologue : conserver, ou pire reconstituer !
Commer le coiffeur qui va rendre ma tête acceptable et s'assurer ainsi que je ressemble moins à un épouvantail.
Ainsi que les appels, et les courriers, et j'espère des surprises.
J'ai eu la surprise de 11H35; du sur mesure, un culbuto fait maison, qui quoique je fasse, en douce, en force, ou par séduction, malgré le manuel annexé, me ramène à ma condition : je dois admettre qu' à défaut d'être parfaite, je suis perfectible, et pour ce faire l'écrire comme un मन्त्र jusqu'à le savoir par cœur !
C'est un chouette anniversaire de la vie d'après !!!
une semaine déjà.
comme les gamins, j'ai démonté mon nouveau jouet, malgré les recommandations de prudence, qui à mon avis relèvent plus du pousse-au-crime que du garde-fou...
'chuis sûre qu'il y avait une intention, sinon malveillante, du mois malicieuse, farceuse, et indubitablement provocatrice
je n'ai pas trop de temps pour explorer mon cadeau (mais j'ai les idées),
la météo diluvienne* me ramène sur le droit chemin des tig d'intérieur : peinture et papier peint...
parfois je me pose des questions sur ma santé mentale : du revêtement à raccord, le long d'un escalier, faut vraiment que je sois barrée !
après j'irai dans mes Pyrénées avant les municipales et j'y retournerai encore pour vérifier que les montagnes n'ont pas déménagé ...
avec la copine (qui s'est offert une cheville en septembre, quand je m'offrais un poignet en juin), maintenant qu'on est un peu réparées, on va s'offrir chacune un biplace aérien au dessus d'Accous... histoire de vérifier le taf de nos chirurgiens respectifs !
tout ça si ma grenouille locale, extraite de son bocal, accepte de livrer une prévision convenable !
... si la grenouille reste muette, je me passerai de la boule de cristal aux grêlons pipés
Seguime soy@rositachicie
* on va pouvoir tester le puits perdu : s'il déborde, j'aurais creusé pour rien !
A quoi ça ressemble un rêve de grenouille au fond d'un bocal ? Escalader l'échelle et mettre la tête hors ... Hors de quoi ? Assez de rêver d'eau !
Rêver d'air goulûment, comme S7 en aéroplane au-dessus des Pyrénées ? Se mettre la tête à l'envers pour avoir ses rêves à l'endroit quand la pluie ne fait plus le beau temps ?
Nager dans le bleu ou manger des yeux les nuages, plonger dans la crème Chantilly et s'en pourlécher les moustaches, c'est ça l'ivresse des grands fonds ! Et comme chacun sait, c'est le fond qui manque le moins ...
Alors ? A fond les manettes jusqu'à la l'ivresse ?
A fond les manettes ?
Woui, à condition que lesdites manettes ne soient pas un joystick : ça, je sais pas maniper...
Mais ça pourrait être surprisant, versus déjantage par dessus le bord du bocal.
Du roulé-boulé, comme une boule de pétanque dans un carreau qu'aurait loupé son effet : déloger la grenouille de son aquarium douillet...
Les grands fonds, vont devoir patienter quelque peu.
Alors ? A fond les manettes jusqu'à la l'ivresse ?
faut voir.
ce serait genre : que va piano, va sano
c'est pas ennuyeux, pas ennuyant
ça laisse le temps de rêver, buller, remémorer
imaginer et réaliser
ou pas
ça laisse du temps pour une vie parallèle, sans compte à rendre
ça laisse de l'espace, beaucoup d'espace
pour les mots d'esprit
ç'est un temps précieux, léger
le temps de relire, plutôt que de lire
l'instemps
14H11
je cherche mon Vagabond des Etoiles, en 10/18, tout fatigué
c'est le temps de le relire
Hier ,samedi à l'heure du café à 15H12, Elisabeth nous a raconté une histoire.
Dans la semaine, elle allait masqée, à pas prudents faire ses courses, sa canne customisée dans une main, le cabas dans l'autre.
Élisabeth n'est plus trop jeune.
Depuis 3 ans, elle vit seule.
Elle pratique le clair-obscur, bien mieux que les peintres ou les photographes, sans jamais se louper...
C'est à cela que sert sa canne. A signifier au trotinneurs et autres rouleurs qu'elle ne peut éviter le carton.
Elle a été surprise par une altercation verbale chaud-bouillant entre un homme et sa(?) femme.
Un peu secouée par ce boucan, elle demande ce qui se passe; la réponse fuse : ça suffit pas de ma bonne à rien de gonzesse, faut qu'en plus les aveugles rappliquent...
Élisabeth est partie dans un fou rire qui a illuminé tout le reste de sa journée...
... et qui a remis le bonhomme d'équerre.
Comme elle dit, rien de tel que des mots sortis du plus profond du cœur pour se sentir ordinaire.
J'ai rendu visite à mes zépouvantails.
C'était le soir, pas encore trop la nuit.
Je les ai surpris, tous les 6, leur robe retroussée au delà du décent.
Il n'y avait pas plus à voir que lorsque ils étaient pudiquement sous serre.
Tout de même, ils trans spiraient une petite-toute petite suée de dépravation.
Alors je les ai illuminés.
De vrais champignons, bien flashy, prêts à larguer leur tuteur.
Mon Isa que j'avais emmenée voir le gave* et moi, nous avons bien rigolé; elle s'est lâchée jusqu'à la déchirure, jusqu'aux photos compremettantes.
De vrais copier-coller des zépouventaux...
J'ai promis de tout effacer.
C'est pas encore fait.
Parce que qu'à nos âges, si on rigole plus, autant sortir chaperon nées, tout de triste vêtue.
Je voudrais voir ce que je peux en faire, sans compromettre la belle.
Pour le fun, pour le jeu, pour mon ABCdaire.
Reste à trouver la bonne lettre.
*(en Bretagne ç'aurait été la bougie au bout du quai)
20H16
Lorsque j'aurais achevé ma contribution, la DLC20H24 de ce jour sera dépassée.
je ne frappe pas trop bien, je double mes lettres, quant je ne les inverse pas
sûr et certain, je suis à la ramasse
je dois toujours me relire
je relis, je toujours relis ce que je voulais écrire
des souvenirs de la minute passée
alors forcément ça le fait pas
pourtant j'en connais certains qui se plaisent à me rappeler que je vais toujours trop vite
le mondema tête est mal foutuec'est pas la COVID 19, ni les mesures prophylactiques qui vont arranger ça
le truc positif : l'atelier du 29 février, recyclé en pensum perso touche à sa fin
j'ai relu : carrément foutraque
rassurant cela est, jamais je ne porterai le costume vert, jamais je ne serai cooptée pour un des 7 sièges vacants...
quoique,
quoique celui de Simplet me plairait : je serai excusée d'office pour le discours
....
faut-il que je sois tête de pioche pour mener au terme un bazar pareil
20H36 déjà...
il reste encore 2 trains à prendre, avant de copier-coller le final
peut-être faudrait-il que je sois raccord à l'antépénultième citation
14 lettes !
non 15 lettrtes, j'ai mal compter
au scrabble , je ferais fort avec ce mot : 2 triples + 50 points !!!
20H44
et surtout, retrouver le contenu du "34] 20H12 Se mettre au"
Aujourd'hui, je constate que j'ai pondu
un pseudo roman-photo, un chaix illustré aux correspondances fantaisistes.
j'ai regardé dans la boîte à* : le roman-photo existe toujours, sous une autre forme, tels les canards people, ou des très connectés modèles numérique
Feu mon grand-père de la Cie du Nord puis de la SNCF, consommateur régulier du jeu des mille francs n'y aurait pas retrouvé ses rails....
.....
mon machin, en attente d'un nom de baptême c'est ceci : l'assaut des moulins à brasser le vent...
oui, l'assaut jusqu'à l'issue des figures imposées
sans me vautrer trop fort
j'ai l'image
j'ai du son, pour ceux qui ont du temps
youtu.be/t1_7jZiJb00
à 06H43 j'étais encore à dormir
l'Avenir qui appartient à ceux qui se lèvent tôt n'est pas mon navenir.
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman-photo
j'ai à l'instant perdu tout ce que j'ai laborieusement tapé
les coquilles et ce qui tombait bien
je suis comme eux : , le DDI flageolant...
bien contrainte de recommencer pour achever ce bagne
pour faire court...
bon... 13H29, 13H30, 13H31 et toutes les autres heures de la pendule sont bonnes à prendre ...
... pour Ser el cazador, comme ces compères, pas embarrassés de leur nature
... pour être d'éhontés chasseurs de tête
nous devrions faire de même, croquer, rêver, profiter
oublier cette relation envahissante, au masque obligé
ce masque qui nous planque le sourire,
ce masque qui oblige chaque soir,
avant ou après le brossage des dents,
avant ou après la prière,
ce masque qui exige la répétition des rires jusque derrière les oreilles, avant que la fonction ne se perde
nous devons ignorer palabres-prophéties-et autres pronostics, aussi
bancobancals qu'une météo à grêlons cubiques*parce que franchement, qu'est-ce que C 19 change à notre avenir ?
rien (traverser une rue au mauvais moment est aussi définitif)
ou si peu, (s'abstenir d'être le chauffard de passage ...)
*météo à grêlons cubique : curiosité, AOC
,
imposant le port du casque
je crois que j'avais conclu différemment...
ça offre la touche légère à alains
se mettre au ver ?
pardon
#:o]
.....[protéines …
prévoir plancha !]
mauvaise pioche … le lombric est très peu protéiné, donc peu nourrissant, d'où le boulot épuisant des taupes qui, pour ne pas gâcher, vivent en solitaire (vont jusqu'à tuer leurs Tanguy)
au final vaudrait mieux bouffer directement les taupes …. mais pour une brochette il faut du temps et de la surface.
une charolaise, plutôt.
?
en kit, oui
~:o)
.....[beaucoup de lombrics très peu protéinés , ça doit faire un peu de protéine !
du temps où nous retapions une grange à Asasp-Arros , nous avions à parts égales taupes*-bovidés ..et taons !
* je recommande les trous de taupe pour les plantations : d'abord pratique, peu fatigant et profitable au sujet mis en terre.]
je me souviens soudain que mon père, grand pêcheur devant l'Adour et l'Estrigon, avait une méthode efficace pour traquer le lombric : 220v , une ampoule, 2 piquets et du fil.
Quand il ne faisait pas sauter le compteur il ramassait une belle moisson d'appâts pour les carpes et autres brochets.
.....[et je suppose que tu as repris le flambeau ?]
non … je ne pêche
pasplus, c'est devenu trop compliqué.....[les écolo te surveillent …
ou t'a pris le jus une fois de trop ?]
bah c'est bien plus simple … le long d'un cours d'eau les zones interdites sont comme les bagnoles le long du trottoir. A chaque couleur une réglementation différente. Va t'y retrouver !
(j'exagère à peine)
à 20h12 le garde-pêche sera rentré chez lui. J'irai chercher une truite sans ver, juste à la main (si,si)
ce comm et les précédents sont ma participation à ton bouquin collégial.
je te laisse trier
Comme dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et c'est ainsi que la voisine avait raté son bus. Il y a des jours comme ça, il allait lui falloir faire face , prendre ses jambes à son cou, s'attendre au courroux du chef, bref, la journée était mal barrée. Hier soir, c'était le tram de 20H24 qu'elle avait râté. Et la séance de cinéma avec ! Galère …
Woui, vraie galère, le mascaret de 18H09, n'est pas d'aplomb.
Il ne godille pas, n'est pas franc du collier…
Sûr, nombreux sont ceux qui vont aller à la baille.
L'estomac retourné, et l'égo malmené.
Comme dit la sentence : le film n'est pas une longue vie tranquille!
18H54
4 jours déjà, faut-il être joueuse
le coronavirus fait des ravage
personne au portillon de l'écriture
je pressens une gamelle de première
première session : 5
seconde session : 2
troisième session : 2 le temps d'une inspiration
la question : attendre la fin de la quarantaine ou fermer la frontière
transgresser sa règle, c'est pas la mer à boire
juste un modeste accommodement avec sa conscience : une vétille
Prendre des coups c'est pas la mer à boire, juste un tsunami à surfer
15h19
Il faut se faire une raison. On ne voit pas la foule des scribes sortir du bois, nous sommes donc et resterons les meilleures ... L'angoisse de la page blanche a encore frappé, ils s'en lavent donc les mains au gel de la pétochardise ! Mais nous, qui n'avançons pas masquées, nous sommes à l'aube d'une grande oeuvre !
Le grand œuvre, cette toile ratée, Danser sous la pluie...
C'est payer cher pour voir dans un fauteuil ce qu'il suffit de vivre sous les assauts de la tempêtueuse Myriam.
De l'eau et du vent, du vent et de l'eau, tout ça à l'abri, au sec bien installé à terre sous la couette.
Sur mer c'est une autre paire de manche; c'est pas surfable : trop de désordre...
... La prochaine tempête doit commencer par un N : Noé serait un super choix.
40 jours et autant de nuits diluviennes, pour un remake, participation gratuite et figures imposées.
Le calendrier prévisionnel préconise Noberto
C'est ballot :
d'ellede lui nous ne saurons que le nom, son top chrono 14H22 et rien du D Day.C'est le jeu.
Le temps est à l'accalmie. L'accalmie météo.
Le temps est au bla bla, de la la bailler belle aux visiteurs anonymes.
20H07 est le départ moins des cacahuètes de la journée du 8 mars : trouver les mots, encore, toujours
Trouver une voie.
Pas sans issue.
Convaincre, choquer, grèver.
N'importe-quoi pourvu que cette journée ne soit pas la journée des bisous, genre "nous vous comprenons, nous allons tout mettre en œuvre etc …", genre langue de bois, et doigts croisés, bien assis sur l'histoire d'une moitié de l'espèce humaine.
User pleinement de la journée annuelle, avant que la routine repousse aux oubliettes…
Savoir que quoi que je fasse, il se trouvera un taiseux pour quitter son silence, un(e) bavard(e) ou un(e) communiquant(e) qui sauront toujours mieux que moi ce qui est bon pour moi, ou les copines.
Parce que à cet instant 15H20, écrire ou parler pour brasser de l'air, c'est un truc que je maitrise magistralement, comme les hommes.
Brasser de l'air, c'est dans l'air du temps, le temps, celui de 17h42 , par exemple, même si le temps ne fait rien à l'affaire, la parole est jetée aux quatre vents. Faut-il être dans le vent, celui des tempêtes dans un verre d'eau ou s'assurer que les mots pour le dire ne restent pas muets, car tout est dans tout et réciproquement …
avoir l'air sûr
avoir l'air sur
avoir l'air sous
avoir l'air saoul
avoir l'air sale
avoir l'air seul
avoir l'air veule
avoir l'air vieux
avoir l'air mieux
avoir l'air miaou
avoir l'air mou
avoir l'air sourd
avoir l'air sur
avoir l'air sûr
avoir l'air de tourner en rond
avoir l'air dans l'œil de qui d'ailleurs ?
il est quelle heure ?
...il est quelle heure…?
Le temps n'a pas d'aiguilles, pas de cadran, pas de remontoir
Le temps avance, parfois recule imperceptiblement
Le temps a tout son temps, le sien et c'est là l'essentiel
...il et quelle heure…?
L'heure d'observer
Le temps a le temps d'être à l'heure, au grand air, dans l'œil du cyclone à l'abri du mauvais temps
Le temps est un vieux Big Ben qui tourne en rond et frappe 11H15
Le temps est facétieux
Demain, il sera temps
D'être sérieuse
D'aller entre deux apnées
Mon bulletin déposer
Je ne regarderai ni à gauche, ni à droite
Je surveillerai les toux
Les nez et les aînés
Je ferai de grandes enjambées
Et des croche-pieds
Des petits ponts, des tacles s'il le faut
A 10H52, mon devoir plié
Je m'en retournerai
Si ma grenouille me le permets
Dans le jardin, je traquerai lombrics
Et chenilles processionnaires…
Me demandant, quels chemins elles ont empruntés
Peut-être une pandémie…?
C'est dans l'air du temps
J'aviserai.
22h55
Plier le devoir, plier le bulletin, est-il coronaviré de bord ? Plier le mouchoir, plier le coude, plier bagage, ah, les dimanches de campagne où nos anges tutélaires passent leur temps à chercher un signe , signe que c'est plié, plié jusqu'à la semaine prochaine …
Plié…jusqu'à la semaine prochaîne
Rien n'a l'air moins sûr
Plié pour une quinzaine, c'est sûr
Plier bagage
Plier de rire
Plier le genou
Nous devons nous incliner.
Il y a plus fort que le bulletin, que ce scrutin.
C'est Dame Nature, que certain nomme "ccct".
Sortir de la zone de confort, s'affranchir de sa routine par décret, occuper ses gamins, occuper ses mains, éviter son voisin.
Prendre son destin par la peau du cou, travailler son jardin à la houe.
Découvrir une autre vie : celle des ptites bêtes, qui de notre avenir se lavent les mains.
Sortir de la zone
Et rigoler : voir nos grands hommes, s'accuser mutuellement du crime odieux de ce coronavirus, ce grand chamboule-tout.
Rigoler de voir ces hommes faire l'enfant .
20H28, l'heure de naitre pour un petit, l'heure de vivre, l'heure de mourir ailleurs.
Jusqu'à 13H11, c'est grasse mat', temps libre, quelques appels à la vaste confrérie des confits en boîte.(pas trop, il faut tenir la longueur…)
A 13H12 pétante, je m'installe dans ce que maintenant je nomme mes travaux d'intérêt
généralpersonnel : confinement dans l'annexe extérieure de mon chez moi, le jardin.Crème solaire, écran 50, gants quand j'y pense, et chats à l'affut.
Aujourd'hui comme hier je poursuis mon opération "chardon de première catégorie". Je suis pour la diversité végétale, mais… trop c'est trop.
Forcément, dans mon élan, j'ai achevé des racines de lierre, cassé du caillou et procédé à des exhumations ; balles de golf, billes, tesselles et tant d'autres merveilles...
J'ai la preuve que mon jardin recèle un patrimoine inestimable et ne désespère pas de trouver le trésor
Les gendarmes veillent… sans grande efficacité.
Souricette qui s'est mise en tête de rafraîchir son espagnol (perso, je pense que c'est sans espoir) veut Seleccionar les vestiges de cette ancienne décharge.
et trône sur son pactole, comme une duègne isabellienne.
09H49 : fin des achats de première nécessité, déposer le caddy pour sa désinfection
quitter le parkinge blindé de caissons à roues
louper la tôle froissée avec un autre confiné
et rentrer
croire qu'un embouteillage est une mise en bouteille ou en bière
un air de grandes vacances, au goût étrange
pour tous ou presque
des gens qui tafent, qui peuvent pas soigner, laver, enterrer, nourrir par télé travail
des gens qu'on ne voyait pas bien, parce que la myopie ça coûte cher à corriger
des gens qu'on ne verra plus, parce qu'ils auront clos vos yeux
des foyers ordinaires
des foyers sans histoires
et des foyers aux coups de gueule, aux coups sur la gueule, dans un entre-soi toujours confiné
des conflits qui perdurent, faudrait pas perdre le cap
à la louche, toute une planète confinée, qui s'obstine à tourner autour de son soleil
un président élu pour son programme
couac
un président qui pagaye, écope, et c'est pas terminé
Cambiar de bando ?
ou changer de trottoir
Interlude
(...protéines …
prévoir plancha !...)
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(...beaucoup de lombrics très peu protéinés , ça doit faire un peu de protéine !
du temps où nous retapions une grange à Asasp-Arros , nous avions à parts égales taupes*-bovidés ..et taons !
* je recommande les trous de taupe pour les plantations : d'abord pratique, peu fatigant et profitable au sujet mis en terre.)
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(...et je suppose que tu as repris le flambeau ?...)
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(...les écolo te surveillent …
ou t'a pris le jus une fois de trop ?...)
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Hier matin, j' ai été cueillie par la neige, comme par un revers de smash.
Ce n'est pas une blague carambar, ni un poisson d'avril.
C'est pas le bon jour : la neige était acceptable jusqu'au 21, mais le 30 c'est carrément de mauvais goût, et mal intentionné.
2020 n'est plus à une incartade près.
Il n'y a guère que notre planète pour tourner rond, bien calée sur son étoile.
Indifférente à ses passagers inquiets.
Elle en a vu d'autres.
C'est rassurant, elle ne fait dans le show.
J'ai envié Bruce et Newton en mode II sur la couette.
... à 19H21, j'ai plié ma serviette.
Et dans la soirée j'ai regardé Thérèse Desqueyroux.
Journée confinement sans participants à l'atelier du 29 février.
Sur le carnet de bord : périscopes erratiques non identifiés.
Des irruptions furtives depuis 15 jours... rien de consistant.
Fermeture des écoutilles et pose d'un cadenas*.
* penser à ne pas perdre la clef...
Hier : 18H08
L'économe dans les mains, casseroles éparses, le haut parleur du Huawei à fond les ballons, je souhaite un bon anniversaire à ma mère.
Nous discutons.
... De ce que sa mère, ma grand-mère racontait : que l'accoucheur avait affirmé que "l'enfant ne vivrait pas".
C'était un 1er avril.
88 bougies bougies plus tard, en ehpad, malgré un covid en flux tendu, ma mère garde le cap...
Heureusement pour elle, il y a le téléphone, radio-classique et Arte.
Pour moi Arte c'est le soir jusqu'à très tard voire très tôt : j'ai regardé Wadjda puis Tempête de sable.
Des histoires de femmes, de gamines, d'hommes forcément, de présent et de devenir.
Si les femmes sont à l'honneur dans la filmographie, elles sont célébrées dans notre coronaro-quotidien.
Elles font tourner la baraque, pas en temps masqué, en vrai de vrai.
Les femmes de ménages, les aides soignantes, les infirmières, les médecins aussi, les caissières et tant d'autres, parce que la situation actuelle l'exige plus que jamais, ces femmes ont le privilège des très médiocres salaires de leurs compétences incontournables.
Je n'ai pas les chiffres : je crois que raisonnablement elles usent plus souvent de l'attestation dérogatoire permanente de travail que les hommes...
Mais cela n'a aucune importance : le radeau doit accoster... quand il il sera temps.
Faudra désormais penser à voir à l'intérieur, voir ce que nous valons.
Sans chichis, à la croque au sel.
La vie n'a pas de prix.
Quoique.
La vie à le prix qu'ont veut lui accorder.
[* le xylophone a teinté...]
S7 couvait la clef : réouverture de l'atelier
17h05 Confinés, bouclés, cloîtrés, enfermés, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
ser transportado ... dans des îles paradisiaques, non coronavirolées ... Le rêve ...
Les îles paradisiaques... le rêve...?
Pas pour moi, trop peur de l'engloutissement dans des eaux qui montent interminablement.
Trop peur aussi que l'île ne s'effondre sous le poids des réfugiés entassés, tous embarqués dans le même plan moisi.
Confinée, bouclée, cloîtrée, enfermée, sous clé, sous vide, sous ... Attester, confirmer, certifier, signer ...
... puisqu'il le faut, s'y appliquer, et surtout ne pas gâcher les efforts consentis, par du nainportenawaq.
Mon île, mon jardin qui tombe à pic, dans lequel avril ne se prive pas d'Usar Colores
, où je sirote pile-juste à 12H02 mon jus perso-pressé clémentine orange, une tuerie, comme diraient certains...
Interlude
En 68, nous les enfants, avons vécu de très-très grandes vacances...
Au grand désespoir de ma mère : mai à septembre les 5 gamins à la maison.
Rien de contagieux.
En charge des 2 derniers, j'avais pour consigne de les faire disparaître tout l'après-midi avec un billet de 5 NF.
...
C'est à la sortie du métro, que j'ai compris que la télé ne racontait pas des histoires.
Les canetons (4 et 5,5) ont eu droit à leur séance ciné, dans un quartier tranquille : je sais juste que le film était en VOSTF...
Ils sont rentrés ravis ...
Je n'avais pas ménagé les nourritures terrestres
Souricette est chanceuse.
Sa protégéeson bourreau est chanceusex : la ghislaine qui jouit d'une avec prestations 4* lui permet d'en user à sa guise."[06H23]" : S7 musarde, les naseaux au raz des herbes.
S7 à des envies
déraisonnables, d'aventures dans les ️montagnes.La ghislaine voudrait, se dégourdir les jambes, se rincer les yeux, prête même à chuter.
La ghislaine a le temps d'attendre : le 11 mai est dans les tuyaux, le 11 mai infuse, le 11 mai est un horizon qui recule, à chaque instant.
Alors la ghislaine, après avoir bien dejachèré le dehors, entreprend de lifter l'intérieur...
La ghislaine, ne pense plus trop, parce que le trot c'est pas son allure.
Un jour, la ghislaine écoute Arte, un jour Public Sénat, ou la radio, accrochant des mots, des idées, le jingle des gestes Covid, les pubs, les sollicitations de dons, les remerciements.
Une litanie interminable.
La ghislaine, elle se dit qu'on lui a bousculé son monde et se demande ce qu'il va en rester.
La ghislaine est en mode automate : un tour de rouleau après l'autre, un coup de pinceau après l'autre, camion après camion, jusqu'à la fin du fût, jusqu'à la fin du programme.
Du blanc sur du blanc, parce que choisir la couleur sur le nuancier c'était pas possible.
Sans booster, la souris aura terminé son taf avant la côte 11 de la ligne Maginot.,
Organisar el espacio, sera la prochaine tâche.
Trier, ranger, débarrasser, du matériel.
Et tant qu'à occuper ses mains, persister à réfléchir, rêver, imaginer.
La tête en roue libre.
Enfin, pas vraiment, la bride n'est pas loin, les freins à portée 2 mains.
Mais dimanche, obéir au carnet.
14H15, rendez-vous Skype avec la tgv, le temps d'une discussion sans masque, à 60 cm du moniteur...
J'ai vu un super parapluie en partant remplir le frigo.
Beau comme un camion il était.
Une collection de cochons prêts à jugar con el viento
J'ai louché dessus, j'ai réfléchi, vite, et j'ai pris la photo.
Il me faisait envie....
Pourtant j'aurais été bien embarrassée, j'en avais un super...
Celui que mon père m'avait offert il y a quelques lustres.
Fermez les yeux et imaginez : un grand vrai parapluie une place, avec la poignée toute de lamelle de rotin fatiguée, en forme de crosse d'évêque ou de suspente de Mary Poppins...
La toile bleu foncé est fanée, percée ; le plus important, vraiment le plus important, ce sont les mots du capitaine, le capitaine de Tintin : une bonne partie de son répertoire colérique, bravant la pluie !
Quoique en y réfléchissant bien , entre un parapluie arborant des cochons, et un parapluie offrant une sémantique irascible de cochon, y'a pas grande différence.
Alors j'ai bravement attendu mon tour, salué le vigile masqué.
J'ai dévisagé tous les porteurs de masque, me demandant comment je bidouillerais des attaches (sans élastocs) pour ces des masques à faire maison qu'il faudra porter, parce que pour les trouver et les acheter, macache, ce sera comme les pâtes et la farine au début du confit...
J'ai trouvé.
A 16H16, j'étais de retour depuis un paquet de temps : il pleuvait toujours et il ventait tout autant.
9H49
Aujourd'hui est un jour important.
c'est dimanche
la veille du 11 mai
le jour, le Grand Jour, où cesser d'imprimer, de faire ses lignes ne sera plus une corvée.
le jour libérateur, le jour des possibles, et des improbables
le jour désespoir
le jour de la transition et de la trahison
le jour de la "distanciation"
et des masques, et tant pis pour ceux qu'en ont pas
le jour ou les aveugles, vont bien avoir du mal à trouver une place dans le métro, le jour où les sourds ne pourront plus lire sur les lèvres, le jour où le covoiturage se fera à 2 en quinconces...
le jour où toute la France va perdre l'odeur des autres et découvrir son haleine détestable dans son bec de canard
le jour où il ne sera plus possible de faire des projets
le vrai jour des prises de conscience, des frustrations, des renoncements, ou de la perte de confiance
le jour où l'épreuve de réalité nous sonne
le jour où l'on s'aperçoit que le Père Noël n'existe pas, mais pas du tout-du tout
le jour où je ne veux plus être raisonnable, responsable, adulte
le jour où
le jour où je ne veux pas : refus d'obstacle constitué
c'est comme ça
le jour où je veux une bonne tranche de rigolade
imaginer une plage et ses estivants en rangs d'oignons, sous le masque, contraint au raccord fond de teint après la grillade UV, ou à l'écran total, (un tombereau de royalties pour les producteurs de cosmétiques)
penser à ces vacanciers avec le bronzage camioneur,celui que j'ai longtemps pratiqué quand je randonnais en short, tee-shirt à rayures et chaussettes de montagne
et me rappeler les regards appuyés, goguenards quand je me déshabillais à la plage
je veux une bonne tranche de rigolade
imaginer une femme en burqa portant le masque, avec l'épineuse question du masque dessus ou dessous...
imaginer nos jeunes sexy woman, le pelage prenant des libertés inconcevables au delà du string après les négligences inhérentes du confit : personne à séduire
imaginer tous nos jeunes hommes et les moins jeunes avec leur barbe de 3 jours, voire plus dépassant de ce masque
imaginer les maitres-nageurs-sauveteurs, écoper, vider la grande piscine salée matin et soir, désinfecter et refaire les niveaux rapidamente...illico pesto.
Alors très tôt ce dimanche, j'ai post-ité mon planning, en 5 points, avant que les portes ne se referment.
J'aurais alors tout mon temps pour achever de creuser le puits perdu : un travail de forçat à la petite cuillère...et rêver au trésor enfoui dans le jardin.
Le nouveau quotidien fait ses armes.
Vendredi à 11H59, retour de ma séance kiné : le sourcier était là; il a trouvé l'eau : pas celle qui a fui sans discontinuer du ciel, pour faire pédiluve, ou remplir le puits perdu inachevé...
Il a trouvé des nappes, pas très profondes, et des sources, avec du bon gros débit, de quoi seguir el curso, de quoi s'affranchir de la Régie.
Le sourcier nous a raconté que beaucoup de gens qui ont fait appel à lui pour des sources, se sont plaints des débits après les forages; nous avons eu un cours d'hydraulique : il faut descendre sur la plus profondes des sources pour récupérer tous les captages (ou au moins sur la plus généreuse", comme un ascenseur qui irait au trente-sixième dessous pour accéder à tous les niveaux.
... faudrait aussi prévoir de raser la baraque pour exploiter le filon; et puis reconstruire, une décision pas évidente.
Sauf à trouver le trésor; sans carte, ou GPS... qui financerait cet audacieux projet.
Je pense que nous allons nous abstenir.
Il m'a montré comment tenir sa baguette : j'avais du mal à tenir ses branches, et j'avais pas la manière.
Il m'a montré comment faire travailler le pendule; je suis trop fière : il a réagi aux demandes, petitement, mais il a fait : tout.
J'ai reçu comme consigne : jamais pour les mauvaises choses...
Alors je vais ranger ce tour de main dans une boîte à.
Tout de même je regrette que le pendule ne fasse pas aussi pelleteuse...
Comme un smartphone qui ne ferait pas le café.
9 jours déjà
9 jours depuis ma dernière partition.
L'atelier patine sec.
L'atelier mouline dans la semoule, le yaourth périmé.
Embourbé pendant le confit, englué après le confit.
Ca fait une paire de temps que je me coltine le joug.
J'ai vraiment pas envie de faire la camelotte, la bonimenteuse.
...ne conter que sur soi, il n'y a jamais eu meilleur solution.
Très égoïste, très pragmatique : efficacité garantie à la hauteur de mes capacités, pas de lapins bloqués dans le chapeau...
Ne rien attendre permet de savourer l'inespéré.
Encore quelques longueurs et j'aurai plié mon affaire
Finalement , c'est une bénédiction de n'avoir que 34 citations à fourguer.
Je suis pas à la veille de refaire joujou avec les lettres, pour pas loin de 300 spectateurs atones-anonymes dans la salle obscure...
.
23H50, 11H50PM, un gros chouïa de plus, nous sommes déjà le 26 Mai....
Le 18 mai, j'ai fait patron, couture, photo et devinette
Ce ,
que je voulais faire trouver, n'a pas trouver preneur.
Pourtant je m'étais appliquer à décaler le regard, je ne demandais pas la vraie bonne réponse, juste un bon déjantage...
Faut que ça me rentre de gré ou de force dans le cabochon : c'est ça la Vie d'Après, que certains rêvent magique, avec en ligne de mire l'opportunité d'un nouveau départ, que d'autres cauchemardent tragique.
La vidaprès, que je voie alentour est triste
Pourtant la terre continue de tourner.
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00H52
Cet après-midi, j'ai vu un petit d'homme, avoir faim, faim de découverte et de surprise.
Faim de vie.
Faim d'appétit, faim de fatigue et de sommeil.
Avoir faim d'amour.
Gourmand, insatiable, patient aussi.
C'est un petit d'homme, affamé, parce que c'est dans sa nature de petit d'homme, que d'avoir faim.
Il lui suffit d'être là, c'est tout ce qui nous importe.
Il nous suffit d'être là, c'est tout ce qui lui importe.
Avoir faim est de bon augure.
Cette faim est une bonne maladie.
À 20H51, fatigué, les faims de cette journée, enfin assouvies, le petit d'homme dormait.
Le réveil sonne tous les matins à 8H00.
Fonction snooze.
Jamais pour me faire lever.
Toujours pour amarrer mon phare quotidien, genre le coq qui chante.
...Il y a 2 jours je me suis pointée chez ma dentiste préférée.
Sauf que j'étais très-trop en avance...
Aujourd'hui c'est jeudi, 4 juin, jour des bougies et des attentes....
(La volaille a couiné comme prévu...exceptionnement à 7H00)
Je suis repartie pour mon vrai rendez-vous : 1H30.
Avec les mesures COVID, la dentiste ne verra pas grand monde après moi...
A 8H51 j'étais dans le fauteuil framboise, j'aime pas.
Allongée, entre les dents, plein de doigts et d'autres instruments, j'ai dû contenir un flux tendu de réflexes nauséeux et quelques tentatives de noyades...avortées fort opportunément.
Pour m'aider, j'me disais que c'est un mal pour un bien; il faut bien que le ciel facture toutes bonnes choses passées ou à venir.
Comme une bouche dévastée, dans laquelle depuis trop longtemps, les dentistes font du travail d'archéologue : conserver, ou pire reconstituer !
Commer le coiffeur qui va rendre ma tête acceptable et s'assurer ainsi que je ressemble moins à un épouvantail.
Ainsi que les appels, et les courriers, et j'espère des surprises.
J'ai eu la surprise de 11H35; du sur mesure, un culbuto fait maison, qui quoique je fasse, en douce, en force, ou par séduction, malgré le manuel annexé, me ramène à ma condition : je dois admettre qu' à défaut d'être parfaite, je suis perfectible, et pour ce faire l'écrire comme un मन्त्र jusqu'à le savoir par cœur !
C'est un chouette anniversaire de la vie d'après !!!
une semaine déjà.
comme les gamins, j'ai démonté mon nouveau jouet, malgré les recommandations de prudence, qui à mon avis relèvent plus du pousse-au-crime que du garde-fou...
'chuis sûre qu'il y avait une intention, sinon malveillante, du mois malicieuse, farceuse, et indubitablement provocatrice
je n'ai pas trop de temps pour explorer mon cadeau (mais j'ai les idées),
la météo diluvienne* me ramène sur le droit chemin des tig d'intérieur : peinture et papier peint...
parfois je me pose des questions sur ma santé mentale : du revêtement à raccord, le long d'un escalier, faut vraiment que je sois barrée !
après j'irai dans mes Pyrénées avant les municipales et j'y retournerai encore pour vérifier que les montagnes n'ont pas déménagé ...
avec la copine (qui s'est offert une cheville en septembre, quand je m'offrais un poignet en juin), maintenant qu'on est un peu réparées, on va s'offrir chacune un biplace aérien au dessus d'Accous... histoire de vérifier le taf de nos chirurgiens respectifs !
tout ça si ma grenouille locale, extraite de son bocal, accepte de livrer une prévision convenable !
... si la grenouille reste muette, je me passerai de la boule de cristal aux grêlons pipés
Seguime soy@rositachicie
* on va pouvoir tester le puits perdu : s'il déborde, j'aurais creusé pour rien !
A quoi ça ressemble un rêve de grenouille au fond d'un bocal ? Escalader l'échelle et mettre la tête hors ... Hors de quoi ? Assez de rêver d'eau !
Rêver d'air goulûment, comme S7 en aéroplane au-dessus des Pyrénées ? Se mettre la tête à l'envers pour avoir ses rêves à l'endroit quand la pluie ne fait plus le beau temps ?
Nager dans le bleu ou manger des yeux les nuages, plonger dans la crème Chantilly et s'en pourlécher les moustaches, c'est ça l'ivresse des grands fonds ! Et comme chacun sait, c'est le fond qui manque le moins ...
Alors ? A fond les manettes jusqu'à la l'ivresse ?
interlude
A fond les manettes ?
Woui, à condition que lesdites manettes ne soient pas un joystick : ça, je sais pas maniper...
Mais ça pourrait être surprisant, versus déjantage par dessus le bord du bocal.
Du roulé-boulé, comme une boule de pétanque dans un carreau qu'aurait loupé son effet : déloger la grenouille de son aquarium douillet...
Les grands fonds, vont devoir patienter quelque peu.
Alors ? A fond les manettes jusqu'à la l'ivresse ?
faut voir.
ce serait genre : que va piano, va sano
c'est pas ennuyeux, pas ennuyant
ça laisse le temps de rêver, buller, remémorer
imaginer et réaliser
ou pas
ça laisse du temps pour une vie parallèle, sans compte à rendre
ça laisse de l'espace, beaucoup d'espace
pour les mots d'esprit
ç'est un temps précieux, léger
le temps de relire, plutôt que de lire
l'instemps
14H11
je cherche mon Vagabond des Etoiles, en 10/18, tout fatigué
c'est le temps de le relire
Hier ,samedi à l'heure du café à 15H12, Elisabeth nous a raconté une histoire.
Dans la semaine, elle allait masqée, à pas prudents faire ses courses, sa canne customisée dans une main, le cabas dans l'autre.
Élisabeth n'est plus trop jeune.
Depuis 3 ans, elle vit seule.
Elle pratique le clair-obscur, bien mieux que les peintres ou les photographes, sans jamais se louper...
C'est à cela que sert sa canne. A signifier au trotinneurs et autres rouleurs qu'elle ne peut éviter le carton.
Elle a été surprise par une altercation verbale chaud-bouillant entre un homme et sa(?) femme.
Un peu secouée par ce boucan, elle demande ce qui se passe; la réponse fuse : ça suffit pas de ma bonne à rien de gonzesse, faut qu'en plus les aveugles rappliquent...
Élisabeth est partie dans un fou rire qui a illuminé tout le reste de sa journée...
... et qui a remis le bonhomme d'équerre.
Comme elle dit, rien de tel que des mots sortis du plus profond du cœur pour se sentir ordinaire.
J'ai rendu visite à mes zépouvantails.
C'était le soir, pas encore trop la nuit.
Je les ai surpris, tous les 6, leur robe retroussée au delà du décent.
Il n'y avait pas plus à voir que lorsque ils étaient pudiquement sous serre.
Tout de même, ils trans spiraient une petite-toute petite suée de dépravation.
Alors je les ai illuminés.
De vrais champignons, bien flashy, prêts à larguer leur tuteur.
Mon Isa que j'avais emmenée voir le gave* et moi, nous avons bien rigolé; elle s'est lâchée jusqu'à la déchirure, jusqu'aux photos compremettantes.
De vrais copier-coller des zépouventaux...
J'ai promis de tout effacer.
C'est pas encore fait.
Parce que qu'à nos âges, si on rigole plus, autant sortir chaperon nées, tout de triste vêtue.
Je voudrais voir ce que je peux en faire, sans compromettre la belle.
Pour le fun, pour le jeu, pour mon ABCdaire.
Reste à trouver la bonne lettre.
*(en Bretagne ç'aurait été la bougie au bout du quai)
20H16
Lorsque j'aurais achevé ma contribution, la DLC20H24 de ce jour sera dépassée.
je ne frappe pas trop bien, je double mes lettres, quant je ne les inverse pas
sûr et certain, je suis à la ramasse
je dois toujours me relire
je relis, je toujours relis ce que je voulais écrire
des souvenirs de la minute passée
alors forcément ça le fait pas
pourtant j'en connais certains qui se plaisent à me rappeler que je vais toujours trop vite
le mondema tête est mal foutuec'est pas la COVID 19, ni les mesures prophylactiques qui vont arranger ça
le truc positif : l'atelier du 29 février, recyclé en pensum perso touche à sa fin
j'ai relu : carrément foutraque
rassurant cela est, jamais je ne porterai le costume vert, jamais je ne serai cooptée pour un des 7 sièges vacants...
quoique,
quoique celui de Simplet me plairait : je serai excusée d'office pour le discours
....
faut-il que je sois tête de pioche pour mener au terme un bazar pareil
20H36 déjà...
il reste encore 2 trains à prendre, avant de copier-coller le final
peut-être faudrait-il que je sois raccord à l'antépénultième citation
14 lettes !
non 15 lettrtes, j'ai mal compter
au scrabble , je ferais fort avec ce mot : 2 triples + 50 points !!!
20H44
et surtout, retrouver le contenu du "34] 20H12 Se mettre au"
Aujourd'hui, je constate que j'ai pondu
un pseudo roman-photo, un chaix illustré aux correspondances fantaisistes.
j'ai regardé dans la boîte à* : le roman-photo existe toujours, sous une autre forme, tels les canards people, ou des très connectés modèles numérique
Feu mon grand-père de la Cie du Nord puis de la SNCF, consommateur régulier du jeu des mille francs n'y aurait pas retrouvé ses rails....
.....
mon machin, en attente d'un nom de baptême c'est ceci : l'assaut des moulins à brasser le vent...
oui, l'assaut jusqu'à l'issue des figures imposées
sans me vautrer trop fort
j'ai l'image
j'ai du son, pour ceux qui ont du temps
youtu.be/t1_7jZiJb00
à 06H43 j'étais encore à dormir
l'Avenir qui appartient à ceux qui se lèvent tôt n'est pas mon navenir.
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman-photo
j'ai à l'instant perdu tout ce que j'ai laborieusement tapé
les coquilles et ce qui tombait bien
je suis comme eux : , le DDI flageolant...
bien contrainte de recommencer pour achever ce bagne
pour faire court...
bon... 13H29, 13H30, 13H31 et toutes les autres heures de la pendule sont bonnes à prendre ...
... pour Ser el cazador, comme ces compères, pas embarrassés de leur nature
... pour être d'éhontés chasseurs de tête
nous devrions faire de même, croquer, rêver, profiter
oublier cette relation envahissante, au masque obligé
ce masque qui nous planque le sourire,
ce masque qui oblige chaque soir,
avant ou après le brossage des dents,
avant ou après la prière,
ce masque qui exige la répétition des rires jusque derrière les oreilles, avant que la fonction ne se perde
nous devons ignorer palabres-prophéties-et autres pronostics, aussi
bancobancals qu'une météo à grêlons cubiques*parce que franchement, qu'est-ce que C 19 change à notre avenir ?
rien (traverser une rue au mauvais moment est aussi définitif)
ou si peu, (s'abstenir d'être le chauffard de passage ...)
*météo à grêlons cubique : curiosité, AOC
,
imposant le port du casque
je crois que j'avais conclu différemment...
ça offre la touche légère à alains
se mettre au ver ?
pardon
#:o]
.....[protéines …
prévoir plancha !]
mauvaise pioche … le lombric est très peu protéiné, donc peu nourrissant, d'où le boulot épuisant des taupes qui, pour ne pas gâcher, vivent en solitaire (vont jusqu'à tuer leurs Tanguy)
au final vaudrait mieux bouffer directement les taupes …. mais pour une brochette il faut du temps et de la surface.
une charolaise, plutôt.
?
en kit, oui
~:o)
.....[beaucoup de lombrics très peu protéinés , ça doit faire un peu de protéine !
du temps où nous retapions une grange à Asasp-Arros , nous avions à parts égales taupes*-bovidés ..et taons !
* je recommande les trous de taupe pour les plantations : d'abord pratique, peu fatigant et profitable au sujet mis en terre.]
je me souviens soudain que mon père, grand pêcheur devant l'Adour et l'Estrigon, avait une méthode efficace pour traquer le lombric : 220v , une ampoule, 2 piquets et du fil.
Quand il ne faisait pas sauter le compteur il ramassait une belle moisson d'appâts pour les carpes et autres brochets.
.....[et je suppose que tu as repris le flambeau ?]
non … je ne pêche
pasplus, c'est devenu trop compliqué.....[les écolo te surveillent …
ou t'a pris le jus une fois de trop ?]
bah c'est bien plus simple … le long d'un cours d'eau les zones interdites sont comme les bagnoles le long du trottoir. A chaque couleur une réglementation différente. Va t'y retrouver !
(j'exagère à peine)
à 20h12 le garde-pêche sera rentré chez lui. J'irai chercher une truite sans ver, juste à la main (si,si)
ce comm et les précédents sont ma participation à ton bouquin collégial.
je te laisse trier
j'ai tout balancé
toute la conversation
en gras, tout ce qui appartient à alains
je-nous sommes partis dans Nos Pyrénées
depuis 15 jours, l'eau a coulé dans le Gave, la canicule à trouvé ses ouailles
nous avons évités les coups de bambous dans les estives et les sentiers de montagnes qui viraient autoroute genre chassé-croisé juilletistes-aoutats
nous sommes revenus, avec un mandat pour vendre, fuire le tapage nocturne, fuire les radios imposées, fuire les cadavres de bouteilles et l'arôme entêtant des herbes bio locales
je sais que chacun a le droit de vivre sa vie
je sais que je ne veux pas partager
j'ai pas les mêmes valeurs : comme la pub pour les rillettes
c'est une belle année
j'aurais plein de souvenir
pour quand je serai vraiment une très vieille dame
une aînée, comme on dit
j'aime pas "nos aînés"
c'est protecteur, infantilisant,
c'est un vol, une privation, pas vraiment des droits, plutôt un détournement des désirs, des choix
c'est tout pour ce soir
23H43
le n°35 du 14 Quai Ste Croix est dans ma main
c'est dans l'ordre du désordre présent
une seule main :
une seule main,
vaut mieux qu'une équipe épouvantaillée qui malmène à hue et à dia la pauvre haridelle perchée en haut de la pyramide
c'est l'année où chacun veut la crème, le crémier et la crémière, et surtout le beurrier qui va avec
c'est pourtant, vraiment pas le bon timing
comme demander à tout un chacun de se reclure, déserter l'espace public, quand beaucoup n'ont que cet espace équipé d'un couvre feu, comme sweet home
vont-ils dormir à la sauvette, produire le papier qui va bien, pour économiser les 135 euros qu'ils n'ont jamais eu dans la poche ?
la covid est maligne, comme une bonne maladie qui met tout à plat, remet les compteurs à zéro
elle choisit pas
la covid est un chat, le chat folâtre d'Alice, notre FIEBRE
du samedi soirdu lâcher de guidon, où faire la fête, se croire libre, s'affirmer libre dans notre état de droit prime toute autre considérationfaut être sérieux
ni marionnette, ni enfant insouciant, adulte voilà ce que nous sommes
nous parlons beaucoup
trop
certaines pestes ont perduré pour les plus longues, plusieurs centaines d'années : parce que les voyages étaient lents et la diffusion plus lente (remercions les frontières, les octrois...)
la covid a voyagé plus vite, mais n'en raccourcira pour autant ni sa course, ni ses victimes plus vite, car nous sommes bien nombreux...
nous réalisons plus de "choses" que dans "hier c'était mieux"
mais nous ne savons pas plus faire de miracle, que mon téléphone ne sait me servir mon chocolat chaud
...la seule chose que je pratique, quotidiennement, avec constance
comme Pénélope : les projets.. et les frustrations
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