Une plume on or
Une plume, s’est assoupie
Et toute l’encre s’est répandue.
La Tanina du Mont chenoua s’est envolée
Loin de l’antre ancestral
Dans sa course folle,
Sa robe vermeille frôla
La colombe en terre cuite
Vola en éclat ce fut le plus beau des présages
Une plume s’est assoupie
Et toute l’encre s’est répandue.
Un silence de glace fige ma voix voilée
Assia la prodige expira.
Son âme échoue aux portes de Césarée.
Une plume s’est assoupie
Et toute l’encre s’est répandue
L’illustre enfant est revenue.
Des collines fleuries, embaumées
Exhalent l’arôme de thyms exquis.
Des chants des ney s’élèvent,
La nouba des aïeules,
Célèbrent, louent, la défunte.
Saleha Imekraz
Le 22 mars, journée contre l’oubli Mars 22, 2015
-
Je ne peux m'empêcher de penser aussi aux innocents massacrés dont le fils adolescent Amine de Dj…
-
28 Mar 2017
"Géode" de Françoise Han(2)
-
Un deuxième poème extrait de "un été sans fin"
-
16 May 2016
See all articles...
Authorizations, license
-
Visible by: Everyone (public). -
All rights reserved
-
528 visits
Saleha Imekraz: évoque Assia Djebar par l’art et la poésie
i0.wp.com/www.livrescq.com/livrescq/wp-content/uploads/2016/06/vvv.jpg?resize=293%2C300
Vous dites «Assia Djebar, après sa mort, m’a habitée pendant des jours et j’ai fini par écrire ce poème et réalisé le tableau, et enfin quelque chose en moi a fini par s’apaiser». Comment l’artiste- poète que vous êtes, vit-elle le départ d’une écrivaine qui a marqué plusieurs générations ? Et qu’a-t-elle légué comme richesse littéraire-culturelle ? Saleha Imekraz : Comment ne pas louer l’illustre souveraine ? L’émoi, dans les mots, il faut alors agir. Dans l’encre, dans la couleur, secouer : «Mes sanglots à Djamila» Laisser couler toute l’émotion, pleurer la plume enchantée d’Assia Djebar. C’est ainsi que ma muse éveille en moi l’engouement. Dresser, dans la toile, la photo juvénile, noire et blanc, son visage, immaculé de lumière. «Ses yeux sans larmes à Mila»Et c’est dans l’emblème national, qu’elle m’apparait, surgissant d’un champ pourpre de Coquelicots. Cette fleur, qui évoque le souvenir, le sang des martyres. Assia ne fut-elle pas éprise d’écriture ? Piégée dans le tourbillon des mots ? Ne dit-elle pas : «J’écris, parce que malgré toutes les désespérances l’espoir. Et je crois, l 'amour travaille en moi.» Voici mon expression sur le tableau!
Vous dites «Assia Djebar, après sa mort, m’a habitée pendant des jours et j’ai fini par écrire ce poème et réalisé le tableau, et enfin quelque chose en moi a fini par s’apaiser». Comment l’artiste- poète que vous êtes, vit-elle le départ d’une écrivaine qui a marqué plusieurs générations ? Et qu’a-t-elle légué comme richesse littéraire-culturelle ? Saleha Imekraz : Comment ne pas louer l’illustre souveraine ? L’émoi, dans les mots, il faut alors agir. Dans l’encre, dans la couleur, secouer : «Mes sanglots à Djamila» Laisser couler toute l’émotion, pleurer la plume enchantée d’Assia Djebar. C’est ainsi que ma muse éveille en moi l’engouement. Dresser, dans la toile, la photo juvénile, noire et blanc, son visage, immaculé de lumière. «Ses yeux sans larmes à Mila»Et c’est dans l’emblème national, qu’elle m’apparait, surgissant d’un champ pourpre de Coquelicots. Cette fleur, qui évoque le souvenir, le sang des martyres. Assia ne fut-elle pas éprise d’écriture ? Piégée dans le tourbillon des mots ? Ne dit-elle pas : «J’écris, parce que malgré toutes les désespérances l’espoir. Et je crois, l 'amour travaille en moi.» Voici mon expression sur le tableau!
Djamel Zouaoua has particularly liked this article
Jump to top
RSS feed- Latest comments - Subscribe to the feed of comments related to this post
- ipernity © 2007-2024
- Help & Contact
|
Club news
|
About ipernity
|
History |
ipernity Club & Prices |
Guide of good conduct
Donate | Group guidelines | Privacy policy | Terms of use | Statutes | In memoria -
Facebook
Twitter